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PSG/Lille (3-1), les performances individuelles

Publié le samedi 9 décembre 2017 à 20:23 par Sébastien M.
Le PSG s'est imposé 3-1 face à Lille, à l’issue d’un match tranquillement mené avant de se faire peur sur la fin. Retour sur leurs performances individuelles, au cas par cas.

Areola : A croire que les fins d’année ne lui réussissent pas. Alors qu’il n’avait rien eu à faire — un arrêt simple sur une frappe d’El Ghazi (78e) — le portier international français a enchaîné un sixième match en encaissant au moins un but, son dernier « clean sheet » remontant maintenant au 4 novembre et le déplacement à Angers (5-0). Sa responsabilité sur le but d’El Ghazi n’est toutefois pas engagée mais au final, ce doit être un nouveau match frustrant pour le Titi parisien.

Daniel Alves : Sa titularisation, après son cauchemar munichois, fut une surprise (il faudrait poser la question à Meunier…). Le latéral droit brésilien aurait d’ailleurs pu directement revenir en grâce mais, en bonne position dans la surface suite à un corner joué à deux, il envoyait un ballon facile bien au-dessus (7e). Une maladresse qui a caractérisé sa première mi-temps, avec beaucoup d’imprécisions. Plus tranquille après la pause. Sur le plan défensif, Benzia n’étant pas Ribéry ou Coman, ça s’est beaucoup mieux passé que mardi…

Marquinhos : Son match était sans histoire jusqu’à dix minutes du terme et une relance complètement loupée qui menait au but lillois (83e). Une erreur de concentration qui démontre que le « Marquis » est moins bien depuis quelques matchs. Il a tenté de se rattraper comme il le pouvait en étant au duel avec Ponce (90e+2) puis autoritaire sur le dernier corner, avant même d’être passeur décisif pour Mbappé sur une tête… de ses 20m (90e+3)! 

Kimpembe : Forcément titulaire puisque Thiago Silva est sur le flanc, l’international français a montré une fois de plus qu’il était plus qu’une solution de rechange. Auteur de bonnes interventions face à Pepe (24e), Amadou (37e) ou Ponce (65e), il a surtout le don de défendre en avançant. Solide donc, et même adroit dans la relance.

Berchiche : Si son dernier match à Strasbourg avait été loupé, il a su se reprendre ce soir. Tout du moins défensivement, en se montrant appliqué et solide dans les duels, avec de bons retours, comme celui face à Malcuit (53e). Son apport offensif reste tout du moins faible.

Rabiot : Sa mi-temps à Munich avait fait planer le doute sur la partie défensive de son rôle de milieu défensif. L’adversité n’était évidemment pas la même sur ce match mais Le Duc s’est justement illustré avec son abattage, en témoignent ses 15 ballons gagnés en une mi-temps. Au contraire, il a manqué de précision dans deux passes qui auraient pu être clés puisque les décalages étaient faits (38e, 40e). Touché, a priori, derrière la cuisse, il a été remplacé par Lo Celso à la pause. « El Mono » a d’abord été volontaire à la récupération et plutôt propre dans l’utilisation. Malheureusement pour lui, son tacle désespéré finit comme une passe décisive pour El Ghazi et, trois minutes plus tard, sa volée, sur l’une de ses rares initiatives, n’est pas cadrée. Comme souvent, il manque globalement de personnalité pour espérer un plus grand rôle. 

Verratti : D’entrée, le « Petit hibou » a tenté d’imposer sa patte sur le match. Adroit dans ses ouvertures, toutes les offensives parisiennes partaient de lui. C’était le cas sur le premier but, avec la passe qui faisait le décalage pour Pastore. Le 2-0 venait aussi d’une récupération haute de sa part. Il aurait également pu être passeur décisif pour Mbappé mais la frappe de ce dernier finissait sur le poteau (72e). Au four et au moulin (15 ballons gagnés), il a donné le bon tempo, même si sa prestation d’ensemble peut être ternie par un avertissement (66e), dix minutes après une grosse faute sur Thiago Mendes. 

Pastore : Aligné en tant que numéro 10, Unai Emery lui avait donné les clés. Il en a fait plutôt bon usage avec un but et une avant-dernière passe décisive sur l’ouverture du score. Reste que ses coéquipiers ont d’abord eu du mal à le trouver en bonne position avant que la relation avec Verratti retrouve un peu son lustre. Les romantiques du football mettront en avant son but — quid du positionnement de Maignan ? — et son coup du foulard (44e), tandis que les autres pointeront du doigt son déchet et son influence fluctuante pour être un « vrai » numéro 10. Mais il sera forcément revu à cette position. Remplacé par Nkunku (85e), auteur d’une perte de balle qui aurait pu faire mal (89e). 

Di Maria : Dans une mauvaise passe depuis un moment, « El Fideo » a profité de la suspension de Neymar pour être, malgré tout, de nouveau titularisé. A raison vu son bilan statistique du jour : un but et une passe décisive. Souvent lent dans ses courses ou ses décisions, sa prestation globale est plus mitigée mais on retiendra sa très belle passe sur le but de Pastore (49e), démontrant que son sens du jeu est toujours là. Remplacé à la 69e par Draxler, qui est entré en tant qu’ailier gauche. Signe qu’il a perdu du crédit en tant que milieu relayeur ou simple changement poste pour poste ? 

Cavani : Le Matador a failli faire un match à la Cavani d’antan : invisible pendant quasiment tout le match pour sortir de sa boîte et mettre son petit but. Ce ne fut pas le cas en raison d’un bel arrêt de Maignan (88e), avant de se faire contrer de justesse par la défense lilloise (90e+1). 24 ballons au total, c’est peu, même s'il faut aussi souligner sa belle inspiration sur le second but parisien. 

Mbappé : Le récent 7e au classement du ballon d’or ne réussit pas tout, heureusement diront certains vu son âge, mais que de différences faites !!! D’entrée, de son côté droit, c’est lui qui a centré fort devant le but mais Di Maria se montrait trop attentiste. Bis repetita 25 minutes plus tard et cette fois son centre parfait (alors qu’il était certes hors-jeu à la base) trouvait victorieusement la tête de l’Argentin. Au milieu de deux-trois talonnades et d’accélérations, il faisait le mauvais choix en étant individualiste, dans un angle fermé, sur une relance loupée de Maignan. Il se montrait, par contre, parfaitement collectif sur un amour de ballon pour Pastore (61e) ou sur la grosse occasion de Cavani (88e). Son match était finalement récompensé par un but dans le but vide au prix d’une accélération dont peu ont le secret à la 93e minute.


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