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PSG/Nantes (4-0), les performances individuelles

Publié le dimanche 15 mai 2016 à 22:19 par Philippe Goguet
Le PSG a battu le FC Nantes 4-0 samedi soir, retour (enfin) sur les prestations des joueurs parisiens au cas par cas.

Douchez : Le troisième gardien ne s’est pas loupé pour sa première titularisation de la saison en L1. En début de match, il sort plusieurs parades face à des Nantais bien mieux rentrés dans la rencontre et enlève notamment un ballon de la lucarne d’une belle envolée. Moins sollicité ensuite, ou de façon moins flagrante, il a alors particulièrement assuré dans le jeu aérien avec des prises de balles impeccables sur les très nombreux centres nantais.

Van der Wiel : Le latéral hollandais aura fait une prestation des plus honorables pour sa dernière au Parc des Princes, un match qui résume d’ailleurs très bien ses forces et ses faiblesses. Offensivement, il a souvent proposé et s’est retrouvé quelques fois en excellente position par la qualité de ses appels. En revanche, il a été un peu moins bon dans ses centres et a loupé une belle opportunité, paradoxalement pour faire marquer Zlatan. Défensivement, il a montré par moments une agressivité qu’on ne lui connaissait pas mais aussi quelques lacunes. Remplacé avant la fin par Blanc, il n’a pas eu droit à l’ovation qu’il aurait pu espérer à ce moment-là, mais le public ne l’a pas oublié un peu plus tard dans la soirée. David Luiz a joué les dernières minutes à sa place, sans impact spécialement notable.

Marquinhos : Une nouvelle fois titularisé dans l’axe de la défense aux côtés de Thiago Silva, il a assuré pour cette dernière de la saison en L1 avec plusieurs sauvetages importants quand la défense était très sollicitée. Concentré de bout en bout, il a été un pompier de service de qualité et s’est même offert un joli but de renard pour fêter son 22ème anniversaire. Dans la relance, il a assuré avant tout mais s’est aussi permis quelques passes allongées qui montrent qu’il est capable d’en faire plus.

Thiago Silva : Le capitaine sans son brassard a encore une fois montré qu’il était au-dessus du lot en défense centrale, notamment quand c’était un peu la panique dans la maison rouge et bleue. Peu de fautes, donc pas de carton, beaucoup de bonnes choses, et finalement un nouveau match abouti.

Maxwell : On ne saurait dire s’il fêtait ou pas ses adieux, vraisemblablement non, mais cette dernière de la saison en L1 n’aura pas été une réussite pour Maxwell. A la base de la première grosse occasion nantaise avec une erreur à la relance, fait rarissime pour lui, il a globalement été en souffrance une bonne partie du temps fort nantais. Offensivement, il s’est montré à quelques reprises et a tout fait pour faire marquer son ami Zlatan, sans réussite, mais sans que cela ne soit forcément tout le temps de sa faute.

Thiago Motta : Littéralement submergé en début de match par l’intensité nantaise, il était alors en perdition dans son activité défensive et subissait les vagues jaunes et vertes, sans parvenir à remettre de l’ordre dans le jeu parisien. Quand il a réussi à le faire, c’est en revanche tout le PSG qui est soudainement allé mieux. En seconde période, l’intensité baissant d’un cran, il a retrouvé toute son influence et fait mal aux Canaris avec sa capacité à effacer la première ligne adverse.

Rabiot : Comme Motta, il commence le match sous l’eau en subissant les assauts nantais sans parvenir à avoir un réel impact à la récupération ou à la relance. Placé de façon étrange, un coup à droite de Motta, un coup à sa gauche, il a semblé chercher sa place et son rythme durant tout le match, peut-être aussi fatigué par sa saison. Ses nombreuses fautes, qui lui ont valu un avertissement, montrent d’ailleurs ses difficultés. Remplacé par Matuidi, très tranchant et bien plus impactant à tous les niveaux. Le milieu a même failli marquer d’entrée de jeu et a voulu marquer son territoire en vue de la finale contre l’OM.

Pastore : Absent depuis 15 jours, il a signé un retour éclatant à l’occasion de ce match, conclu par cette délicieuse passe décisive pour Zlatan Ibrahimovic en toute fin de match, comme un joli symbole entre celui qui a porté le PSG version qatari et celui qui devra le faire à l’avenir. Pour le reste, si son activité défensive a été assez modeste, il a éclairé le jeu comme il sait le faire, toujours la tête levée, le corps et l’esprit orientés vers l’avant, prêt à déclencher la passe qui tue. Si elle n’est arrivée qu’à la fin, c’est aussi parce que ses coéquipiers ont régulièrement gâché ses nombreuses offrandes. L’Argentin a régalé autant qu’il a ravivé les regrets de le voir aussi souvent blessé cette saison…

Di Maria : Son match est à découper en deux parties bien distinctes, sa prestation offensive et son apport défensif. Comme le reste des attaquants, son replacement a été des plus minimalistes et la base arrière a fortement souffert d’être autant délaissée. Offensivement, le frêle argentin a en revanche régalé avec sa patte gauche. Outre ses deux passes décisives, on l’a vu plutôt inspiré dans ses dribbles et ses passes.

Lucas : Un début de match assez compliqué qui l’a forcé à surtout défendre vu que Nantes attaquait beaucoup de son côté puis il a pu petit à petit entrer dans la rencontre et commencer à faire des différences balle au pied, même s’il a parfois eu du mal face à Sabaly. Son but avant la pause où il place finalement sa frappe lance réellement son match et il réalise une bonne deuxième période avant de sortir. Remplacé par Cavani, très mobile, mais rarement servi par ses partenaires qui tentaient de faire marquer Zlatan.

Ibrahimovic : L’autoproclamée légende voulait une sortie à sa hauteur et il a réussi sa mission. Apparu ému en début de match, il ne lui faut pourtant pas bien longtemps pour rentrer dans le match et il marque de la poitrine, donc à la Ibra, dès le quart d’heure de jeu. Pas très impliqué dans le jeu, ce qui est rare pour lui, il a ensuite traversé une longue période de déveine devant les buts, en partie aussi car il était rarement bien servi, et Dupé a longtemps cru le priver d’un doublé qui lui offrait un record auquel il tenait visiblement beaucoup. C’est finalement de la tête qu’il y parvient, bien placé dans le dos d’un défenseur, au meilleur des moments. Le boulot étant terminé, il quitte alors le terrain de façon extraordinaire, avec ses enfants dans les bras et l’hymne suédois pour l’accompagner. Ibra s’en est allé et la légende nous manque déjà.


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