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PSG/AS Saint-Etienne (1-1), les performances individuelles

Publié le samedi 10 septembre 2016 à 1:26 par Iaro
Le PSG n'a pu faire mieux que 1-1 face à Saint-Etienne en ouverture de la 4ème journée de Ligue 1 dans un match compliqué. Retour sur les performances des joueurs parisiens au cas par cas.

Trapp : L'Allemand n'a été, en tout et pour tout, sollicité qu'à deux reprises. Il est bien placé sur le tir à bout portant de Saivet à la 27ème, qui était à six mètres de ses buts. Plus rien ensuite... Jusqu'à la 93ème et au but du 1-1, sur un tir légèrement dévié de Beric qu'il ne peut qu'effleurer. D'un match sans histoire, son match est devenu sans impact, même si sa responsabilité n'est pas engagée. Au pied ou dans les airs, strictement rien à signaler à son sujet.

Meunier : Après une entrée prometteuse à Monaco et deux matchs de belle facture en sélection, le Belge connaissait sa première titularisation avec le PSG. Il a été nettement plus en difficulté tout du long, dans le dur pour prendre le dessus sur Mbengue et surtout en mal de repères collectifs. Ses courses, souvent peu pertinentes par rapport aux déplacements de ses coéquipiers, et sa relation compliquée avec Ben Arfa ont été des points noirs de son premier acte. Un peu mieux après le repos mais il juge mal la trajectoire du centre de Malcuit, et on connaît la suite... Il devrait avoir une seconde chance face à Arsenal mardi.

Marquinhos : Enfin, Marquinhos a fait honneur à sa fiche de paie, en disputant ses premières minutes avec Paris cette saison alors qu'il parcourt le monde avec les différentes sélections du Brésil depuis juin. Il a réussi un bon match de reprise, alerte et serein dans ses interventions. Il est un peu court sur l'occasion de Saivet en première période mais c'est davantage les erreurs commises auparavant sur l'action qui sont à blâmer, et sur le but égalisateur, il dévie légèrement le ballon sur le tir de Beric. Malheureux mais bien dans le ton. Si sa paire avec Kimpembe, qui s'était révélée si prometteuse l'an passé face à ces mêmes Stéphanois, n'a pas connu la même réussite, ça n'est pas de son fait.

Kimpembe : Déjà en difficulté en fin de match à Monaco, celui qui a paru légèrement émoussé avec les Espoirs français ces derniers jours n'a pas été totalement souverain, sortant parfois loin de ses bases lors de la première mi-temps à la manière de David Luiz, mais sans réussite, comme sur l'action de Beric sur laquelle il part presser haut alors que Motta avait permuté avant d'être à contre-temps. La blessure de Kurzawa a rebattu les cartes et il a glissé à gauche à la mi-temps, avec des difficultés fort logiques dans le premier quart d'heure, entre mauvais placements et passes peu sécurisées. Mieux ensuite, il laisse quand même trop d'espace à Malcuit sur l'action finale. Il pourrait bien enchaîner mardi à ce poste, on se réjouira donc qu'il ait pu y goûter ce soir pour ses repères.

Kurzawa : L'homme en forme du mois d'août parisien est revenu de sélection avec 180 minutes de jeu en plus dans les jambes et il n'a pas eu le tranchant de ses sorties parisiennes précédentes. Sur la seule occasion verte avant le repos, il la joue trop facile devant Roux, affichant encore toutes ses lacunes défensives du moment. En mal de peps, comme un lien de cause à effet, il se blesse seul sur ce qui s'apparente à une blessure musculaire peu avant la mi-temps. Il laisse alors sa place à Krychowiak, le Polonais prenant la place de Motta dans le milieu à 3 parisien, et il a signé une première très prometteuse pour ses premières minutes parisiennes en match officiel. Hargneux, tranchant à la récupération, simple et propre dans ses orientations du jeu, il a récolté un carton jaune logique sur une intervention trop rugueuse dans l'entrejeu. Comme un avant-goût de son style saignant. Il se fait déposer sur l'action du but mais ça n'est vraiment pas ce qu'on retiendra de sa bonne rentrée.

Thiago Motta : Une première mi-temps à sa main, en pointe basse d'un milieu parisien fort d'automatismes indéniables. Sans se faire trop mal à la récupération (le contraste avec l'apport de Krychowiak plus tard au même poste dans ce domaine se révèlera saisissant), il a assuré avant de glisser en défense centrale à la mi-temps. Bien placé et alternant les sorties au sol et les couvertures réussies, il a peut-être réalisé son meilleur match (du moins, ses 45 meilleures minutes) à ce poste, les expériences précédentes n'ayant pas forcément été de franches réussites avec le maillot du PSG.

Verratti : L'Italien retrouve peu à peu le rythme et ça se voit. Surtout, il a pu compter sur des repères bien présents dans le milieu parisien qui était celui des trois dernières années au PSG. Bien en place dans son rôle de relayeur-organisateur, il a été l'archi-maître à jouer des siens. Si on a revu un peu du déchet qui l'a pénalisé à Monaco, comme en témoignent ses 7 pertes de balle (record du match), ses remontées de balle à coups de changements de direction aussi déroutantes que soyeuses ont régalé. Averti pour une contestation alors qu'on le pensait guéri de ce mal typique de ses débuts, il aurait pu se voir attribuer un but des 20 mètres sur une action arrêtée par l'arbitre pour une faute des Stéphanois. A noter que c'est lui qui lance Matuidi sur l'action qui entraîne le pénalty d'une bonne ouverture, comme une récompense d'un match bien maitrisé et prometteur pour la suite des évènements.

Matuidi : Celui qui est finalement (pour le moment ?) resté à Paris alors qu'il était en partance pour la Juventus avait la gnac. Cela s'est vu dès ses premières courses, désorganisées mais pleines de punch, dans son style caractéristique. L'ancien Stéphanois est toujours aussi limité balle au pied mais il a été le seul Parisien à offrir un semblant de profondeur au jeu des siens, notamment en première mi-temps, de par ses incursions à gauche à la limite du hors-jeu, et rien que pour ça il s'est rendu indispensable ce soir. Il aurait déjà pu obtenir un penalty avant d'en glaner un, plus généreux par la suite, comme une récompense de son abnégation et malgré un niveau encore bien moyen dans la partie avec ballon. S'est-il repositionné, dès sa première titularisation, dans l'esprit de son coach pour les places au milieu du terrain ? On le saura bien vite.

Ben Arfa : Celui dont on a largement parlé cette semaine avait beaucoup à prouver, enfin dans un rôle plus conforme à ses qualités. En partie seulement car Emery, très proche de lui en première mi-temps, lui a beaucoup demandé de garder sa droite, mais c'est quand il s'est incrusté dans l'axe qu'il s'est montré le plus dangereux. Beaucoup, beaucoup de déchet en contre-partie d'une prise de risque nécessaire, et des difficultés à composer avec ses partenaires, à l'exception de Verratti avec lequel il a semblé gagner en affinités au fil du match. Sa grosse occasion de la 31ème minute aurait pu mettre tout le monde d'accord, mais il a frappé sur un Ruffier alerte. A signaler qu'il a retrouvé le poste de pointe axiale qu'il avait occupé dans les premiers matchs après la pause. En progrès par rapport à ses dernières sorties mais pas écrasant pour autant, sauf si on parle de ses derniers kilos en trop, bien visibles sur ses premières prises de balle. En voyant Cavani entrer à sa suite à la 68ème minute, on espérer récupérer un attaquant capable d'attaquer les espaces, il n'en a rien été et l'Uruguayen a été introuvable, avec 5 ballons seulement disputés en près d'une demi-heure, en dépit d'une présence en rupture pas franchement saisissante...

Lucas : La première demi-heure du Brésilien avait cela d'exaspérant qu'il est le seul des trois attaquants titulaires du début de match à enchaîner les titularisations et à avoir des repères collectifs (certes, ni avec Ben Arfa ni Jesé) dans cette ligne. Malgré les difficultés des deux autres offensifs parisiens, très attirés par l'axe, lui en a rajouté une couche en délaissant fréquemment son couloir, ne faisant qu'ajouter aux difficultés des siens à exister dans la largeur. Progressivement mieux avant de basculer à droite après le repos et d'être plus proche du niveau auquel on peut l'attendre, il n'a pour autant rien fait de tonitruant. C'est lui qui transforme le pénalty obtenu par Matuidi en ajustant bien Ruffier. Mais il y a encore du travail...

Jesé : L'Espagnol, après une coupure due à son opération de l'appendicite, figurait dans le onze de départ dans un rôle d'attaquant dans la continuité de sa bonne rentrée à Bastia mi-août. Cette fois, il a eu les pires peines du monde à exister, visiblement encore gêné par sa condition précaire. Alors qu'il était très axial et qu'il décrochait avec la volonté de participer au jeu, il n'a pour autant négocié qu'un ballon dans la moitié de terrain stéphanoise dans la première demi-heure, c'est dire son inutilité. Il n'aura passé que douze minutes à gauche avant de sortir, mettant ainsi fin à cette même tranche de temps qui aura vu toutes les recrues du PSG fouler la pelouse du Parc simultanément. Di Maria l'a remplacé à la 58ème et il a été l'auteur d'une rentrée très, très pénible, après un match déjà complètement raté à Monaco. Seuls points positifs : un très bon coup franc (enfin !) déposé sur la tête de Lucas peu après son entrée et des appels en profondeur, mal coordonnés puisqu'il a été signalé hors-jeu sur ses deux actions du genre, qui témoignent au moins de sa compréhension des problèmes des siens. Mais pour le reste, presque 100% de gestes ratés.


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