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PSG/Monaco (1-1), les performances individuelles

Publié le lundi 30 janvier 2017 à 2:10 par Iaro
Le PSG n'a pu faire mieux que 1-1 face à l'AS Monaco dans ce choc du championnat de L1. Retour sur les performances individuelles des joueurs parisiens au cas par cas.

Trapp : Très sollicité au pied avec un bloc monégasque pressant haut dès les débuts, il a aidé son équipe à ressortir proprement, sans tout réussir mais en incarnant le onzième joueur de champ que le PSG avait voulu attirer en le recrutant à Francfort en 2015. Très bon sur sa ligne, il se blesse musculairement à la 55ème minute et doit laisser sa place à Areola, privant du même coup son coach d'un de ses changements. L'actuel remplaçant au poste de gardien avait fait la rentrée parfaite jusqu'à la 91ème et ce corner qu'il provoque d'une façon très étrange sur un arrêt mal maîtrisé, avant de s'incliner sur un tir de Bernardo Silva, sur lequel il est masqué et malheureux. D'une belle réussite, sa rentrée s'est transformée en nouvelle pièce à conviction pour ses détracteurs.

Meunier : Alors qu'Aurier est rentré de la CAN précipitamment, son entraîneur a maintenu le Belge dans le onze, et grand bien lui en a pris car il a été l'auteur d'un très bon match. Appliqué défensivement à un ballon aérien près où il juge mal la trajectoire, il a bien muselé Lemar. Offensivement, il a été un danger constant et on l'a vu réussir techniquement des enchaînements qui témoignent de sa confiance actuelle. C'est une de ses montées, ponctuée d'un centre, qui amène l'ouverture du score parisienne. Une prestation très aboutie.

Marquinhos : Le Brésilien a vécu une soirée sans grande histoire. Confortablement installé entre Meunier et Silva, deux des meilleurs parisiens du match, il a fait le métier sans trop avoir à forcer face à un duo d'attaquants monégasques peu en vue. On peut en juger qu'il a participé à les museler, mais il a globalement dégagé moins de facilité que son capitaine.

Thiago Silva : Celui que le diffuseur a élu homme du match a effectivement dégagé une grande impression de facilité, en témoigne une double intervention de grande qualité après la demi-heure pour sauver son camp. Peu pris à revers et intéressant (quoique pas toujours précis) dans ses tentatives de jeu long, il a livré une prestation très aboutie sur le plan du jeu. En revanche, l'échec du PSG à maintenir son avantage est aussi, un peu, le sien, en tant que capitaine d'un collectif sur le reculoir jusqu'aux toutes dernières minutes. Il semble en plus dévier très légèrement le tir final de Bernardo Silva, celui du 1-1.

Kurzawa : Celui qui avait été laissé au repos lors des deux derniers matchs du PSG a livré une prestation contrastée. Il a été le recordman des touches de balle du match (89), nouveau signe d'un PSG qui s'appuie beaucoup sur ses latéraux (Meunier termine à 84) dans l'élaboration du jeu. Pour autant, il n'a pas été transcendant dans le jeu et défensivement, il a perdu plusieurs ballons gênants. A son crédit toutefois, et sûrement grâce à la gestion récente de son physique, il a été saignant pendant 90 minutes, et il a mis son punch au service de sa défense avec les records de tacles et d'interceptions des siens. Ca n'a pas empêché son vis-à-vis, Bernardo Silva, de faire un nouveau très bon match...

Thiago Motta : Auteur d'un match moyen, l'Italo-Brésilien a été gêné par l'intensité du pressing adverse et il a souvent joué très bas pour se donner de l'air, coupant ainsi sa relation avec ses deux relayeurs. Il a peiné à dessiner un triangle capable de répondre aux problèmes posé par l'entre-jeu adverse, et à accompagner les siens lors des transitions offensives, sans doute aussi par volonté de contrôler les potentiels contres adverses. Malgré tout ça, il manquera forcément contre Barcelone quand on le compare à ses concurrents potentiels.

Rabiot : On attendait beaucoup de celui qui avait bluffé son monde quand il avait fallu suppléer Verratti lors de l'automne 2015, notamment, mais ce soir, malgré sa progression constante et ses innombrables qualités, il a trop peu pesé. D'abord trop long à enchaîner après sa première touche, il n'a pas apporté ses qualités de percussion balle ou pied ou sa lourde frappe de loin alors que Paris a longtemps peiné par incapacité à dépasser un cadre assez rigide. Il n'a su s'imposer ni comme l'organisateur, ni le déstabilisateur du jeu parisien ce soir.

Matuidi : Ses premières prises de balle, bien orientées et suivies de décisions justes, l'avaient bien lancé, mais il a vite perdu pied. Rapidement mis en échec techniquement, autant par le bloc adverse compact que par son propre niveau, il a largement fait tâche dans le jeu parisien. Le staff lui a visiblement demandé de plus en plus de projections au fil du match, mais son jeu sans ballon n'a rien apporté. Compliqué et un peu inquiétant dans l'optique de Barcelone.

Lucas : En voilà un autre qui n'a probablement pas marqué de points contre le leader du championnat. Transparent pendant trop longtemps, à l'exception d'une belle remise de la tête pour Cavani, il s'est surtout signalé par des fautes bêtes en position basse. Mieux pendant ses vingt dernières minutes mais trop effacé et timoré (une seule perte de balle, c'est trop faible compte tenu de ses forces et de ce que doit être son jeu), il a laissé sa place à un Di Maria revanchard pour la dernière demi-heure. Disponible, volontaire et accrocheur à la récupération, il s'est signalé positivement pour la seconde fois de la semaine. Message reçu par le staff ?

Draxler : Finalement prêt pour le choc, le transfuge de Wolfsburg a d'abord démarré dans un rôle proche de celui d'un faux ailier rentrant sur son pied droit. En difficulté pour construire avec ses partenaires du côté gauche, il a de plus en plus glissé vers l'axe pour combiner avec une palette plus large de joueurs. Globalement, toutes ses interventions des 35-40 premières minutes ont été frappées du sceau de l'aisance technique et il n'a fait que des bons choix, mais son physique l'a rattrapé progressivement et on l'a même vu, lui aussi, concéder une faute inutile dans ses 25 mètres. Il obtiendra quand même le penalty des siens avant de sortir pour Guedes. En jambes et accrocheur, il a manqué de justesse, technique ou dans ses choix, pour être décisif.

Cavani : Inspiré dans sa capacité à se démarquer et à se créer des situations en première mi-temps, il a tenté des choses compliquées, sans réussite. Beaucoup plus effacé, mais aussi très esseulé, après le repos, on l'a souvent vu râler, quand il a été mis hors-jeu ou mal servi par les siens. Il transforme le pénalty parisien et devient ainsi le deuxième meilleur buteur de l'histoire du PSG, dépassant Pauleta, mais ça ne suffira pas aux bonheurs des siens qui craqueront dans le final. Sur l'action, il est fautif, comme d'autres, alors qu'il laisse Bernardo Silva rentrer dans l'axe après sa prise de balle.


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