Retour sur les prestations individuelles des joueurs parisiens contre Montpellier
Sirigu : C'est bien simple, il n'a rien eu à faire et il n'y a donc rien à dire sur son match. A l'exception de deux situations précaires à gérer sur des passes en retrait ratées de Van der Wiel en début de match, dont l'une directement en corner, il a bien dû s'ennuyer.
Van der Wiel :Son match avait mal commencé puisqu'il a mis deux fois son gardien en difficulté sur des passes mal assurées. Il a mieux fini avec deux très bons centres, un sur lequel Ibrahimovic ne plonge pas à l'heure de jeu et un autre pour la tête de Bahebeck plus tard. Comme souvent, il a manqué d'appui avec des Verratti et Lucas très axiaux.
Thiago Silva : Peut-être le meilleur Parisien du match. Il a repris le fil de ses bonnes prestations d'avant Barcelone avec de la concentration et de très belles qualités dans l'anticipation pour casser les embryons d'offensives adverses. Il aurait même pu marquer d'une bonne tête décroisée sur corner après l'heure de jeu, mais Mounier a repoussé.
David Luiz : Pas pris à défaut par des Montpelliérains très défensifs. L'apathie collective de ses coéquipiers a parfois semblé l'agacer et il a multiplié les montées ou les passes longues pour changer le rythme. Avec un impact limité sur le jeu des siens mais sa volonté était bien réelle et elle a eu le mérite d'exister au milieu d'un ensemble déprimant.
Maxwell : Visiblement, la semaine de repos lui a fait du bien puisqu'il a été très tôt en jambes dans son couloir, et une très bonne combinaison avec Ibrahimovic sur une montée dès la dixième minute aurait pu faire mouche. Il a parfois un peu disparu par la suite et il est sorti touché à la 80ème, remplacé par Digne pour la fin du match.
Thiago Motta : Peut-être était-ce par contraste avec le reste des milieux parisiens, mais l'Italien a livré une prestation honorable. Plus impliqué que lors de ses dernières sorties, il a protégé son axe central et il a joué vers l'avant, tant par ses passes que par ses projections. Mais comme son équipe, il a manqué de punch pour changer le rythme.
Verratti :L'Italien, comme souvent recordman de ballons touchés, a beaucoup tenté, mais il a été gêné par son marquage individuel et il a connu un énorme déchet dans ses passes. L'une d'elles aurait tout de même dû être convertie en but par Cavani à la 40ème. Très volontaire pour défendre avec également le record de tacles tentés (7, contre 3 pour ses premiers poursuivants sur cette statistiques), mais ça a surtout traduit son retard au duel.
Matuidi : L'homme invisible de l'entre-jeu parisien. Il a traversé le match comme un fantôme, sans influence que ce soit avec ou sans ballon. Une dernière prestation médiocre pour clôturer une demi-saison du même acabit. Remplacé par Rabiot dès la 65ème, plus actif et qui aurait dû obtenir un pénalty en toute fin de match sur une faute de Deplagne.
Lucas : Le seul facteur de surprise côté parisien, de par ses prises de balles ponctuées de dribbles inspirés et toujours de l'avant. Il n'est pas vraiment en vue sur les rares opportunités parisiennes mais lui aussi aurait pu obtenir un pénalty sur un contact avec El-Kaoutari dans la surface. Il s'est recentré en fin de match, sans grand succès.
Cavani : Encore un dont on n'a pas regretté la sortie prématurée. On ne l'a vu que sur l'excellent décalage de Verratti qu'il foire magistralement d'une merveille de contrôle trop long. Rendez-vous chez le rebouteux, voyage à Pattaya, retour de son ex-femme, on ne sait plus trop quoi inventer pour récupérer l'Uruguayen. Bahebeck l'a remplacé après l'heure de jeu : l'international espoir en voulait mais c'était brouillon et il a mal tiré ses CPA.
Ibrahimovic : Un match dans le registre de sa seconde mi-temps à Guingamp, avec un jeu en pivot à l'économie, qui aurait pu marcher sur un bon une-deux avec Maxwell à la 10ème mais qui a surtout rappelé qu'il ne peut sans doute guère faire mieux dernièrement. Une bonne tentative sur coup franc, joué à ras-de-terre à la 22ème, mais c'est trop maigre.
