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PSG/Bordeaux (2-2), les performances individuelles

Publié le samedi 12 septembre 2015 à 1:26 par Matthieu Martinelli
Retour sur les prestations individuelles des joueurs parisiens contre Bordeaux.

TRAPP : Quel match cauchemardesque pour le portier parisien ! D’abord fautif dans sa prise de balle sur le coup de tête de Saivet (31’), il se sera ensuite montré régulièrement hésitant dans ses sorties aériennes. Pour couronner le tout, une grossière erreur au pied sous la pression de Khazri vient coûter la victoire à son équipe en fin de match. Une soirée à oublier.

AURIER : Une prestation mitigée, faite à la fois de duels défensifs remportés tout en puissance et de positionnements défensifs suspects. Sa responsabilité est engagée sur le 1er but bordelais (duel perdu face à Saivet). Quelques mauvais choix devant et une complémentarité qui reste à trouver avec Di Maria.

THIAGO SILVA : Très bon match du capitaine parisien, dans la lignée de son début de saison. Au côté de son compagnon de charnière, il aura géré assez intelligemment les duels aériens avec Crivelli, redoutable dans l’exercice, signe d’une bonne préparation du match. Pour le reste, c’est propre (94% de passes réussies), intelligent (4 interceptions) et solide (3 tacles réussis sur 3).

MARQUINHOS : Pas grand-chose à se reprocher pour le central brésilien qui vivait là sa première titularisation de la saison. Sobre dans ses interventions, et des prises d’initiative bienvenues à la relance, particulièrement en 1ère mi-temps, à l’origine de quelques décalages côté gauche vers Maxwell et Matuidi.

MAXWELL : Un match assez discret. Intéressant sur quelques phases offensives en début de match avant de progressivement s’effacer, se focalisant efficacement sur les tâches défensives. Remplacé par Kurzawa (67’) qui, pour ses débuts sous le maillot parisien, aura eu le temps de confirmer qu’il avait un profil plus proche de celui d’Aurier que de celui de Maxwell, plus dans la percussion et les appels tranchants que dans la participation patiente au jeu placé de l’équipe.

MOTTA : C’est peut-être lorsqu’il s’éloigne de ses standards comme ce soir qu’il nous rappelle son importance cruciale dans le jeu parisien : un déchet assez inhabituel et surtout des difficultés étonnantes à gérer le rythme du match, particulièrement en 2nde mi-temps, alors que la maîtrise parisienne avait besoin d’être réaffirmée. A noter une évolution de son positionnement par rapport au match de Monaco, surtout visible en 1ère période : du poste de libéro en phase de relance à celui de milieu « relais » placé derrière la 1ère ligne de pressing bordelaise, laissant l’élaboration du jeu à Verratti.

VERRATTI : L’un des rares à vraiment surnager ce soir. S’il a lui aussi connu des imprécisions techniques peu communes (« seulement » 90% de passes réussies, 12 passes ratées sur 116), il aura initié plusieurs décalages intéressants côté droit et son activité défensive (3 tacles réussis, 5 interceptions) aura permis de colmater les brèches d’un bloc parisien de plus en plus perméable au fil de la rencontre.

MATUIDI : A l’instar de Motta, il aura été assez loin de ses standards habituels, comme émoussé, physiquement surtout, mentalement peut-être, après plusieurs semaines fastes. Une première mi-temps globalement réussie, avec la participation à plusieurs combinaisons côté gauche avec Maxwell et Lucas et des projections faisant mal au bloc bordelais, mais des difficultés à tenir la distance, symbolisées par une activité défensive très insuffisante. Remplacé par Rabiot (75’) au moment où le milieu parisien avait besoin de plus d’oxygène et de lucidité.

DI MARIA : Match paradoxal pour l’argentin, qui faisait ses débuts en tant que titulaire sous la liquette de son nouveau club. Les plus critiques retiendront une énorme quantité de ballons perdus (près d’une trentaine) et quelques mauvais choix aux abords de la surface, d’autres souligneront le rythme qu’apportent ses percussions au jeu parisien et les déséquilibres qu’elles génèrent chez l’adversaire. Quoi qu’il en soit, il va peut-être falloir être patient avant que la greffe ne prenne entre une équipe qui prend d’ordinaire le temps de poser ses attaques sans jamais se brusquer et un feu-follet qui semble chercher le décalage définitif sur chacune de ses prises de balle, fragilisant la récupération haute du ballon et exposant le bloc-équipe à de dangereuses contre-attaques.

 LUCAS : Prestation très décevante du brésilien, qui se sera systématiquement empalé sur le carré défensif axial bordelais (les deux centraux et les deux récupérateurs). Des mauvais choix à foison, et un manque de précision dans le dernier tiers irritant, qui auront freiné la continuité du jeu parisien. On attend tellement mieux de lui… Remplacé par un Lavezzi tout proche de donner la victoire à son équipe sur une superbe frappe du gauche.

CAVANI : En l’absence d’Ibrahimovic, il allait être une nouvelle fois scruté, étant resté muet lors des trois premiers matchs de championnat lors desquels le suédois n’était pas présent. Cette fois-ci, il n’aura pas déçu, sanctionnant sans trembler une bévue de Carrasso et convertissant un coup-franc bien placé, rappelant ses grandes heures napolitaines. 


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