Retour sur les prestations individuelles des joueurs parisiens contre Lille.
Sirigu : Très peu de travail à effectuer avant de sortir précipitamment sur une blessure au talon. Douchez l’a remplacé à la 33ème pour sa deuxième apparition en championnat cette saison et il a été battu sur le seul tir cadré lillois par Basa, sur un corner où il tergiverse avant de ne pas sortir. Finalement sans conséquence et il a passé une après-midi très calme.
Aurier : L’Ivoirien avait commencé très tôt son match puisqu’il était présent en tant que passeur décisif d’un bon centre en retrait sur le 1-0. Parfois gêné par Boufal ensuite, il a souvent impressionné par son autorité dans les duels, remportés en avançant, avant de laisser sa place, sur une blessure à la cuisse, à Van der Wiel. Le Néerlandais a bizarrement concédé le corner du but lillois et il a même pris un carton inutile qui le privera de la réception de Guingamp. Et il n’a pas vraiment séduit par ailleurs.
Marquinhos : Un passage moyen après le quart d’heure où il a été pris sur deux occasions lilloises mais pour le reste, il a été tellement propre et sobre qu’on serait parfois tenté de l’oublier. On l’a très peu vu au cœur d’une après-midi archi-dominée par les locaux. Le souci permanent du placement juste, et de la transmission efficace après avoir récupéré le cuir.
David Luiz : Le Brésilien s’est facilement acquitté du peu de travail défensif à effectuer face à des Lillois vite anesthésiés et on l’a senti désireux d’apporter le surnombre offensif. Suite à une alerte physique autour de la 50ème, on l'a vu grimaçant et très économe de ses courses pendant un quart d’heure, période pendant laquelle il semble marquer Basa d’un peu loin sur le 1-4, mais il a terminé le match sans problème.
Maxwell : Celui qui avait déçu sur la double-confrontation contre Barcelone a tenu à répondre dès la 25ème seconde de jeu en ouvrant le score d’une reprise sans contrôle qui a surpris Enyeama. Propre avec le ballon et jamais pris à défaut sans, il a géré son affaire avec maîtrise, sans doute avant de souffler mardi prochain contre Metz.
Thiago Motta : L’Italien a réalisé une première mi-temps de très grande classe. Souvent oublié par les Dogues dans l’entre-jeu, il est impliqué sur les trois premiers buts et son ouverture sur le 3-0 est parfaitement dosée. Un peu plus quelconque après le repos et il n’a pas toujours remporté ses duels, mais qu’importe, son retour dans l’équipe fut excellent et il a cédé sa place à Rabiot à la 66ème. Le relayeur chevelu est monté en puissance au fil des minutes, d’abord timoré puis plus autoritaire, comme souvent.
Verratti : On ne l’a pas vu sur les buts parisiens mais ça ne veut pas dire que l’Italien a raté son match pour autant. Au contraire, il a régné sur l’entre-jeu avec justesse et intelligence dans ses placements. A l’exception de quelques pertes de balle évitables au retour de la mi-temps, il a été constant et il a laissé la lumière aux autres, après son récital de Barcelone.
Matuidi : Quarante premières minutes difficiles pour l’international tricolore, avec des prises de balles compliquées et des fautes évitables. Il percute bien avant de servir Lavezzi pour le 4-0 et sa seconde période a été mieux dans le ton. On l’a vu dans pas mal des bons coups parisiens de la deuxième période Comme souvent récemment, il a terminé capitaine.
Pastore : L’intelligence des déplacements de l’Argentin entre les lignes a fait saturer le collectif lillois, et l’ancien de Huracan est impliqué sur cinq des six buts de son camp, rien que ça. Ses inspirations des deux premiers buts ont été spécialement importantes pour mettre son camp sur de bons rails, avec un break réalisé en cinq minutes, et il termine avec deux passes décisives, d’excellents relais et une influence constante sur les débats.
Lavezzi : L’Argentin, souvent raillé pour ses maladresses, a bien profité des largesses de l’arrière-garde lillois. Deux buts assez simples pour se mettre en appétit, avant d’aller chercher le pénalty du 5-1 et de réaliser un gros travail personnel sur le dernier but. Dans le jeu, il a constitué un bon appui sur des sorties de balle, dans un début de deuxième période moins bien géré par les siens. Un triplé bon pour la confiance, son premier au PSG.
Cavani : L’Uruguayen aussi était à la fête et, bien aidé par une défense lilloise haute et perméable, il a évolué comme un vrai avant-centre, souvent à la limite du hors-jeu. Un beau piqué sur le 2-1, un décalage intelligent sur le but suivant pour Lavezzi et un pénalty imparable pour terminer sa soirée. Avec un doublé et déjà un but à Nice, son intérim d’Ibrahimovic en pointe dans l’axe en championnat se déroule bien.
