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PSG/Bastia (7-0), les performances individuelles

Publié le dimanche 8 janvier 2017 à 2:57 par Max DC
Le PSG a littéralement balayé Bastia en 32e de finale de la Coupe de France, retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.

Trapp : Il avait terminé l'année 2016 en suppléant Alphonse Aréola, il entame 2017 de la même manière soit en tant que titulaire. Peu de ballons à négocier, une frappe molle aisément captée en première mi-temps le portier allemand a connu une soirée plutôt paisible au cours de laquelle émerge un point noir, sa sortie aléatoire lors de laquelle il heurte et, a priori, blesse son capitaine. Enfin, c'est une position de hors-jeu de Sadio Diallo qui le sauve d'un but qui lui aurait été imputable en raison d'une prise de balle bien hasardeuse. 

Meunier : Serge Aurier parti à la Coupe d'Afrique des Nations, le Belge dispose désormais d'un boulevard pour s'imposer au poste durant ce mois de janvier qu'il entame avec sérieux. Appliqué défensivement, il était surtout attendu pour son impact offensif qu'il n'a que trop rarement exploité, notamment en première période. Gêné par le bloc bas adverse et peu en réussite sur ses tentatives de centres, il s'est lâché petit à petit et a finalement délivré une passe décisive à Angel Di Maria pour l'avant-dernier but parisien. 

Marquinhos : S'il n'a pas eu grand chose à faire tant le projet de jeu des hommes de François Ciccolini semblait limité, il s'est montré serein, concentré et déterminé lors de ses rares interventions dont un superbe tacle dans sa surface face à Allan Saint-Maximin, après un festival de ce dernier au coeur de l'arrière-garde parisienne. Coupable d'erreurs grossières en décembre, son retour en forme, marqué par un placement impeccable et une efficacité redoutable, est bienvenu alors même que son compère brésilien de la charnière est sorti sur blessure. 

Thiago Silva : S'il n'a pas pu briller par la qualité de ses gestes défensifs, sans en perdre toutefois son sérieux habituel, il s'est surtout signalé par son apport offensif certain. Auteur, en début de match, d'une magnifique ouverture vers Lucas, qui n'a pu concrétiser l'offrande, ce dernier s'est ensuite rattrapé en frappant parfaitement un corner que son capitaine a coupé de la tête, au premier poteau. Touché derrière la cuisse après un choc avec son gardien en fin de première période, il a cédé sa place à mi-temps à Kimpembe. Entreprenant et appliqué malgré le peu de travail à effectuer, il a livré une prestation solide toutefois ternie par un échange musclé avec Alexander Djiku en fin de rencontre. 

Kurzawa : À l'instar de Thomas Meunier, il a été gêné par l'approche tactique des Corses mais n'a en revanche jamais réussi à se montrer décisif ni même dangereux. Profitant en fin de match tant de l'abattage de Blaise Matuidi que des espaces laissés par Julian Draxler, il s'est montré bien plus prudent voire discret qu'à l'accoutumée, souffrant même parfois défensivement face à Allan Saint-Maximin très remuant dans sa zone. Son manque de présence et de percussion ainsi que son incapacité à combiner avec Christopher Nkunku ont contribué aux difficultés du PSG à prendre de vitesse le bloc bas des Bastiais, en première période.

Thiago Motta : Présent dans l'entrejeu quoiqu'a priori discret, le métronome parisien a joué à sa main, symbolisant l'emprise totale des Parisiens sur l'ensemble de la rencontre. Efficace dans ses maigres tâches défensives et précieux pour donner du liant collectif et jouer entre les lignes, l'international italien s'est offert une partition pleinement réussie et ponctuée d'une tête plongeante puissante et victorieuse. Peu mis en difficulté tant à la relance qu'en phase de transition défensive, il s'est ainsi efforcé de servir de rampe de lancement idéal aux relayeurs positionnés à ses côtés. 

Rabiot : Absent depuis mi-novembre, le néo-international français a parfaitement soigné son retour à la compétition inscrivant son troisième but cette saison d'une frappe lointaine suffisamment flottante pour surprendre et a fortiori tromper Thomas Vincensini. Actif à la récupération, comme en témoigne son formidable retour dans les pieds d'Alex Ngando en première mi-temps, il a joué avec justesse et maturité. Encore court physiquement pour un match de reprise, il a été remplacé à l'heure de jeu par Julian Draxler dont c'était la première apparition en match officiel sous le maillot parisien. Disponible et tranchant sur son côté gauche, il a effectué un repli défensif certain malgré l'ampleur du score, venant ainsi plusieurs fois prêter main forte à Layvin Kurzawa. Facile techniquement, il a participé à fluidifier le jeu en transition avant de parachever le large succès du PSG d'un subtil ballon piqué. 

Matuidi : Maladroit quoique volontaire et impliqué, il n'a pas autant pesé que ses coéquipiers du milieu. Présent dans la surface, cherchant la verticalité, il est monté en puissance et son impact a largement bénéficié de l'entrée de Julian Draxler. Ses atermoiements techniques et ses mauvais choix ont donc pénalisé une prestation somme toute intéressante.

Lucas : Enfin un match plein de la part de l'ailier brésilien dont l'intermittence au fil d'une rencontre compensait des statistiques en progrès. De nouveau décisif grâce à un penalty qu'il avait lui-même provoqué ainsi qu'à un corner amenant l'ouverture du score de Thiago Silva, Lucas a fait taire ses détracteurs le temps d'une soirée grâce à sa constance et sa capacité à jouer non seulement en levant la tête mais également dans le même rythme que ses coéquipiers. Vif et précis, l'accélérateur de jeu a été un poison pour la défense bastiaise qui n'a jamais pu ni su le contenir. Il a été suppléé par Angel Di Maria qui a contribué au festival offensif en fusillant le portier corse après une offrande de Thomas Meunier.

Nkunku : Auteur d'une nouvelle prestation aboutie, dans la lignée d'une fin d'année 2016 très prometteuse, le jeune milieu de terrain formé au club a eu du mal à rentrer dans son match du fait d'un déchet technique important et d'une tendance à être trop facilement signalé en position de hors-jeu. Davantage libéré ensuite, il a été récompensé de son jeu entre les lignes et de son intelligence de jeu par une réalisation résumant à elle-seule la qualité de sa performance à savoir une récupération haute et agressive, une projection rapide vers l'avant et une belle initiative avec cette frappe tendue, hors de portée de Thomas Vincensini. Évoluant au départ à gauche du trident offensif, il n'a pas souffert de son replacement sur le côté droit du milieu de terrain après l'entrée de Julian Draxler. 

Ben Arfa : En difficulté sur ses six premiers mois, l'ancien Niçois avait annoncé, durant la trêve, vouloir se battre pour sa place et profitant de l'absence d'Edinson Cavani, il a su joindre les gestes à la parole en réalisant enfin un match consistant, de quoi satisfaire, très probablement, son entraîneur. S'il a beaucoup dézoné, notamment en première période, et profité de la faculté de projection des milieux de terrain, cela ne l'a pas empêché de se montrer présent dans la surface adverse mais échouant à plusieurs reprises à inscrire son premier but depuis le mois d'août 2016. C'est ainsi son impact en tant que meneur de jeu qui lui a permis d'être décisif en servant d'abord Thiago Motta après un corner mal renvoyé par la défense bastiaise puis en lançant parfaitement Julian Draxler dans la profondeur. Reste à acquérir de la régularité non seulement dans l'enchaînement des rencontres mais aussi afin d'éviter de retomber dans ses travers individualistes et ses mauvais choix qui polluent la qualité de son jeu lorsqu'il évolue avec une telle humilité.


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