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PSG/Bordeaux (2-0), les performances invididuelles

Publié le samedi 1 octobre 2016 à 23:33 par Max DC
Le PSG a dominé les Girondins de Bordeaux sans trembler ce samedi (2-0), retour sur les performances individuelles des joueurs parisiens au cas par cas.

Areola : Peu inquiété par le seul Jérémy Ménez en pointe de l'attaque girondine, Areola est intervenu proprement à la fin de chaque mi-temps devant Diego Rolan puis Ounas et Laborde, soit les trois seuls tirs cadrés bordelais. Serein et aérien, le portier formé au PSG impressionne aussi par son occupation cohérente de l'espace devant lui. Aidé par un jeu au pied sobre et efficace, il affiche, semaine après semaine, une assurance remarquable.

Kurzawa : D'abord impliqué sur l'ouverture du score puis passeur pour le second but de Cavani, l'international français n'a pas forcément été autant en vue qu'en tout début de saison mais il a retrouvé ses bonnes habitudes d'août en étant une nouvelle fois décisif. Appliqué défensivement et intelligent pour réguler ses montées offensives, le latéral gauche signe un retour remarqué dans le onze de départ, près d'un mois après sa dernière titularisation. 

Thiago Silva : Timoré et en difficulté à Toulouse, le capitaine parisien n'est une nouvelle fois pas parvenu à bonifier l'un de ses très nombreux ballons touchés. Timide dans la prise de risques à la relance et concédant même une perte de balle inhabituelle en fin de rencontre, Thiago Silva confirme sa forme quelconque depuis son retour de blessure. Déconcertant sans être inquiétant, gageons qu'il profite de la trêve internationale pour retrouver ses repères ainsi que sa traditionnelle aisance balle au pied. 

Marquinhos : Impérial dans les duels, propre dans ses interventions et rassurant dans sa prise d'initiatives, Marquinhos surfe sur son été doré pour enchaîner les performances taille patron, a contrario de son compatriote de la charnière centrale. Rassurant dans l'application à l'instar de son utilisation pondérée du jeu long, et sans jamais faiblir dans l'implication, il a participé à faire vivre un cauchemar à Ménez cet après-midi.          

Meunier : De la présence physique, des progrès défensifs mais du déchet. Le Belge a su combiner avec ses offensifs mais paie une technique parfois aléatoire comme le met en évidence l'absence de centre en première intention malgré les espaces. Critiqué pour ses manques défensifs, il a parfaitement maîtrisé Rolan tout en se montrant mobile et percutant face au bien faible Diego Contento. 

Thiago Motta : Auteur d'un match en tous points exceptionnel, et ayant touché 163 ballons, record pour un joueur dans les cinq grands championnats cette saison, le métronome parisien a paru injouable imposant son rythme et évoluant hors du pressing adverse. Tansmissions ciselées, science du placement et réussite à la récupération, l'Italo-Brésilien a retrouvé ses jambes de vingt ans, répondant ainsi de la plus belle des manières à ses détracteurs après son entrée en jeu compliquée au Stadium, vendredi dernier.

Matuidi : Si Thiago Motta a pu autant jouer dans un fauteuil permettant une maîtrise parisienne constante, c'est aussi parce que les hommes d'Unai Emery ont pu compter sur une prestation de choix de leur trio complémentaire du milieu du terrain. Omniprésent au pressing, discipliné tactiquement et tranchant dans ses courses, l'international français a affiché un bien meilleur visage que les semaines passées, cette fois dans un registre de pur relayeur. 

Verratti : Enchaînant une deuxième titularisation en une semaine pour la deuxième fois seulement cette saison, "Il Gufetto" a été au moins aussi efficace et intelligent que son compatriote du milieu. Excellent dans la gestion et juste dans la distribution dans le dos de la défense bordelaise, il aurait même pu être crédité d'une passe décisive si Angel Di Maria n'avait pas été signalé hors-jeu après une ouverture millimétrée du milieu italien. Avec 121 ballons joués, son influence dans le jeu parisien n'a rien à envier à celle de Thiago Motta sachant en effet que Marco Verratti a du laisser sa place pour les vingt dernières minutes à Adrien Rabiot (72'). Très actif à la récupération, sa capacité à se projeter rapidement en transition n'a cependant pas été récompensé malgré des contres bien menés. 

Lucas : Si sa finition laisse toujours autant à désirer, ses progrès dans la compréhension du jeu sont patents. Une meilleure utilisation du ballon, un placement intéressant au coeur du jeu et une faculté à multiplier les courses, Lucas a réalisé une nouvelle prestation convaincante en championnat. Tant par ses efforts au pressing que par ses percées, l'ailier brésilien semble de plus en plus indispensable au sein du trident offensif, et ce surtout si son principal concurrent, Hatem Ben Arfa, qui l'a remplacé (78'), ne se montre pas un tant soit peu efficace. Foulant une pelouse professionnelle pour la première fois depuis près d'un mois, la recrue parisienne a davantage marqué les esprits par l'ovation qu'il a reçue du Parc des Princes que par son apport dans le jeu. Excessivement individualiste, il a toutefois rassuré quant à son état de forme en déposant Nicolas Pallois grâce à une accélération foudroyante.

Di Maria : À nouveau passeur décisif pour Edinson Cavani, il a été fidèle à lui-même bien que plus tranchant et régulier que lors de ses dernières sorties. Passes clés, provocations et pressing constant, l'Argentin a réalisé une première période pleine mais s'est montré bien plus discret en fin de rencontre avant de céder sa place à Jonathan Ikoné (87'). Comme face à Ludogorets mercredi, le jeune parisien, dont c'était la première apparition en Ligue 1, n'a pas bénéficié de suffisamment de temps de jeu pour pouvoir peser sur la rencontre. 

Cavani : Efficace d'entrée de match en convertissant ses deux premières occasions pour inscrire un second doublé cette semaine, l'Uruguayen a fortement pesé sur la charnière girondine et a su exploiter intelligemment chaque ballon de contre en se montrant d'ailleurs plutôt adroit techniquement. Peu sollicité en revanche en deuxième mi-temps, il aurait pu alourdir le score par deux fois, péchant d'abord par gourmandise puis par manque de spontanéité face à Cédric Carrasso. 


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