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PSG/Barça (1-3), les performances individuelles

Publié le jeudi 16 avril 2015 à 8:04
Retour sur les prestations de chacun des joueurs parisiens hier contre le Barça.

Sirigu : Pour ne pas se répéter au sujet de l’Italien, régulièrement montré du doigt parce que pas assez décisif, on peut dire ce soir qu’il a été pénalisant à ce niveau. Il se troue complètement sur un tir mou au premier poteau de Suarez sur le 0-2, trahi par une main gauche en papier mâché. Le reste ne fut pas meilleur et un arrêt sur un coup franc tiré sur lui par Messi compense à peine son jeu au pied imprécis et prévisible et son inutilité par ailleurs. Peut-être sa dernière campagne avec Paris alors que les rumeurs autour de Petr Cech se multiplient.

Van der Wiel : Régulièrement pris dans son dos sur des montées d’Alba où il a également eu à gérer Neymar, il a également peiné à défendre son axe face aux Barcelonais sur des renversements rapides. Sans être hors-sujet, un match compliqué où il a beaucoup plié, sans vraiment rompre puisqu’il n’est vraiment impliqué sur aucun des buts encaissés, même si on aurait aimé qu’il s’organise mieux avec Cabaye sur le 0-1. Sa partie s’est achevée de manière heureuse, au bénéfice d’une demi-volée détournée par Mathieu qui a fait mouche et qui entretient un maigre espoir de qualification au Nou Camp.

Thiago Silva : Sentence sans appel pour celui qui a beaucoup enchaîné dernièrement, entre échéances en club et en sélection. Dix minutes sur une jambe, et ça s’est vu, jusqu’au but du 0-1 où il arrête sa course et direction les vestiaires, terrible. Remplacé par le revenant éclair David Luiz, qui a l’excuse d’avoir joué diminué mais qui prend quand même deux petits ponts sur les deux derniers buts catalans. Malgré certains jaillaissements, il n’a pas pu exister au duel et, visiblement accablé, son placement a parfois rappelé celui d’un certain Brésil-Allemagne.

Marquinhos : Sa série d’invincibilité en cours avec Paris (34 matchs) s’est achevée avec fracas, en même temps que le parcours sans défaites au Parc des Princes du club rouge et bleu (33). Le jeune Brésilien a été bien malheureux sur certains jaillissements, puisqu’il part presser côté droit sur le premier but, laissant un trou béant dans son dos, et sa nouvelle sortie sur un adversaire sur le 0-3 a laissé David Luiz en un contre un face à Suarez (ce qui aurait pu/dû suffire). De bons placements lui ont permis de couper des trajectoires par ailleurs mais l’impression, vite ternie par sa responsabilité sur le 0-1, est bien mitigée.

Maxwell : Comme les autres, il a semblé dépassé par les évènements à l’entame et on l’a vu envoyer une chandelle plein axe dans sa propre surface peu avant le but du 0-1, ce qui est très éloigné de ses standards techniques. Au rayon défensif, il est passé en revue par Suarez, comme les autres, sur le second but. Certaines combinaisons avec Matuidi ou Lavezzi lui ont permis d’exister par intermittences, comme sur son centre premier poteau pour Cavani à la 35ème, mais il a globalement été à la peine. Avant de se reprendre pour le retour dans son ancien stade ?

Cabaye : Des difficultés qui sautent au yeux à ce niveau, surtout à ce poste de gardien du temple devant la défense, toujours crucial face à Barcelone. Il n’a pas suffisamment protégé son axe central, et Barcelone a su se mettre en situation face à cette zone dès le début du match, comme sur le but où ni l’international ni Van der Wiel ne compense la montée de Marquinhos. Il a parfois semblé perdu même si son investissement n’est pas en cause, en témoigne son carton jaune pour un vilain tacle sur Iniesta sur lequel il est en retard. A fait de son mieux, mais la bonne volonté ne suffit pas.

Rabiot : L’international espoir français se savait attendu et il s’est mis au niveau dans l’intensité et dans l’impact dès les débuts. Il est cruel de lui imputer la responsabilité du premier but, suite à une action où il perd la balle côté droit au milieu de terrain, et où ses coéquipiers ont mal négocié une affaire encore rattrapable. Lui qui percute balle au pied ne l’a quasiment pas fait, comme Cabaye, et il était assez logiquement inhibé avec le ballon. Lucas l’a remplacé pour une petite demi-heure et celui qui revient à peine à la compétition n’a pas pu créer des différences décisives pour son camp.

Matuidi : On attendait beaucoup du relayeur parisien, qui s’illustre souvent dans les luttes acharnées pour la récupération du ballon. Avec 35% de possession de balle au global, le combat était taillé à sa mesure mais le manque d’automatismes, particulièrement au pressing du côté du bloc parisien, l’a pénalisé. Il a peu pu, su gêner les Catalans dans leurs phases de circulation et c’est finalement dans les remontées de balle et les contres parisiens qu’on l’a le plus vu à son aise. Propre pour combiner, il a été impliqué dans certains bons mouvements collectifs, hélas sans lendemain.

Pastore : La responsabilité du jeu parisien reposait grandement sur ses épaules mais il a cruellement manqué de relais, techniques notamment, pour endosser pleinement le rôle. Comme souvent dernièrement, il a pris de l’épaisseur après la pause, touchant plus de 60% de ses 75 ballons (record parisien) en seconde période. Plus à l’aise dans le cœur du jeu, ses raids solistes n’ont pas connu de réussite et c’est dans les passes qu’il a été proche de faire la différence, comme sur sa dernière ouverture pour Lavezzi à la 89ème, plein axe. Dommage qu’il manque un tir en bonne position dès la 8ème.

Lavezzi : Celui qui joue habituellement 65 minutes au maximum a dû disputer l’intégralité du match ce soir. Son manque d’endurance s’est ressenti et il a beaucoup peiné pour répéter les efforts après le repos, et la fatigue accumulée ne l’a aidé puisque son niveau technique a décliné progressivement. Irrégulier sur coups de pieds arrêtés, il a au moins eu le mérite de se mettre au diapason pendant une partie du match dans les combinaisons sur son côté gauche. Pas génial mais pas sûr qu’il puisse faire mieux et il nous a au moins épargné son habituelle énorme occasion goinfrée.

Cavani : Avec l’Uruguayen, on espère beaucoup, et on termine souvent déçu, voire énervé. Il gâche un nombre de situations effarant, des embryonnaires aux plus abouties, de par son niveau technique. Ses difficultés à proposer un appui à ses partenaires sont l’une des raisons principales des difficultés parisiennes sur ce match aller. Arrêt de sa course sur un appel bien servi alors qu’il n’y avait pas hors-jeu, contres mal négociés, occasion finale loupée alors que ter Stegen était battu, il a coûté cher aux siens. Une belle volée à la 69ème pour équilibrer mais pas de chance, il y avait un goal en face.


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