Le PSG s'est brillamment imposé (6-2) face aux Girondins de Bordeaux à l'occasion de la huitième journée de Ligue 1. Retour sur les performances des joueurs parisiens au cas par cas.
Alphonse Areola : Lorsqu'il ne repousse pas lui-même les frappes de Malcom et François Kamano, il est sauvé par son poteau sur une tentative d'Alexandre Mendy en seconde période. Fusillé par Sankharé puis pris à contre-pied sur penalty, le portier parisien continue toutefois de dégager l'assurance de ses dernières sorties.
Thomas Meunier : S'il a réussi une belle montée pour reprendre magnifiquement un centre de Yuri Berchiche et inscrire le troisième but de son équipe, le latéral belge a été souvent mis en difficulté face aux feux follets offensifs bordelais sans parvenir à multiplier ses habituelles courses tranchantes sur son côté droit. Ayant concédé un penalty en fin de match, il a commis de nombreuses fautes et a été finalement sanctionné d'un carton jaune pour conclure une prestation moyenne.
Marquinhos : Serein, le capitaine d'un soir s'est mué en patron de la défense parisienne, en l'absence de Thiago Silva. Auteur d'une prestation solide sans erreur ni sans fioriture, le Brésilien n'a jamais été inquiété face aux attaquants girondins.
Presnel Kimpembe : Contrairement à son compère de l'axe central, il n'a pas brillé par son efficacité et son sérieux. Brouillon dans ses interventions, ses erreurs d'inattention ont émaillé une prestation inégale où le défenseur central aura été trop facile dans la relance, sans pour autant être impliqué directement dans les deux buts concédés par les hommes d'Unai Emery.
Yuri Berchiche : Discret mais intéressant, l'ancien latéral de la Real Sociedad s'est offert sa première passe décisive sous ses nouvelles couleurs. N'ayant raté aucune passe et souvent démarqué bien que peu servi dans le couloir gauche, il poursuit une intégration plutôt réussie dans le collectif parisien pour sa troisième titularisation de la saison.
Marco Verratti : Irrégulier et décevant, à l'image de son début de son saison, il n'a pas eu l'influence escompté dans l'entrejeu malgré la qualité de son jeu long. Pertes de balle, dribbles inutiles et passes mal ajustées, le petit Italien semble en souffrance techniquement en plus d'être dépassé physiquement. Sorti à dix minutes de la fin de la rencontre, il a été remplacé par Christopher Nkunku qui fêtait sa première apparition au Parc des Princes cette saison mais n'a pas eu suffisamment de temps de jeu pour s'exprimer.
Adrien Rabiot : À l'instar de son coéquipier au milieu de terrain, il a vécu un match compliqué. Malgré quelques percées en transition et bien qu'il ait su imposer sa densité physique, il a pêché dans l'intensité en raison d'un manque d'activité avec le ballon et à la récupération. Suppléé en milieu de deuxième mi-temps par le supersub parisen du début de saison, Giovani Lo Celso qui a enchaîné sa huitième entrée en jeu consécutive, et l'a, une nouvelle fois, réussie. Précis techniquement et bien placé, il a régalé le public d'une superbe ouverture pour Neymar dont la reprise de volée a frôlé le poteau de Benoit Costil.
Julian Draxler : Après une petite demi-heure à contre-temps où il semblait perdu sur le terrain, l'international allemand a réalisé une prestation référence pour enfin lancer sa saison. Évoluant à gauche d'un milieu à trois, il a bénéficié de l'espace laissé par le positionnement très axial de Neymar et fait étalage de sa finesse technique ainsi que d'une remarquable rigueur défensive. Buteur, son premier cette saison, puis passeur, il a grandement participé à dynamiter la défense girondine.
Kylian Mbappé : Impliqué sur l'ensemble des buts parisiens, il a parachevé le spectacle de l'après-midi en inscrivant son premier but au Parc des Princes. Très disponible, il a constamment cherché à provoquer et a réussi à déstabiliser la défense adverse grâce à sa vitesse et la précision de ses dribbles. Vif et déroutant sur chacune de ses prises de balle, il a fini la rencontre en pointe de l'attaque parisienne.
Neymar : Encore double buteur, dont une merveille de coup-franc pour ouvrir le score, et encore passeur, il continue d'affoler tout autant les compteurs statistiques que ses adversaires directs. Virevoltant et insaisissable, à part lorsqu'il provoque une faute, la star brésilienne a débloqué puis illuminé une rencontre explosive. Auteur d'une nouvelle prestation XXL, ses accélérations, ses dribbles, ses changements de rythme ont donné le tourni aux Jérémy Toulalan et consorts.
Edinson Cavani : S'il a soigné ses statistiques en marquant son onzième but de la saison, son huitième en championnat, grâce à une offrance de Neymar, "el Matador" n'a touché qu'une dizaine de ballons en une heure de jeu. Un contraste constant. Il a finalement été remplacé par un Angel Di Maria des très mauvais jours dont le manque d'envie, le déficit physique et le déchet technique ont marqué l'entrée en jeu.
