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PSG/Nice (2-2), les performances individuelles

Publié le lundi 12 décembre 2016 à 1:45 par Max DC
Le PSG a obtenu un match nul largement mérité face à Nice dimanche soir. Retour sur les performances individuelles des joueurs parisiens au cas par cas.

Areola : Encaissant une nouvelle fois 2 buts sur les 2 premiers tirs cadrés adverses, la série cauchemardesque du portier parisien s'est poursuivie sans qu'il soit nécessairement responsable sur l'une comme l'autre des réalisations niçoises. Néanmoins, et ce malgré des difficultés dans le jeu au pied, Areola a su afficher une concentration nécessaire en fin de rencontre captant notamment la frappe lointaine quoique vicieuse de Mario Balotelli. 

Aurier : S'il est à créditer d'un caviar délivré à Edinson Cavani pour relancer son équipe dès l'entame de la seconde période, le latéral ivoirien a connu une réussite très aléatoire dans ses tentatives de centres, n'en réussissant que 2 sur 14. Parfois bien servi dans le dos de la défense niçoise, il a été un poison permanent pour Dalbert puis Olivier Boscagli mais sa présence physique, notamment dans le repli défensif, ne peut masquer de trop nombreuses pertes de balle en phase de transition.  

Marquinhos : Battu de la tête sur le second but des Aiglons, le jeune brésilien traverse, lui aussi, une zone de turbulences dans une saison jusque là presque parfaite. En retard et perturbé face à la vivacité d'Alassane Pléa, seule pointe du dispositif de Lucien Favre, Marquinhos n'a gagné que trop peu de duels et affiché un manque de sérénité inquiétant pour conclure une semaine noire. 

Thiago Silva : D'abord discret quoiqu'efficace, le capitaine parisien est finalement devancé par Pléa qui double la mise juste avant la mi-temps. Plus rassurant après la pause, il s'est surtout signalé par son impressionnant jeu aérien sur coups de pied arrêtés, à l'image de sa formidable détente occasionnant un coup de tête cependant bien arrêté par Yoan Cardinale, en début de rencontre.

Kurzawa : À l'instar de Serge Aurier, son pendant à droite, l'international français a été trop maladroit au moment de centrer pour être décisif. S'il aurait pu l'être en frappant directement au but, le portier niçois a magnifiquement sorti la reprise puissante et placée de Kurzawa, en première période. Présent offensivement tout au long de la rencontre et précis techniquement, il n'a que rarement été inquiété par les montées de Ricardo Pereira malgré un carton jaune venu sanctionner son excès d'agressivité. Après sa blessure puis sa prestation ratée à Montpellier, l'ancien monégasque signe un retour en forme bienvenu dans la morosité ambiante. 

Krychowiak : S'il a réussi des interventions intelligentes pour empêcher que Nice puisse déployer son jeu direct en transition et s'il a su museler Younès Belhanda, le Polonais se montre bien trop neutre dans le jeu de position. Techniquement limité et incapable de casser les lignes ou de porter le ballon, il tend à devenir un poids voire un frein dans la construction parisienne. Au demeurant, le visage conquérant affiché, sans lui, par ses coéquipiers en seconde mi-temps ne plaidera pas davantage en sa faveur. Il a, en effet, été remplacé à la pause, par Lucas dont le dynamisme et l'explosivité ont permis au PSG d'étouffer le bloc adverse dès la reprise. Bien que toujours présent dans le repli défensif, il a quelque peu disparu en fin de rencontre, souffrant notamment de son positionnement, à gauche, où il ne peut déborder correctement. 

Verratti : Son absence n'était déjà pas anodine lors des deux derniers matchs manqués du PSG, mais, plus encore, sa sortie a constitué le tournant de la rencontre, son équipe affichant son impuissance à enflammer le dernier quart d'heure sans son maître à jouer italien. Très actif dans l'entrejeu avec pas moins de 7 tacles réussis, il a apporté vitesse et liant à un collectif parisien tourmenté ; et s'il n'a pas réussi toutes ses ouvertures en profondeur, il aurait pu être passeur décisif sur l'une d'elles mais Cavani s'est incliné face à la réussite de Cardinale sorti rapidement dans ses pieds. Blessé, il a été suppléé par Hatem Ben Arfa. Agaçant et frustrant face à ses anciens coéquipiers, il a ralenti toute offensive parisienne et bonifié aucun ballon touché, contribuant ainsi à la stérilité collective de la fin de match. 

Thiago Motta : Intéressant dans l'utilisation du ballon, il a été précieux par son jeu long et par la qualité de ses ouvertures en profondeur mais sa faute grossière à l'entrée de la surface a permis à Wylan Cyprien d'ouvrir le score sur coup-franc. Nerveux, notamment face à Belhanda, il a finalement écopé d'un carton jaune mérité. Comme face à Ludogorets, il a semblé court physiquement à partir de l'heure de jeu, ne parvenant plus à assurer la récupération du ballon ni à influer offensivement.  

Di Maria : Malgré sa méforme et un probable manque de confiance, l'Argentin a réalisé une prestation satisfaisante bien loin des standards affichés cette semaine en Ligue des Champions. Disponible et volontaire, son positionnement entre les lignes a considérablement gêné l'arrière-garde niçoise mais il a manqué de réussite tant dans la dernière passe que dans la finition, butant plusieurs fois sur un Cardinale appliqué. Vraiment du mieux mais pas encore le Di Maria de l'an dernier. Remplacé par Thomas Meunier.

Matuidi : Comme lors de la double confrontation face à Arsenal, l'international français a débuté à gauche du trident offensif. S'il n'a pas démérité, participant notamment à bloquer le couloir de Ricardo Pereira et à réaliser un travail conséquent à la récupération, son manque de justesse technique et l'absence de repères à un poste inhabituel ont favorisé le déséquilibre dans l'animation offensive entre son côté gauche et celui de Di Maria. Essentiel pour la stabilité du bloc parisien, il a bien rempli un rôle qu'il pourrait désormais assumer à chaque match important. 

Cavani : Il est presque aussi difficile de critiquer un joueur qui inscrit un doublé salvateur que d'être pleinement comblé par un buteur qui vendange au moins 3 occasions franches. Encore une fois, l'Urugayen a su soigner les statistiques mais, encore une fois, cela ne peut faire oublier les occasions manquées ainsi que l'incapacité de ses partenaires à combiner ou à le trouver dos au but. Touchant autant de ballons en 90 minutes que Ben Arfa, il peut au moins se targuer d'avoir réussi à en bonifier 2. 


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