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PSG/Inter Milan (1-2), les performances individuelles

Publié le mardi 1 août 2023 à 21:48 par Philippe Goguet
Le PSG s'est incliné 2-1 contre l'Inter Milan dans un match qu'il a longtemps dominé puis mené au score. Retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.

Encore une fois dans les buts, Gianluigi Donnarumma a eu un match bien moins animé que les précédents. Il a en revanche encore pris deux buts qu'il est bien difficile de lui reprocher vu les frappes encaissées. Avant ces deux buts de fin de match, il avait été très propre sur les tentatives milanaises. Au pied, il n'a pas fait d'erreur mais n'apparaît pas non plus (encore) comme un joueur à même de relancer proprement son équipe de façon pérenne.

Une défense qui se met en place peu à peu

Sur la droite de la défense, Hakimi a signé un bon début de partie, se montrant notamment tranchant dans les remontées de balle en s'associant à Ugarte et Vitinha, mais il a perdu peu à peu en influence et peine toujours autant à verrouiller son couloir. Dans l'axe, Marquinhos a plutôt signé un match encourageant dans l'ensemble après son très mauvais contre Osaka. Mieux dans les duels, présent dans les airs, cela ressemble un peu à un rebond même si l'attentisme balle au pied est toujours là. Danilo l'a remplacé pour la fin de match et a été en difficulté pour gérer les espaces qui s'ouvraient de partout.

Face à ses anciens partenaires, Milan Skriniar n'a pas été plus élégant que d'habitude mais il a longtemps signé une partie solide, verrouillant bien l'axe de la défense. Visiblement épuisé, la fin a été plus délicate, notamment sur un deuxième but où il semble pouvoir mieux faire. Avec le ballon, il a été simple mais efficace.

Sur la gauche, Lucas Hernandez a encore montré toute sa fiabilité défensive, notamment sur les contres. Ses montées sont rares mais tranchantes. Kurzawa l'a remplacé en fin de partie, il a vite montré son punch offensif du moment mais aussi ses limites défensives, tant individuelles que dans la compréhension des consignes collectives.

Au milieu, la paire Ugarte/Zaïre-Emery a pesé sur le match

Confirmée par Luis Enrique, la paire constituée de Manuel Ugarte et Warren Zaïre-Emery a été une vraie satisfaction. Les deux hommes se répartissent de mieux en mieux les tâches et leurs qualités se complètent bien. Pendant 80 minutes, ils ont même plutôt dominé le réputé entrejeu adverse, ce qui n'est pas rien.

Match après match, Ugarte s'installe et ses qualités défensives sont évidentes, avec une capacité précieuse à récupérer le ballon dans toutes les zones du terrain. Mais lorsque l'Uruguayen parvient à se mettre dans le sens du jeu, à combiner et même à donner des petits ballons en cloche dans la surface adverse, il devient un milieu d'une toute autre dimension. Signe de son impact, l'entrejeu a soudainement eu beaucoup de mal après sa sortie. 

A ses côtés, Zaïre-Emery a été le meilleur Parisien et a longtemps éclaboussé le match de son talent. Présent défensivement pour protéger son arrière-garde en gagnant des duels au physique, il a aussi brillé par sa capacité à remonter le ballon et ses percées balle au pied ont fait très mal à l'adversaire. Il a eu plus de mal sur la fin, se montrant d'ailleurs peu à son avantage sur les buts encaissés, mais a dans l'ensemble sorti un gros match.

Aligné dans le rôle de troisième relayeur un peu plus haut sur le terrain que le binôme, Fabian Ruiz a livré un match à plusieurs visages. Parfois brillant dans la tenue du ballon et capable de se sortir de situations compliquées balle au pied, il a en revanche souvent manqué de tranchant lorsqu'il approchait de la surface adverse, à l'image de ses frappes qui tardent trop à partir. Ndour l'a remplacé sur la fin et l'Italien n'est globalement jamais vraiment entré dans le match, ne pesant d'aucun côté du terrain.

En attaque, quelques éclairs mais trop d'insuffisances en général

Aligné sur le flanc gauche, Carlos Soler a été intéressant en début de match lorsque le PSG parvenait à tenir le ballon haut sur le terrain, étant à deux doigts de signer une jolie passe décisive pour Asensio après avoir déjà joué un corner de façon maline. Lorsque le bloc parisien s'est allongé, il est en revanche devenu totalement inutile, ne parvenant plus à remonter la balle ni à combiner avec ses partenaires. Son manque de vitesse et de percussion est rédhibitoire pour lui lorsqu'il joue sur une aile sans latéral pour prendre le couloir.

Sur le côté opposé, Vitinha avait lui aussi un rôle compliqué et il a longtemps semblé chercher sa place, coincé entre les décrochages d'Asensio et les montées de Hakimi. Il ne l'a jamais vraiment trouvée au final mais n'a jamais hésité à tenter sa chance lorsque l'opportunité se présentait, de quoi marquer un nouveau but splendide sur une frappe de loin remarquablement placée. Sa fin de match en relayeur droit est en revanche décevante, et pas seulement parce qu'il laisse Sensi marquer de près le but du 2-1. Gharbi a fini le match en ailier droit et il n'a pas se mettre en évidence sur ce côté qui ne l'aide pas qu'en obtenant un coup-franc bien placé.

En pointe, Marco Asensio a signé ce qui est probablement son meilleur match avec le PSG sans pour autant briller de façon incroyable. C'est surtout sur quelques gestes et prises de balle que l'ancien du Real a étalé son talent, et surtout la qualité de son pied gauche. Dommage toutefois de trouver le poteau en aussi bonne position. On peut toutefois toujours se demander si ce rôle de fausse pointe est le mieux pour lui. Ekitike l'a remplacé pour la fin de match, il a apporté du mouvement et de la présence mais n'a jamais bien été servi.

L'analyse collective est à retrouver ci-dessous :

NB : Source des images PSG.fr


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