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PSG/Guingamp (4-2, CDF), les performances individuelles

Publié le mercredi 24 janvier 2018 à 23:44 par Max DC
Le PSG s'est imposé 4-2 face à Guingamp en fin d'après-midi dans un match très débridé. Retour sur les performances individuelles des joueurs parisiens au cas par cas.

Kevin Trapp : Auteur de plusieurs parades importantes, notamment en début de rencontre, il fauche Yeni Ngbakoto à la demi-heure de jeu concédant ainsi un penalty transformé par Marcus Thuram. La seconde période est bien plus tranquille jusqu'au deuxième but guingampais, à nouveau sur penalty, et inscrit par Ngbakoto en fin de rencontre. Crucifié ainsi par deux fois à onze mètres, le portier allemand a plutôt affiché un visage serein tant le domaine aérien que dans le jeu au pied.

Thomas Meunier : Très attendu pour suppléer un Daniel Alves en méforme pendant sa suspension, il n'a pas franchement convaincu ni marqué beaucoup de points ce soir. La précision de ses centres et la qualité de son entente avec Angel Di Maria lui ont permis de se montrer sinon décisif, ou tout du moins dangereux offensivement, mais le latéral belge a été en délicatesse une grande partie de la rencontre face à la vitesse des attaquants guingampais. Point d'orgue de ses lacunes défensives, pris à défaut au milieu de terrain sur une combinaison entre Marcus Coco et Ludovic Blas, il fauche ce dernier après une tentative déséspérée de se rattraper et concède le second penalty de la soirée.

Marquinhos : Capitaine d'un soir en l'absence de Thiago Silva, Marquinhos a rendu une copie presque parfaite : serein à la relance, propre en couverture défensive et même buteur en fin de rencontre d'une magnifique tête piquée sur corner, le défenseur central brésilien a toutefois manqué de vivacité et d'anticipation sur l'action du premier penalty breton puisqu'il est pris dans le dos par l'appel en profondeur de Yeni Ngbakoto ensuite accroché par Kevin Trapp. Un match tout à fait sérieux malgré une petite erreur d'inattention.

Presnel Kimpembe : Aux côtés de Marquinhos, il a parfaitement rempli son rôle de stoppeur et d'aboyeur de l'axe central parisien. Dominant physiquement et solide voire autoritaire dans les duels sans saute de concentration, le défenseur formé au PSG a, une nouvelle fois, parfaitement remplacé Thiago Silva, malgré sa légère propension à concéder des fautes dûes à un excès d'engagement aux abords de sa surface.

Yuri Berchiche : À l'instar de son pendant à droite, Thomas Meunier, et alors même que son principal concurrent sur le côté gauche est plus contesté que jamais, le latéral basque a fourni une prestation contrastée. Combatif, multipliant les courses et les appels il n'a pourtant pas été avare d'efforts pour occuper son couloir et a même réussi un centre magnifique mais non converti par Edinson Cavani. Cependant, Yuri, d'ailleurs sanctionné d'un carton jaune, a subi dans ses duels face aux offensifs bretons tels que Marcus Coco dont la frappe trop enlevée, en début de match, aurait pu punir le marquage laxiste du Basque.

Giovani Lo Celso : Appliqué, il a commencé par bien distribuer le jeu mais a manqué d'alternance dans ses transmissions puis a participé au déséquilibre du bloc parisien en seconde période sans parvenir à remettre de l'ordre ni à assurer la maîtrise de son équipe dans une période de grande confusion. Relativement peu à son aise devant la défense, le jeune Argentin a néanmoins fait preuve de détermination en mettant de l'engagement dans les duels et de l'intensité dans ses courses, et ce magré son positionnement aléatoire. Dans la lignée de son match à Lyon, dimanche, Lo Celso a du mal à gérer l'ampleur de la tâche qui lui incombe en tant que numéro 6.

Julian Draxler : En contraste avec Angel Di Maria, l'international allemand a moins pesé sur la rencontre mais son faible déchet technique et sa capacité à jouer proprement en une touche ont été importants pour fluidifier et accélérer une attaque parisienne parfois brouillonne et lente, notamment en première période. Si le flou de son positionnement a également nui à la qualité de sa prestation, il a néanmoins délivré un superbe centre pour le troisième but parisien, inscrit par Javier Pastore. Remplacé pour le dernier quart d'heure par Christopher Nkunku qui s'est démené au milieu de terrain et a été plutôt en vue sans pour autant se créer d'opportunités.

Adrien Rabiot : Puissant, sérieux et concerné, le milieu formé au club a réalisé une performance excellente et tout à fait complète. Présent aux avants postes, il a ainsi ouvert le score au quart d'heure de jeu de la tête sur un corner frappé par Angel Di Maria et a récupéré de nombreux ballons grâce à un abattage défensif élevé et à son impressionnant volume de jeu. Du très bon Adrien Rabiot.

Angel Di Maria : Très présent dans le coeur du jeu ainsi que dans la surface adverse, "El Fideo" s'est baladé dans la moitié de terrain guingampaise, a beaucoup provoqué et tenté, affichant ainsi, par la même occasion, un déchet technique important. Virevoltant et actif bien qu'imprécis, il a été l'un des éléments les plus déstabilisants pour l'arrière-garde bretonne multipliant les dribbles, les remises, les centres et les tirs de loin. S'il a beaucoup tenté, il a donc également raté et ce n'est pas dans le jeu mais bien sur coups de pieds arrêtés qu'il a fini par être décisif grâce à deux corners et un coup-franc très bien frappés à l'origine de trois des quatre buts parisiens.

Javier Pastore : D'abord discret voire emprunté, il a mis du temps à entrer dans la rencontre, lui qui était titulaire pour la première fois seulement depuis un mois. Mais une fois en jambes, "El Flaco" a été très convaincant pour son placement entre les lignes, sa précision technique et la qualité de ses transmissions. S'il a beaucoup servi un Edinson Cavani maladroit il a finalement été décisif en inscrivant le si précieux troisième but parisien d'une tête opportuniste aux six mètres qui ne laisse aucune chance à Karl-Johan Johnsson. Une prestation aboutie qui rassure forcément quant à son état de forme et sa disponibilité dès le début de cette deuxième partie de saison.

Edinson Cavani : Maladroit dans le jeu et devant le but, le buteur uruguayen n'était pas dans un grand soir, manquant voire gâchant plusieurs énormes occasions malgré le bon service à chaque fois de ses coéquipiers. Comme toujours volontaire et même altruiste à l'image d'un duel face à Karl-Johan Johnsson où il préfère servir Angel Di Maria plutôt que de frapper directement au but, "El Matador" reste ainsi à 156 buts marqués sous les couleurs parisiennes et voit le fameux record de buts marqués au club actuellement détenu par Zlatan Ibrahimovic continuer de se refuser à lui


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