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PSG/Nancy (1-0), les performances individuelles

Publié le samedi 4 mars 2017 à 21:31 par Iaro
Le PSG a peiné pour battre Nancy ce samedi au Parc des Princes, n'y arrivant que grâce à un penalty tardif de Cavani. Retour sur les performances individuelles des joueurs au cas par cas.

Trapp : On retiendra (aussi) de ce match l'impuissance des Parisiens face au verrou Nancéien pendant 80 minutes, mais quelle aurait été l'issue sans le gros arrêt du portier allemand dès la 18ème minute, à 0-0 ? Ce sera son seul fait d'arme du match, d'importance, mais il a été très tranquille par ailleurs. Tout juste a-t-il été sollicité sur quelques tirs sans danger, qu'il a capté facilement. L'essentiel a été fait, et il a été suppléé par ses poteaux face à Busin alors qu'il était battu.

Aurier : L'Ivoirien, désormais remplaçant officiel à droite, se savait attendu et il a été volontaire sur son côté droit, même si on aurait aimé le voir plus le long de la ligne de touche pour étirer le bloc adverse. Ses meilleures offensives ont trouvé leur conclusion dans la surface lorraine : s'il a d'abord buté sur Chernik, son nouveau dépassement de fonction sera récompensé à la 80ème quand il "gagne" son duel avec le gardien, provoquant un pénalty.

Thiago Silva : Appliqué défensivement, il a parfois cherché à allonger en première mi-temps, et on aurait aimé le voir le faire davantage après le repos dans un PSG facile à lire. Lui aussi a tenté d'apporter le surnombre après l'heure de jeu et ses montées ont contribué à fatiguer les Nancéiens. Vu la configuration du match, il était une arme de poids sur coups de pied arrêtés pour forcer la décision mais face à une défense vigilante, il a toujours été gêné pour reprendre.

Kimpembe : On a retrouvé ce soir au Parc certains des travers de son jeu vus à Niort, cette fois sans pelouse détrempée pour le dédouaner. Pas très à l'aise sur ses premières interventions défensives, il s'est repris progressivement. Avec le ballon, il a eu la volonté de casser le premier rideau adverse à la relance mais il a connu du déchet et il a perdu quelques ballons bêtes. Averti à l'heure de jeu, il a été l'auteur d'un match moyen, mais il a permis à Marquinhos de se reposer.

Kurzawa : L'ancien Monégasque a eu les pires peines du monde à se mettre en position dans les 30 derniers mètres adverses et sa relation technique avec Guedes a été inexistante, ce qui peut se comprendre. Volontaire mais brouillon, son apport a été insuffisant. Défensivement, il a eu du mal à se situer par rapport à son vis-à-vis sur les contres adverses : il a par exemple totalement oublié Hadji dans son dos sur la dernière occasion nancéiene. Un match pénible.

Krychowiak : Relancé à Niort, le Polonais avait une grosse occasion de se relancer mais il a eu les pires peines du monde à exister. Malgré un dernier quart d'heure en progrès dans la récupération du ballon, il a manqué d'épaisseur et de caractère. Matuidi l'a remplacé à la pause, Paris passant en 4-2-3-1, et il a énormément couru (c'était le but), autant pour récupérer le ballon que pour gêner l'adversaire par ses appels. Précieux sans être génial, il a aussi été averti.

Verratti : Suivi de très près au coeur d'un entre-jeu nancéien massif, l'Italien s'est d'abord positionné assez haut. Il a davantage existé quand il a retrouvé sa position plus naturelle, avant de passer devant la défense avec Matuidi après le repos. Ne serait-ce que parce qu'il est crucial dans les phases de conservation, on ne peut pas parler de match raté, mais il n'a pas assez pris ses responsabilités et il n'a presque rien créé, hormis un bon décalage pour Aurier.

Pastore : Un peu à l'inverse, l'Argentin a été hyper-disponible, à la première relance ou en relais plus haut sur le terrain. Il a créé plusieurs situations sur des passes inspirées ou un bon tir de loin, arme trop peu utilisée dans ce type de match par les siens, mais en contre-partie, sa prise de risque permanente, notamment à une touche de balle, a généré son lot de dépossession du ballon. Endurant, il a bien fini mais il a raté une très bonne balle de match à la 87ème.

Lucas : Le Brésilien, homme de confiance d'Emery en Ligue 1, a été vraiment peu en vue. Un très gros rush à la 8ème minute, débuté de son camp et terminé dans la surface adverse, et c'est tout ou presque, et il a eu du mal à exister dans son "half-space". Il n'a pas ménagé ses efforts sans ballon mais il a été remplacé assez anonymement par Draxler pour forcer la décision sur les 20 dernières minutes. Entré à gauche, l'Allemand a lui aussi été très discret.

Guedes : Deuxième titularisation de la semaine pour le Portugais, et c'était même une première en Ligue 1. D'abord intéressant parce qu'incisif dans les rares espaces adverses, il a peu à peu eu tendance à réclamer le ballon dans les pieds, comme la quasi-totalité de ses coéquipiers. Techniquement, il a connu de sérieux ratés sur des remises avant de laisser sa place à Ben Arfa, qui a fait deux grosses différences en quinze minutes (son une-deux avec Aurier sur le but et une ouverture pour Pastore) mais qui a encore perdu trop de ballons.

Cavani : L'ancien Napolitain a longtemps été neutre, dans le meilleur des cas. Très peu impliqué dans le jeu des siens et semblant régulièrement agacé, comme souvent, il a annihilé quelques (rares) contres parisiens par des appels de balle de piètre qualité. Devant les buts, il a stoppé une frappe cadrée de Krychowiak et il a raté deux bonnes occasions, dont une énorme de la tête à la 52ème. Mais c'est lui qui délivre les siens, sur pénalty à 15 minutes de la fin. Dans le contexte de ce match, on s'en contentera.


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