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PSG/Metz (3-0), les performances individuelles

Publié le lundi 22 août 2016 à 1:22 par Iaro
Le PSG a largement dominé Metz (3-0) en clôture de la seconde journée de Ligue 1 dans un match avec de nombreuses occasions des deux côtés. Retour sur les prestations des joueurs parisiens au cas par cas.

Trapp : Après la phase d'alternance avec Aréola de la préparation, l'Allemand est bien le titulaire du début de saison et il a réalisé, de loin, sa sortie la plus aboutie en match officiel. On sent encore un fond de fébrilité dans ses prises de balle et ses interventions aériennes, mais sur sa ligne et dans ses sorties au sol, il a fait un sans faute. De très bon arrêts avant et surtout après le repos qui ont maintenu les siens à flot, notamment à 1-0 quand Paris perdait pied, et on dénombre pas moins de 7 arrêts pour lui ce soir, dont une moitié réellement remarquable. Difficile de savoir de quoi sera faite la suite, mais dans un contexte de forte concurrence voulue par Emery, c'est bon à prendre pour lui.

Aurier : Après une préparation d'une belle facture, l'Ivoirien a décidément plus de mal à confirmer en matchs officiels. Encore une sortie moyenne pour le buffle du couloir droit, qui a connu son habituelle activité très haut dans son couloir, mais un manque de précision et trop de prévisibilité dans ses choix dans les 20 derniers mètres l'ont privé d'un apport à la hauteur de son dynamisme. Averti pour un acte d'anti-jeu sur un contre adverse, c'est quand même lui qui décale Lucas sur le 1-0, de quoi ouvrir son compteur statistique cette saison.

David Luiz : Le Brésilien a réussi son match le plus abouti depuis le début de la saison face à Metz, et pour autant tout n'a pas été parfait ce soir. On l'a vu très tôt, dès la 2ème minute, dans ce match sur une combinaison inédite et audacieuse avec Di Maria sur coup franc. 70 minutes plus tard, on le retrouvait encore très près d'être décisif mais cette fois dans sa surface et il a fallu un gros arrêt de Trapp pour que Metz ne revienne pas à 2-1. Ses statistiques du soir (records parisiens d'interceptions et de dégagements) parlent pour lui mais pas de quoi clore le débat de son futur duel avec Marquinhos, loin de là. Reste à savoir s'il sera présent dimanche prochain à Monaco alors qu'il a été touché à l'épaule. 

Kimpembe : A l'inverse, le défenseur central formé au club a semblé légèrement en retrait par rapport à ses deux premiers matchs mais il n'en a pas moins livré une prestation très honnête. L'impression qu'il est le leader de la défense actuelle ne se dissipe pas et s'il a parfois eu du mal à gérer la profondeur, notamment quand Metz poussait à 1-0, il a fait le métier avec une relance d'une belle constance. Son temps de jeu devrait logiquement fondre à partir de septembre mais il donne actuellement toutes les garanties au staff sur son niveau.

Kurzawa : L'ancien Monégasque enchaîne les titularisations et la confiance et, encore une fois, on le retrouve buteur ce soir. Avec trois buts et une passe décisive, il démarre la saison en trombe mais doit toutefois encore travailler sur ses points faibles pour compléter sa panoplie. Très haut dans son couloir, il a parfois eu le tort de se jeter sur ses retours défensifs. Offensivement, il a été très neutre en première mi-temps avant de se montrer, doublant la mise de la tête pour les siens et offrant d'excellents ballons à Di Maria ou Pastore sur des centres en retrait. Encore un bilan positif pour lui.

Thiago Motta : Parfois pointe basse du milieu, parfois en tandem avec Rabiot devant la défense, il a donné le ton d'un bloc parisien agressif à la perte avec des placements très hauts sur le terrain. Il n'a pas perdu un seul ballon et il a pourtant, parfois, opté avec succès pour la passe mi-longue ou le renversement. En revanche, son manque de volume de jeu demeure un problème et on l'a parfois vu loin des action, comme lors du bon quart d'heure messin où il a semblé bien loin de son axe défensif, livré à lui-même sur les contres adverses. A semblé gêner Trapp sur une de ses rares interventions ratées, sans conséquence. Par ailleurs, il s'est montré très dominant dans les duels aériens.

Pastore : L'Argentin est monté en puissance tout au long du premier acte et il a réalisé un nombre important de décalages. Au coeur de son match réussi, sa capacité à redoubler en peu de touches avec Rabiot et surtout Di Maria, avec qui il a régalé le Parc des Princes. Moins en vue au retour des vestiaires avant de reverdir au sein du trio d'attaque, il doit encore gagner en vitesse dans ses conduites pour mener les contres avec plus de tranchant, et il doit au moins cadrer, voire marquer, un de ses deux tirs en bonne position. Ben Arfa l'a remplacé pour dix minutes et comme les autres entrants, il n'a pas brillé.

Rabiot : L'air de rien, le de moins en moins jeune relayeur parisien était encore titulaire et, après un match moyen à Bastia, il a réalisé un gros match ce soir. Omniprésent en première mi-temps, il progresse dans sa capacité à prendre le jeu à son compte et à dépasser sa fonction et on l'a vu impliqué dans des combinaisons supersoniques dans l'entre-jeu. Un peu moins dominant après le repos, et on l'a retrouvé embarqué dans un dribble très risqué devant ses buts avant de sortir, très justement acclamé, à la 72ème pour Matuidi. Dans une situation de concurrence inédite, il a été l'auteur d'une nouvelle entrée moyenne, éprouvant des difficultés à se situer et voulant visiblement se projeter pour exister au sein d'un entre-jeu qui apparaissait plus dans le contrôle à 2-0.

Lucas : Le Brésilien a connu une soirée très paradoxale. Celui qui était annoncé comme remplaçant par les médias était finalement présent mais il a eu les pires peines du monde à trouver le bon registre pendant une heure, alors que les trois autres offensifs étaient de tous les bons coups. En dépit de ce contraste, il s'est signalé par deux bons tirs avant de sortir, et le deuxième a fait mouche alors que Paris multipliait les ratés. Son remplacement à l'heure de jeu sanctionne toutefois une nouvelle sortie délicate et Verratti a donc pu en profiter pour grappiller des minutes de plus. Hargneux à la récupération mais inégal avec le ballon, on l'a vu tenter des frappes dans des positions hautes loin de ses habitudes. Il a été récompensé sur la seconde puisqu'il a inscrit le 3-0 d'un tir très détourné par Riverez, mais il pourrait être dépossédé de son but par la LFP.

Di Maria : Match après match, l'ancien de Rosario s'impose comme le leader offensif du PSG, dans un rôle très axial. Après avoir été présent sur le premier but, il a signé ses 2ème et 3ème passes décisives de la saison ce soir (reste à savoir si la dernière tiendra ou si le but de Verratti sera convertir en CSC) à force d'activité, de prise de risque et de vivacité. Forcément, sa débauche d'énergie lui a parfois ôté de la lucidité dans ses choix ou à la finition, comme sur cette frappe à bout portant à la 66ème sur laquelle il doit conclure. A signaler qu'il donner sa première passe décisive sur un corner bien exécuté mais les précédents ont été bien moins réussis, signe du travail restant à faire sur CPA.

Cavani : Il y a tellement à dire sur le retour à la compétition de l'Uruguayen. Très en vue de par sa disponibilité et sa capacité à se mettre en bonne position, il a en revanche connu une énorme maladresse teintée de malchance, qui l'a empêché d'ouvrir son compteur buts, alors qu'il a eu une dizaine de situations réelles, dont certaines vraiment énormes. On a même le sentiment que le PSG a gagné malgré lui ce soir, tant son manque de réalisme a exaspéré. Le temps presse déjà pour le buteur parisien, sifflé dès la 28ème minute par le Parc, et qui a pris de moins en moins de risque au fil des débats, pas vraiment de quoi rassurer sur sa confiance.


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