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PSG/Lorient (3-1), les performances individuelles

Publié le samedi 21 mars 2015 à 0:16
Retour sur le match des joueurs parisiens au cas par cas.

Sirigu : Un match neutre pour l’Italien, battu d’une frappe sèche d’Ayew aux 20 mètres sur le but lorientais. Des ballons repoussés bizarrement par ailleurs sur certains tirs mais aussi une très bonne claquette sur un centre dangeureux de Gassama peu avant l’égalisation des visiteurs.

Van der Wiel : Une prestation un peu en deux temps pour le tatoué. Il avait commencé par une première mi-temps poussive, avec un manque de spontanéité qui l’avait handicapé pour conclure ses actions en position haute. Après le repos, il s’est repris en main avec des statistiques défensives très honorables puisqu’il est toujours l’un des deux meilleurs parisiens en termes d’interceptions (4), de dégagements (5) et de ballons contrés (4). Pas encore l’Amérique mais ça reste encourageant au regard de ses derniers matchs.

Thiago Silva : Le Brésilien a encore été bon contre Lorient, vigilant et toujours bien placé pour couper les actions. Il est même à l’origine du but du 1-0 avec une très belle ouverture pour Ibrahimovic. Il sera crucial dans la dernière ligne droite en avril-mai et on espère le retrouver en bon état après les matchs internationaux, alors que les absences de David Luiz et Marquinhos de la sélection brésilienne lui promettent du temps de jeu.

Thiago Motta : Laurent Blanc a plus ou moins innové à ce poste avec l’Italien, positionné en défense centrale pour la deuxième fois de la saison. Le pari a plutôt été gagnant : d’abord, il a pu jouer 90 minutes à ce poste moins contraignant physiquement que le milieu de terrain. Sur le match, l’ancien de l’Inter a peu été pris à défaut, n’hésitant pas à être limite comme sur un contre où il pousse discrètement Mesloub en première période. Il a pris un carton jaune sur l’une de ses fautes et les accélérations d’Ayew l’ont parfois gêné mais il a globalement géré, avec un sans faute à la première relance.

Maxwell : Un match sans histoire pour le Brésilien, propre avec le ballon et souvent bien placé dans son couloir. Revenu des vestiaires dans de belles dispositions, celui qui a prolongé son contrat cette semaine jusqu’en 2016 a profité d’une de ses montées du début de seconde mi-temps pour délivrer un bon centre pour Lavezzi, que l’Argentin n’a pas su cadrer.

Verratti : Positionné devant la défense, l’ancien de Pescara n’a pas toujours eu sa justesse habituelle. Mais il s’est signalé par deux actions indispensables dans des registres différents de ses standards habituels : d’une tête sur sa ligne qui sauve Paris du 1-2 sur un nouveau tir d’Ayew, et d’une maître faute tactique sur Ndong alors qu’un terrible contre Lorientais s’annonçait. Il a d’ailleurs été averti sur cette action et il a terminé le match sur une meilleure image avec son enchaînement récupération-passe décisive sur le troisième but. D’une manière ou d’une autre, incontournable.

Pastore : Encore un qui a fait du bien à son camp, dans la lignée de sa belle forme actuelle. Il a été partout avec ses 136 ballons touchés, et surtout en première mi-temps où ses passes ont fait merveille dans le dos de la défense lorientaise. L’Argentin a obtenu la faute sur le second but et il aurait également dû terminer le match avec une ou deux passes décisives, avec plus de justesse de la part de ses coéquipiers. Moins inspiré quand il était haut sur le terrain par manque de justesse mais quelle activité tout du long.

Matuidi : Aligné dans un milieu à trois avec les deux maillons forts actuels de la création parisienne, l’international français a fait simple. Il a surtout joué pour les autres et on l’a rarement vu dans les bons circuits de passes rouges et bleus. Une prestation quelconque et on espère surtout qu’il sautera un des deux matchs de la quinzaine internationale qui s’annonce.

Lavezzi : Il a très vite compris que les Bretons étaient prenables dans leur dos mais il a gâché toutes ses opportunités, par maladresse comme sur deux magnifiques services de Pastore puis Ibrahimovic, ou sur des hors-jeu. L’histoire se répète match après match pour l’Argentin, jusqu’à son habituelle sortie rapide, alors qu’il disparaissait des débats, pour Rabiot à la 65ème. Il a fallu dix minutes au jeune relayeur parisien pour se mettre dedans, comme souvent, et l’égalisation a semblé le réveiller puisqu’il a été très important dans le pressing parisien, récupérant beaucoup de ballons en avançant et se montrant à son avantage pour combiner avec ses partenaires.

Cavani : Il a plutôt été inspiré dans le jeu et certaines de ses actions auraient mérité meilleur sort, comme ses bons appels, mais il a parfois été oublié par Ibrahimovic. Ce qui interpelle le plus, c’est le peu d’occasions qu’il se créé dernièrement : passée une situation dès la deuxième minute où il a pu chauffer Lecomte d’un tir du gauche, on ne l’a plus revu ensuite en bonne situation. Cela fait six matchs sans marquer pour l’Uruguayen en Ligue 1…

Ibrahimovic : Dans la lignée de sa prestation à Bordeaux, il a été à géométrie variable dans le jeu, quoique beaucoup plus présent dès le début de match. On a retrouvé sa justesse à la passe qu’on croyait perdue cette saison, sur des bons ballons pour Pastore, Cavani et surtout Lavezzi à la 30ème minute d’une talonnade. On l’a aussi vu, parfois, trop gourmand mais son triplé, le deuxième cette saison après Saint-Etienne en août, annihile tout début de critique à son égard, surtout au sein d’un collectif trop peu efficace. On voit à quel point ses futures absences vont peser sur le PSG actuel.


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