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PSG/Lorient (5-0), les performances individuelles

Publié le jeudi 22 décembre 2016 à 2:29 par Max DC
Le PSG s'est très tranquillement imposé 5-0 face à Lorient ce mercredi soir pour finir 2016. Retour sur les performances individuelles des joueurs parisiens au cas par cas.

Trapp : Titularisé à la place d'un Alphone Areola en difficulté récemment, il a su répondre présent et a finalement passé une soirée sans histoire, à l'exception d'un tir cadré peu dangereux en fin de rencontre qu'il a capté sans souci pour assurer le premier clean sheet parisien en décembre, toutes compétitions confondues. En somme, une prestation solide quoique facilitée par le rendement collectif et l'évolution du score ; suffisant pour démarrer dans les buts en janvier ? 

Meunier : Après sa réalisation exceptionnelle en Ligue des Champions, à Bâle, le latéral belge a de nouveau inscrit un superbe but, son premier but en Ligue 1, d'un lob parfaitement placé après un magnifique coup du sombrero. Au-delà de cette ouverture du score, Thomas Meunier a réalisé un prestation en tous points aboutie ; vif dans ses interventions défensives, notamment face à Abdul Majeed Waris, et puissant dans son couloir, il s'impose de plus en plus comme le titulaire du poste à droite de l'arrière-garde parisienne, au moins dans un contexte comme celui du soir.

Marquinhos : Fébrile lors des précédentes sorties bien que non contesté, Marquinhos s'est rassuré sur son état de forme. Solide au duel et concentré à la relance, il s'est surtout signalé par son jeu long, réussissant la plupart de ses ouvertures dont celle pour Lucas, à l'origine du second but parisien avant la mi-temps. 

Thiago Silva : Auteur d'un match complet, loin des standards décevants établis ces dernières semaines, le capitaine parisien s'est offert un but en déviant le ballon au premier poteau sur un corner frappé par Lucas, après moultes tentatives infructueuses lors du match précédent contre Nice. Toutefois, la qualité de sa prestation ne peut se résumer à cette réalisation tant il a été brillant dans ses jaillissements comme en fin de match pour écarter l'une des rares opportunités lorientaises devant Benjamin Jeannot ainsi que précis dans ses passes, n'en manquant aucune, fait suffisamment rare pour être souligné. 

Kurzawa : Moins en vue que son compère à droite, il a relativement peu pesé sur son côté, ne parvenant que trop rarement à combiner dans le couloir gauche avec Nkunku ou Matuidi ni à être décisif dans ses débordements. En délicatesse et perdant énormément de ballons à Guingamp, il s'est cependant rattrapé rendant une copie propre, notamment dans le secteur défensif où il n'a jamais été pris à revers par Sylvain Marveaux.

Thiago Motta : Fortement sollicité dans l'entrejeu puisque réalisant plus de 100 passes en à peine plus d'une heure de jeu, le métronome parisien a pu dicter le rythme de la rencontre, symbole de la maîtrise collective retrouvée du PSG. Appliqué dans ses tâches défensives et précieux pour créer le décalage en cassant le bloc lorientais et en distillant des ouvertures, le plus souvent réussies, Thiago Motta a pu réaliser une partition pleine et efficace malgré des incertitudes liées à son physique. Il a été remplacé par un Grzegorz Krychowiak qui s'est efforcé de jouer simplement et de soutenir tant Verratti que Nkunku à la récupération. 

Verratti : Il est rare de voir un milieu de terrain presser les défenseurs centraux adverses dans le temps additionnel lorsque son équipe mène, il l'est encore plus lorsque cet avantage est aussi net qu'un 5-0. Pourtant, Marco Verratti ne s'est pas économisé, ponctuant ainsi son récital par une formidable et hautement louable détermination à récupérer le ballon le plus haut possible. Passeur décisif pour Lucas grâce à une offrande de près de 50 mètres, il a été omniprésent tout au long du match, touchant finalement 125 ballons. S'il n'a pas pu tous les bonifier et a même connu un certain déchet dans ses transmissions, preuve qu'il n'est probablement pas encore en plein possession de ses moyens physiques, cette volonté de faire la différence dès la première touche de balle et son attachement envers un jeu plus direct sont des évolutions notables compte tenu des constantes critiques quant à sa tendance à ralentir le jeu par la multiplication de touches inutiles. 

Matuidi : Après avoir évolué plus haut sur le terrain lors des deux dernières rencontres de championnat, il a, cette fois-ci, été repositionné aux côtés de Marco Verratti et de Thiago Motta pour former le trident plus habituel du milieu de terrain parisien. Cette complicité s'en est ressentie dans le jeu courant et s'il ne s'est, comme d'habitude, pas montré parfait techniquement, il s'est, en revanche, appliqué pour réussir des centres de qualité, sa transversale pour Meunier se transformant même en passe décisive. Intéressant dans son projection vers l'avant en tant qu'iniateur des contres et utile par sa capacité de harcèlement, il a permis de conserver un bloc compact, apte à récupérer le ballon plus haut sur le terrain. Il a été suppléé par Jonathan Ikoné, auteur d'une entrée discrète. 

Lucas : Très actif au sein de l'animation offensive parisienne et évoluant sur le côté qu'il semble préférer, le Brésilien a été brouillon, rendant ainsi, et d'ailleurs à l'image de sa saison, une copie inaboutie quoique décisive. Passeur décisif puis buteur, il a constamment harcelé l'arrière-garde lorientaise par son placement entre les lignes, ses centres ainsi que des courses tranchantes. Néanmoins, ce tableau, a priori idyllique, est entaché de mauvais choix, de dribbles manqués et d'une réussite très aléatoire dans la recherche de la dernière passe. Frustrant mais porteur d'espoirs. 

Nkunku : Alors qu'il enchaînait une troisième titularisation consécutive en l'espace d'une semaine, le milieu de terrain formé au club a réalisé une prestation intéressante voire convaincante, tout en finesse et en technique. Auteur d'une ouverture magnifique pour Cavani qui obtient ensuite un penalty en étant fauché par Paul Delecroix, Christopher Nkunku s'est essentiellement appliqué à jouer intelligemment et efficacement ; de la sorte, s'il n'a que peu débordé à gauche, il a cherché le surnombre à bon escient, étant d'ailleurs proche d'inscrire son premier but en Ligue 1 sur un centre fuyant de Lucas, finalement dévié de justesse par le portier lorientais. Revenu dans le trio du milieu après la sortie de Matuidi, il a pu davantage orienter le jeu parisien et combiner avec Verratti. 

Cavani : Il n'a touché que 11 ballons dont 5 dans la surface, n'a tenté que 2 tirs pour un but inscrit sur penalty, son dix-huitième de la saison en championnat. Comme souvent, il est bien difficile d'être pleinement élogieux envers l'attaquant uruguayen ; s'il continue de marquer, et cette fois-ci en étant particulièrement opportuniste, de peser sur la défense adverse par ses appels à l'instar du but contre son camp de Zargo Touré qu'il a participé à provoquer, sa participation quasi nulle au jeu collectif le dessert fortement, en témoigne un nombre de passes équivalent à Ikoné, entré en cours de jeu. Remplacé par Jean-Kevin Augustin dont la vivacité et la recherche de la profondeur ont pu faire mal à la charnière bretonne mais qui n'a pu se montrer décisif malgré une tentative de lob astucieuse face au très fébrile Delecroix.


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