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PSG/Lille (0-0), les performances individuelles

Publié le samedi 13 février 2016 à 21:21 par Iaro
Retour sur les performances individuelles des joueurs parisiens lors de ce triste 0-0 contre le LOSC.

Trapp : La meilleure preuve de la prestation totalement inoffensive des Lillois est le match du portier allemand, qui n'a eu aucun arrêt ou sortie marquante à effectuer. Parfois sollicité à la relance au pied, il a été inégal, comme (trop) souvent dernièrement.

Van der Wiel : Une des meilleures nouvelles de l'après-midi parisien réside dans les 90 minutes complètes disputées par le Néerlandais, de retour de sa crise d'appendicite. Côté football, en revanche, il y a très peu à dire tant il a été tranquille et peu proactif dans son couloir. Son vis-à-vis n'a jamais existé mais c'est à l'image de toute l'animation offensive nordiste. On peut tout juste noter son centre sauvé de façon étrange par Pavard alors que Cavani allait pouvoir reprendre. Défensivement, il a aussi laissé passer pas mal de choses dans son dos.

Marquinhos : Titulaire pour la seconde fois cette semaine, il a fait un match très sérieux, même si, on se répète, la prestation offensive indigente des visiteurs fausse un peu l'analyse. Retenons ses 6 ballons dégagés, record du match pour les parisiens et beaucoup d'application tout du long. Il aurait même pu emporter la décision de la tête en fin de match mais il a tapé plus que pris le ballon. Par rapport à ses prestations très moyennes d'il y a quelques mois, c'est toutefois bien mieux.

David Luiz : L'autre Brésilien de la doublette était l'un des seuls titulaires du jour qui enchaînera avec Chelsea mardi. Il s'est acquitté de sa mission avec son côté folklorique habituel, mais avec envie et tonicité. De ce point de vue, sa contrariété du Vélodrome semble déjà loin et on devrait le retrouver dans sa forme optimale dans trois jours.

Kurzawa : Le jeune latéral gauche parisien a affiché une belle motivation dans son couloir, qu'il a occupé dans une position haute tout au long du match. Intéressant techniquement et précieux au duel, il a encore marqué des points et il a même eu la dernière occasion du soir mais il a été signalé hors-jeu alors que sa tête s'était écrasée sur le poteau d'Enyeama. Il confirme à chaque sortie qu'il reste une doublure qui pourrait bien s'imposer dans un futur très proche vu la consistance de ses matches.

Stambouli : Match après match, l'ancien de Tottenham continue à prendre de l'épaisseur et à soulager son coach dans la rotation du milieu de terrain. On est loin du meilleur d'un Motta mais sa progression dans la construction est bien réelle dernièrement. Mieux, quand il s'est aventuré dans les derniers mètres en fin de match, il a su créer des décalages, signe d'une confiance en hausse.

Pastore : L'Argentin était à nouveau de retour et il a été bien inégal, voire même assez décevant jusqu'à un sursaut en toute fin de première mi-temps. Les restes sont là, la consistance pas encore et sa sortie pour des raisons physiques explique peut-être aussi cette prestation qui ne restera pas dans les mémoires. Averti pour un tacle irrégulier sur Mavuba. Verratti a donc mis le bleu de chauffe dès la 46ème et il a eu davantage d'influence sur le jeu que le sortant avec +50% de ballons disputés, certes dans une position plus basse. On n'a pas encore retrouvé le grand Verratti mais le revoir balle au pied aura déjà fait plaisir à bon nombre de supporters parisiens. À présent, la question de sa titularisation mardi est sur toutes les lèvres et ce même si Blanc a laissé penser qu'il était trop tôt.

Matuidi : Capitaine en l'absence des tauliers, il a clairement joué avec le frein à main, s'aventurant très peu dans son couloir ou même en position haute. Peu d'impact à la récupération, si bien qu'on peut parler d'une prestation plus que neutre mais l'essentiel est qu'il a gardé du jus pour Chelsea. Rabiot, qui sera peut-être le grand perdant du onze de départ de mardi, l'a suppléé pour les dix dernières minutes.

Augustin : Titulaire à la faveur du turnover, le jeune attaquant avait une nouvelle chance de se faire entendre pour les échéances nationales à venir, mais il a loupé le coche. Son bon appel de la 6ème, pas bonifié par son occasion finalement manquée face à Enyeama, restera comme sa seule action véritablement positive du match. Son positionnement inhabituel n'a pas dû l'aider mais il a affiché des lacunes dans la compréhension du jeu et il a perdu des ballons (6, record du PSG juste devant les deux autres offensifs). Le Le placer côté droit ne semble toutefois pas être l'idée du siècle vu ses caractéristiques.

Di Maria : Comme Trapp, David Luiz et Matuidi, l'ancien de Benfica sera aussi là mardi et il s'est lui aussi un peu ménagé. Du moins par bribes car sur certaines accélérations, il a été le principal détonateur de l'attaque parisienne, par ses passes et ses appels. Il a connu son déchet habituel et s'est imposé comme le meilleur offensif du PSG mais sans parvenir cette fois à être décisif, avant de céder sa place à Lucas pour 25 minutes. Le Brésilien aussi a mis de l'intensité et du jus mais sans parvenir à trouver la faille. Lui aussi averti pour un tacle mal maîtrisé.

Cavani : On termine avec le plus beau. On préfère en rire qu'en déprimer mais l'état de mort clinique du meilleur buteur de la saison passée pose un réel problème à l'approche des matchs de C1 qui comptent, alors que le manque de réalisme au haut niveau reste une carence du PSG. Ce soir, il a gâché au moins trois occasions franches, dont l'une, certes sur son pied gauche, face à un but qu'Enyeama avait déserté. Passons sur son apport au jeu proche du néant. L'heure est très grave....


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