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PSG/Montpellier (4-0), les performances individuelles

Publié le samedi 27 janvier 2018 à 21:17 par Sébastien M.
Sur une belle pelouse, le PSG a fait exploser la meilleure défense du championnat en dominant Montpellier (4-0). Retour sur les performances des joueurs parisiens, au cas par cas.

Areola : Les Montpelliérains ont voulu lui manquer de respect, en tirant au but chaque coup franc lointain, mais le Titi parisien a enchaîné un deuxième clean sheet de rang au Parc. Il n’a pas dû énormément s’employer pour cela, même si, pour les stats, il a sorti les trois tirs cadrés, dont celle de Sambia, la plus dangereuse (67e). 

Meunier : Pour la première fois depuis trois mois, le grand latéral belge a pu enchaîner une deuxième titularisation de rang. Hasard ou coïncidence, même si l’absence de Roussillon — d’où la présence de Cozza, dont c’était la première titularisation en L1 — n’y est sûrement pas étrangère, il a réalisé son meilleur match depuis un moment. Passeur décisif pour Di Maria (70e), son apport offensif a été régulier avec de bons centres (21e, 40e, 46e). Seul bémol, son passage autour de la demi-heure de jeu avec plusieurs pertes de balle bizarres.

Thiago Silva : De retour après avoir été mis au repos mercredi en Coupe de France contre Guingamp (4-2), le capitaine parisien n’a néanmoins pu tenir sa place qu’une mi-temps. La faute, a priori, à une gêne ressentie derrière la cuisse. Il avait eu le temps de tranquillement gérer les timides offensives montpelliéraines, face à Sio notamment (24e), et, surtout, d’être à l’origine du 1-0, grâce à une superbe ouverture pour Neymar (11e). Remplacé par Marquinhos, qui, bien que peu dérangé par l’adversité, hormis un tacle devant Ninga (80e), s’est illustré par un manque de justesse dans ses relances. 

Kimpembe : Sa bonne relance, forte et juste, dès la première minute, avait donné le ton. Dominateur dans les duels grâce à sa puissance (42e) ou sa concentration (32e), le défenseur central numéro 3 du club s’est même permis quelques petites fantaisies dans la relance (28e). Son jeu long fut aussi remarqué, comme sa belle transversale pour Di Maria (46e). Le genre de performance capable de faire douter Emery sur ses choix à Madrid ? 

Kurzawa : En cause sur le but vainqueur lyonnais la semaine passée, il y a forcément du mieux… même s’il n’a pas dû rassurer grand monde. Encore. Son apport offensif fut moindre, surtout en comparaison avec Meunier, et il s’est montré souvent limite dans ses duels défensifs. 

Lo Celso : Mine de rien, le “Mono” a enchaîné sa sixième titularisation de rang en L1. Sentinelle comme dernièrement, il a souvent été propre, tout en tentant, parfois, des passes qui font la différence, comme celle pour Meunier (21e). Mieux, il a encore récupéré moult ballons (18, record du match). On l’a aussi vu résister physiquement à des joueurs comme Sambia (28e) et taclé à bon escient, comme sur le ballon en profondeur pour Sio qui aurait pu aller un duel face à Areola (62e). Quelques imprécisions, sur le jeu long et en toute fin de match, mais encore un match bien complet pour le petit Argentin.

Draxler : Positionné en tant que milieu relayeur droit, l’international allemand a failli montrer la voie d'emblée, avec un grand-pont sur Hilton suivi d’un ballon piqué qui n’a malheureusement pas trouvé le cadre (2e). Signe de sa confiance, il a tenté, et réalisé, deux coups du sombrero (11e, 42e) et il s’est fallu, encore une fois, de peu pour qu’il puisse lober Lecomte après un contrôle parfait (13e). Bien plus présent offensivement que défensivement malgré son poste, en raison de la forte possession de balle parisienne, il était encore dans la surface montpelliéraine mais “rentrait” sa tête sur le centre fort de Di Maria (37e). Ses efforts ont été en quelque sorte récompensés avec sa reprise contrée par une main qui amenait le penalty transformé par Neymar (2-0, 40e). Moins présent en deuxième mi-temps, il s’est même distingué par une dangereuse perte de balle où, heureusement, Lo Celso veillait (62e). Visiblement touché au dos, il a été remplacé par Pastore (67e), lequel s’est directement mis en valeur par un bijou de passe de l’extérieur pour Meunier, centreur décisif pour Di Maria (3-0, 70e).

Rabiot : Le Duc a vite été passeur décisif — grâce à un bel appel dans la profondeur suivi d’un centre parfait pour Cavani (1-0, 11e) — signe de son apport offensif, là où son utilisation en tant que relayeur peut parfois prêter à débat. Actif, il a aussi été présent à la récupération, tout en jouant juste. Un match complet en somme. Supplée pour le dernier quart d’heure par Nkunku, auteur, et c’était rare ces derniers temps, d’une entrée intéressante. 

Di Maria : En forme depuis 2018, le "Fideo” a encore régalé. Buteur (70e), à l’origine du quatrième but grâce à une belle passe cachée pour Cavani (82e), il s’est de plus distingué par plusieurs exploits techniques. Le jeune Cozza doit encore regretter l’absence de Roussillon et donc sa première titularisation en Ligue 1. La "MCN” a beaucoup fait parler, Di Maria montre actuellement qu’il est prêt à se hisser à son niveau. 

Cavani : Voilà, c’est fait, le Matador dépasse le grand Ibra et devient le meilleur buteur de l’histoire du club ! Un 157e but qu’il doit à Rabiot (1-0, 11e), après l’avoir recherché, en vain, durant 90 minutes contre Guingamp. Tout le monde, à raison, ne va parler que de ça, mais son offrande du penalty à Neymar puis l’étreinte suivant le but du Brésilien (2-0, 40e) vaut, symboliquement, quasiment autant. De même, sa passe décisive pour le même Neymar, avec un joli piqué devant Lecomte (82e), met fin à toutes les bonnes vielles polémiques. Peut-être mis au courant du pupitre "157” à venir pour fêter son record après le match, aurait-il volontairement loupé son 158e but dans les arrêts de jeu ? Messieurs les journalistes polémistes, à vous de jouer…

Neymar : De retour après son quadruplé, une polémique et deux matchs manqués, le génie brésilien y est allé d’un simple doublé, d’un but injustement refusé et d’une avant-dernière passe. Un retour à la normale en somme pour Neymar, qui en est à 17 buts (et 11 passes décisives) en 16 matchs de Ligue 1 !!! De quoi mériter d’être lui aussi, déjà, dans le livre des records du club en inscrivant le 2000e but de l’histoire du PSG au Parc des Princes. Pour la petite histoire et en réponse au match face à Dijon, le public l’a chaleureusement applaudi sur ce penalty (2-0, 40e). Avant ça, sa passe pour Rabiot avait créé le décalage pour l’ouverture du score et il avait réalisé une superbe ouverture de 40m dans la foulée pour Draxler (13e). Parfois provoqué par Mukiele, auteur de nombreuses fautes, Franck Schneider ne l’a pas tout le temps protégé comme il se doit et va trouver, en plus, le moyen de lui refuser un but pour une main peu visible (74e)… Peu importe, il répondait derrière en poussant dans les filets l’offrande de Cavani (4-0, 82e). 17e but, de quoi revenir fort sur… Cavani et ses 21 unités. Mince, on vient de trouver en avant-première l’une des prochaines polémiques !


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