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PSG/Angers (2-0), les performances individuelles

Publié le jeudi 1 décembre 2016 à 1:57 par Max DC
Le PSG a dominé Angers dans un match géré de bout en bout. Retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.

Aréola : En délicatesse dernièrement, voire même contesté, le portier, s'il ne s'est pas rassuré, a au moins conservé sa cage inviolée. Malgré une sortie malencontreuse non exploitée par Toko Ekambi, il est resté concentré jusqu'au bout, opposant ainsi une main ferme aux rares frappes angevines. Toutefois, sa retenue certaine sur les sorties aériennes met en exergue sinon un manque de confiance du moins une sérénité ébranlée.

Meunier : Peu avare dans ses efforts, le Belge a parfaitement tenu son couloir droit, alliant agressivité défensive et qualité technique. Seuls bémols parfois préjudiciables au collectif, son manque de vitesse et ses quelques mésententes avec ses coéquipiers. Mais une prestation somme toute solide, dans la lignée de performances récentes très satisfantes.

Thiago Silva : Anticipation, sauvetage express sur sa ligne, interceptions, duels aériens "O Monstro" n'a, une nouvelle fois, pas failli à son surnom. Au four et au moulin et évoluant plus haut sur le terrain, il a affiché un visage conquérant marqué par une précision chirurgicale et une assurance étouffante. Le capitaine parisien s'est même permis d'ouvrir le score, comme cerise sur le beau gâteau d'une rencontre parfaitement maîtrisée.

Kimpembe : Plus discret que son compère de la charnière centrale mais non moins efficace de sorte que l'absence de Marquinhos n'est même plus à souligner, il s'est surtout signalé par des interventions aussi tranchantes que maladroites. Si sa lecture du jeu et la qualité de sa relance ne sont pas en cause, il lui faut encore travailler la propreté de ses duels pour canalyser une énergie débordante.

Maxwell : Jamais pris à revers et toujours aussi sérieux dans l'accomplissement de ses tâches défensives, l'accumulation des matchs se fait en revanche pleinement ressentir quant à son apport offensif. Incapable de multiplier les appels et de déborder, il a pu toutefois profiter des courses rentrantes des joueurs offensifs pour avoir de l'espace et apporter sa qualité de centre. Malheureusement pour Maxwell, la langue n'est même plus tirée, elle commence déjà à pendre.

Thiago Motta : Comme face à Arsenal, il lui était demandé d'évoluer plus haut, à un poste de relayeur qu'il a pu occuper jadis et où il a vite retrouvé ses repères. Facilitateur de jeu dans la transition, sa vision omnisciente du jeu et ses passes intelligentes lui ont permis d'avoir une emprise totale sur le milieu de terrain. Auteur de 105 passes, soit plus que le trident offensif réuni, l'international italien a su alterner jeu court-jeu long et combiner avec Ben Arfa, malgré une baisse de régime en fin de match.

Krychowiak : Décidément, les "numéro 4" se suivent et se ressemblent au PSG. Bien que présent dans l'entrejeu et agressif à la récupération, en témoigne son carton jaune en fin de rencontre, le Polonais reste un poids dans le jeu de possession. Son absence de prise d'initiatives et ses difficultés techniques pour construire sont en effet autant de freins à son potentiel de doublure de Thiago Motta, devant la défense. Néanmoins, l'ancien Sévillan est à créditer d'un abattage défensif significatif, tant pour soutenir l'Italien que pour couper les phases de transition du SCO.

Lucas : Toujours aussi déstabilisant pour les adversaires que frustrant pour les supporters, le feu follet brésilien n'a pas ménagé ses efforts mais ses nombreux dribbles réussis ont manqué de continuité et d'efficacité. Pas toujours irréprochable dans la fiabilité de ses centres, il a cependant su se montrer décisif, déposant le ballon au premier poteau sur la tête de Thiago Silva. Mi-figue, mi-raisin. Il a été remplacé pour les dernières minutes de la rencontre par Callegari, qui a pu enfin fouler une pelouse professionnelle après avoir crevé l'écran lors de la préparation estivale.

Ben Arfa : Mis au ban plusieurs semaines comme pour mieux se préparer physiquement à l'abri de toute critique médiatique, et ainsi favoriser sa mûe vers un individualisme au service du collectif, la recrue phare de l'été dernier a pu, intelligemment, faire étalage de tout son talent. Encore trop intermittent sur l'ensemble d'une partie, il s'est comporté comme le véritable leader du jeu parisien grâce à sa palette technique ultra complète, sa vitesse d'exécution et ses changements d'appui déroutants. Il s'est au demeurant attelé à un repli défensif certain, commettant d'ailleurs une faute grossière pour couper une contre-attaque angevine que n'aurait pas reniée Verratti.

Ikoné : Brouillon et globalement décevant, l'élément surprise de la composition parisienne ne s'est pas économisé sans jamais réellement réussir à déstabiliser le bloc adverse. D'abord obnubilé par la recherche de l'axe et de la provocation, il s'est ensuite davantage, quoique vainement appliqué à trouver le décalage par la passe. Suppléé peu avant l'heure de jeu par Jesé dont les nombreux appels n'ont trouvé aucun répondant. Hagard et agaçé, il aurait pu trouver l'ouverture et inscrire son premier but dans le jeu sous ses nouvelles couleurs mais le poteau a repoussé sa tentative.

Cavani : S'il a inscrit son 100ème but au PSG sur son unique tir, faisant ainsi preuve d'une efficacité redoutable, un bilan aussi flatteur est nécessairement à tempérer, tant il a été indigent le reste de la rencontre. 6 fois signalé en position de hors jeu et ayant touché 10 ballons de moins qu'Aréola, l'Urugayen n'a que trop peu pesé sur la défense adverse sans parvenir à offrir de solution d'appui convenable à ses coéquipiers. Finalement remplacé par un Augustin en jambes mais maladroit au moment de conclure.


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