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PSG/Angers (3-1), les performances individuelles

Publié le samedi 25 août 2018 à 23:14 par Max DC
Le PSG s'est imposé 3-1 contre Angers dans un match en deux temps, chaque mi-temps étant bien différente. Retour sur les performances individuelles des joueurs parisiens au cas par cas.

Areola : Titularisé pour la première fois cette saison en vue des premiers matchs de Ligue des champions, le portier parisien n’a pas forcément connu une soirée des plus tranquilles. Impuissant face à Thomas Mangani sur penalty, il a alterné le bon voire le très bon sur sa ligne, avec notamment deux beaux arrêts, et le médiocre, à l’image d’un jeu aérien compliqué, Thiago Silva pourra en témoigner.

Kehrer : En grande difficulté, aussi bien dans les duels que dans le placement, l’espoir allemand aurait sûrement rêvé de meilleurs débuts sous son nouveau maillot. Cherchant l’anticipation mais souvent en retard, il offre trop d’espaces dans son dos et multiplie les fautes allant jusqu’à prendre un carton jaune et concéder un penalty pour un tacle malheureux sur Flavien Tait. Victime du changement tactique à la mi-temps, il est remplacé par un excellent Stanley N’Soki. Surtout préoccupé par ses tâches défensives malgré un positionnement haut sur le terrain, le jeune latéral parisien, précis dans ses interventions, a constamment harcelé le porteur de balle affichant solidité bienvenue dans un couloir gauche ciblé par les offensives angevines en première période. Seule ombre au tableau, son carton jaune pour une intervention trop rugueuse au milieu de terrain. 

Thiago Silva : Encore une prestation taille patron du capitaine parisien. Décisif sur l’ouverture du score de Cavani, il s’est surtout signalé par la qualité de ses interceptions et jaillissements. Toujours aussi propre dans les duels, il n’a cessé d’encourager et de rassurer ses coéquipiers en plus de compenser leurs absences et lacunes tactiques, notamment en première mi-temps.

Kimpembe : De retour sur les terrains de Ligue 1, le néo-champion du monde a connu un match bien contrasté, à l’image de son équipe. Positionné à gauche du trio défensif dans la nouvelle organisation choisie par Thomas Tuchel, « Presko » n’y a pas trouvé de repères, son entente avec Angel Di Maria restant perfectible et son placement très aléatoire. Alternant entre l’axe et le couloir, notamment en phase offensive, il s’est même aventuré à centrer, sans réussite toutefois. Bien plus à l’aise à deux dans la charnière centrale, il a été fidèle à lui-même en deuxième période, contribuant à la stabilité retrouvée de l’assise défensive parisienne.

Meunier : Peu en vue aux avants postes, le récent troisième à la Coupe du Monde s’est d’abord contenté de bloquer son couloir, ce qu’il a remarquablement fait, au plus fort du déséquilibre collectif parisien. Présent dans les duels, juste à la relance et sérieux dans le placement, le Belge a davantage participé à l’animation offensive dans le second acte. Solide et appliqué mais sans artifice ni folie. 

Marquinhos : N’ayant encore jamais été titularisé en tant que sentinelle avec le PSG, le Brésilien n’y a clairement pas marqué des points. Trop neutre et dépassé dans l’intensité au milieu, il a enchaîné les passes latérales sans peser ni contribuer à la maîtrise collective de son équipe. Une prestation délicate et sans personnalité, amplement justifiée par ce nouveau positionnement.

Rabiot : Seul milieu de formation aligné au coup d’envoi, il a réalisé une performance majuscule et digne de la confiance que son entraîneur semble placer en lui. Entreprenant et combatif et juste dans ses choix, il s’est démené pour combler les trous, servir de liant essentiel au milieu et tenter d’assurer un équilibre collectif parfois précaire. Décisif aussi bien grâce à son une-deux avec Kylian Mbappé pour déclencher le troisième but parisien que grâce à une intervention in extremis dans sa surface en tant que dernier défenseur, Adrien Rabiot était vraiment partout aujourd’hui. 

Di Maria : La surprise majeure de la composition d’équipe qu’a constituée sa titularisation dans le couloir gauche n’a pas forcément porté ses fruits. Bien qu’il ait multiplié les allers-retours sur le côté, en première période ses lacunes défensives criantes et logiques auraient pu coûter cher tandis que sa belle activité conclue par un nombre élevé de centres ratés n’a pas permis d’amener suffisamment de danger dans l’arrière-garde angevine. Bien meilleur et plus à l’aise, comme beaucoup de ses coéquipiers, après la pause en étant positionné au coeur du jeu, le « Fideo » a encore un peu plus justifié son statut de joueur parisien le plus décisif en 2018 grâce à une merveille de centre travaillé pour la non moins sublime reprise de volée de Kylian Mbappé. Un Di Maria aux deux visages finalement remplacé par Julian Draxler pour les dix dernières minutes. L'Allemand s'est montré tranchant.

Neymar : Sans être flamboyant malgré son récital d’arabesques, le génial brésilien qui évoluait en tant que vrai meneur de jeu du collectif parisien s’est montré remuant, incisif puis décisif, sans pour autant rechigner à effectuer des efforts défensifs. Créateur de décalages et d’opportunités grâce à la vivacité de ses appuis et la précision de ses dribbles, il aurait pu faire bien plus mal à la rigueur défensive adverse avec davantage de réussite. Outre son troisième but en championnat en autant de rencontres disputées, sa faculté à être le dépositaire du jeu parisien, en témoignent ses 122 passes réussies, de même que son entente avec Kylian Mbappé ont, une nouvelle fois, sauté aux yeux et sont, plus que jamais, porteuses d’espoirs. 

Mbappé : Banaliser l’exceptionnel et le répéter chaque semaine, Kylian Mbappé est à conjuguer au plus que parfait et à décliner en superlatif. Même s’il n’a pas dynamité la défense angevine comme il avait pu le faire à Guingamp la semaine dernière, le natif de Bondy a été l’arme offensive numéro 1 du PSG aujourd’hui, multipliant les courses, les une-deux, les appels et les dribbles. S’il a d’abord mis à contribution Ludovic Butelle sans trouver la faille en première mi-temps, il a ensuite crucifié le gardien adverse grâce à une superbe reprise de volée fouettée de l’extérieur du pied avant d’offrir à son meilleur comparse, Neymar, le troisième but de la journée. 1 but, 1 passe décisive et une performance d’homme du match, une journée somme toute banale chez ce garçon de 19 ans.

Cavani : Il était attendu après sa Coupe du Monde réussie et sa blessure au mollet, le « Matador » n’a pas failli en débloquant d’entrée son compteur but cette saison à la conclusion d’une transition offensive rondement menée avant de trouver le poteau de la tête. Comme d’habitude, il n’a pas ménagé ses efforts pour réaliser le repli défensif ainsi que le harcèlement de la première relance adverse mais a semblé subir le contrecoup physique d’une préparation physique tronquée, comme en atteste sa frappe manquée à la suite d’un bon décalage d’Angel Di Maria. Suppléé pour le dernier quart d’heure par Christopher Nkunku, tout proche d’inscrire son premier but en Ligue 1 cette saison, empêché par l’excellent tacle de Mateo Pavlovic. 


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