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PSG/Monaco (5-0), les performances individuelles

Publié le jeudi 27 avril 2017 à 2:17 par Philippe Goguet
Le PSG s'est facilement débarrassé de Monaco en demi-finale de la Coupe de la Ligue (5-0). Retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.

Areola : Alors qu'il n'a touché son premier ballon qu'après 10 minutes, et au pied qui plus est, il va réussir un arrêt aussi déterminant que spectaculaire sur une tête de Diallo quand le score était encore nul et vierge. Plus tranquille par la suite, il va malgré tout se signaler par deux belles interventions en fin de rencontre, tout d'abord sur une frappe de loin bien repoussée puis sur une sortie très autoritaire dans les pieds adverses. Un vrai bon match pour lui.

Meunier : Discret en tout début de rencontre, il commence peu à peu à se montrer dans son couloir droit au bout d'un quart d'heure avec quelques déboulés. Pas toujours génial défensivement, il va en revanche proposer de nombreuses solutions durant l'heure de jeu qu'aura réellement duré le match. Techniquement, il va se montrer très au point même si ses centres ne vont pas souvent trouver preneurs. Il finit tranquille, en partie gêné par sa cheville comme il l'a expliqué.

Marquinhos : A l'image de son équipe, il a démarré de façon bien molle et a failli coûter cher à deux reprises, et coup sur coup. Il se loupe tout d'abord sur une montée finalement contrée et conclue par une intervention décisive de Thiago Silva puis il oublie complètement Diallo dans son dos sur la plus grosse occasion de l'ASM après 20 minutes de jeu. Bien plus saignant et appliqué ensuite, il va se montrer impeccable et propre dans tout ce qu'il fait. Il conclut d'ailleurs sa partie, finalement assez positive, par un but à la dernière minute.

Thiago Silva : Son début de match est surtout marqué par son gros retour sur Valère Germain alors que celui-ci allait se présenter en très bonne position face à Areola. Souverain défensivement durant toute la partie, il va en outre se caracatériser par sa volonté d'impulser du rythme à la relance, ce qui n'est pas forcément toujours courant chez lui. On l'a retrouvé à jouer en une ou deux touches de balle ou encore à allonger le jeu si nécessaire. A noter qu'il a joué une bonne partie de la seconde mi-temps dans l'axe droit, avec Marquinhos à sa gauche, contrairement à d'habitude.

Maxwell : Plus l'arrière gauche brésilien joue, meilleur il est et la constatation est assez folle alors que l'on parle d'un joueur de 35 ans qui a beaucoup enchaîné ces dernières semaines. Très actif en début de match, il va apporter énormément de solutions et se montrer d'une justesse technique toujours aussi admirable. Régulièrement centreur et dangereux, il va arpenter son flanc gauche avec sa classe et sa délicatesse habituelle. La fin de saison se rapproche, la probable fin de Maxwell avec le maillot du PSG avec, et ce genre de prestations ne fait que raviver les regrets de le voir vieillir.

Thiago Motta : Très impliqué à la récupération en début de rencontre, il va aussi se caractériser par des mésententes avec ses partenaires et du déchet dans ses transmissions durant cette partie du match. Une fois lancé, à l'image de son équipe, il va être bien meilleur et sa capacité à distribuer le jeu va faire mal aux jeunes Monégasques, pas habitués à jouer contre un régulateur de cette classe. Il sort vers l'heure de jeu, non sans s'être chauffé avec Valère Germain, et Rabiot l'a remplacé. Le jeune Parisien a vécu un retour tranquille, utile à la récupération mais avec du déchet dans ses transmissions.

Verratti : On l'a d'abord surtout vu utiliser son excellent jeu long, trouvant des partenaires en profondeur dans le dos de la défense à plusieurs reprises, puis le petit Italien s'est reconcentré sur un jeu plus court où il a comme toujours eu une importance capitale. Toujours très actif pour récupérer la balle, on l'a aussi vu aller haut sur le terrain à certaines occasions, pas toujours de façon très heureuse vu ses nombreux dribbles dans des situations où les adversaires étaient parfois trop nombreux. Fait rare, on l'a aussi vu frapper au but, de loin.

Matuidi : Le milieu relayeur a encore été très actif et dans le registre de ses précédents matches, à savoir une participation non négligeable mais pas acharnée à la récupération, un rôle simple et efficace à la construction et beaucoup de projections en profondeur. C'est notamment sur l'une d'elles qu'il marque le troisième but parisien, bien placé au second poteau pour conclure de près. Pour le reste, des hauts et des bas techniquement, donc parfois frustrants.

Di Maria : La dernière finale de la Coupe de la Ligue l'avait vu découper l'équipe première de l'AS Monaco, il a été à peine moins tendre avec l'équipe réserve de la Principauté. Très actif, il est beaucoup parti de son aile droite pour se recentrer et a encore une fois été très décisif. Ses centres ont fait mal et c'est une frappe de loin de sa part mal jugée par De Sanctis qui a débloqué la partie. Plein de jus et inspiré, il a signé un nouveau très bon match, à l'exception de ses coups de pieds arrêtés, rarement dangereux. Remplacé par Lucas pour une grosse dernière demi-heure, le Brésilien a souffert de la comparaison et pratiquement tout loupé, à l'exception de ses prises de balle suivis d'une accélération vers le but. Pour le reste, cela a encore été un festival de mauvais choix.

Draxler : De retour dans le onze de départ, l'Allemand n'a jamais paru en phase avec ses coéquipiers, notamment dans les combinaisons. Plutôt propre techniquement, son incapacité à se mettre dans le même tempo a surpris. Tandis que le PSG récitait une leçon collective aux jeunes Monégasques, il n'a jamais paru spécialement dominant sur son aile et s'est trop souvent compliqué la vie avec des touches de balle et des dribbles superflus. Il marque tout de même un but important, celui de l'ouverture du score, mais c'est bien la chose la plus positive de son match. Peut-être un manque de rythme le concernant.

Cavani: Il a très vite été beaucoup trouvé par ses partenaires, ce qui n'a rien de particulièrement évident dans ce genre de matches, mais n'a pas semblé à l'aise sur ses premiers ballons. Fausse impression, le Matador va se montrer redoutable par la suite. Déjà présent et malin sur l'ouverture du score, il aurait auparavant dû bénéficier d'un penalty mais se rattrape en doublant la mise d'une Madjer parfaitement exécutée. Outre ce but superbe, il va faire vivre un calvaire à la défense adverse par ses innombrables courses. A noter également cette justesse technique qu'on découvre au fur et à mesure de la saison. Remplacé par Guedes, aligné en pointe, un poste qui n'est pas forcément le sien. Son apport aura logiquement été limité mais ses limites technique ont malgré tout été visibles.


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