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PSG/Nice (3-0), les performances individuelles

Publié le samedi 28 octobre 2017 à 0:17 par Iaro
Le PSG s'est imposé 3-0 face à Nice en réussissant une performance pour le moins aboutie. Retour sur les performances individuelles des joueurs parisiens au cas par cas.

Areola : une soirée très tranquille pour le portier formé au club. Il sort bien au devant de Balotelli à la 15ème suite à une remise ratée de Kimpembe, et il boxe sans risque une frappe de Plea à la dernière minute, en corner. Si on ajoute une bonne sortie aérienne sur un autre corner en première mi-temps et un jeu au pied globalement sûr, il a passé une soirée sans difficulté et sans histoire.

D. Alves : son activité a fait beaucoup de bien au PSG et si les deux matchs sont forcément incomparables, on ne peut pas s'empêcher de penser que son activité (138 ballons disputés, record du match) a manqué au Vélodrome dimanche dernier. Autoritaire, il a très souvent rayonné au-delà de son territoire du côté droit, comme sur le troisième but sur lequel on le retrouve dans la surface niçoise pour pousser, avec Di Maria, Dante à la faute. Seul bémol : il a été irrégulier dans ses centres, avec des ballons parfois pas assez enlevés pour trouver preneur.

T. Silva : le capitaine parisien a passé une soirée très tranquille. Il a bien muselé Balotelli avec son partenaire de l'axe, et le peu de dépassement de fonction du milieu niçois combiné aux difficultés de Sneijder lui ont offert beaucoup de situations de surnombre en défense. Il n'a pas eu à forcer son talent et il a profité d'une fin de match à 100% à l'avantage des siens pour pousser certaines remontées de balle jusqu'aux 35 mètres adverses.

Kimpembe : le jeune Parisien a réalisé une prestation en deux temps. D'abord pas assez concentré dans ses interventions, il commet notamment une erreur de jugement à la 15ème minute en n'appuyant pas assez une passe en retrait. Sans conséquence, puisque Aréola est intervenu, mais il a globalement manqué d'application avant de se reprendre après le repos et de revenir à des bases sobres et appliquées. Touché en fin de match, il a serré les dents et a terminé le match malgré tout.

Berchiche : l'ancien de la Real Sociedad n'est pas le technicien de l'année, mais son volume de jeu, son implication et sa dimension physique sont des ingrédients qui parlent pour lui. En progrès dans le volume de jeu, il est parvenu à avoir de l'impact aux deux extrêmes du terrain. Encourageant, même si sa relation avec Mbappé a été inexistante (comme celle entre Kurzawa et Neymar à Marseille il y a cinq jours), la faute, en grande partie, à l'individualisme de l'ancien Monégasque ce soir, et l'Espagnol (qui semble avoir son caractère) n'a pas caché son agacement.

Rabiot : positionné devant la défense, "le Duc" a réalisé une prestation passable. Sa disponibilité et son application sans ballon ne sont pas en cause mais sa difficulté à mettre du rythme dans ses conduites et remontées de balle ont parfois pénalisé la transition offensive. De temps en temps encore un peu facile, il perd un ballon aux vingt mètres plein axe suite à une chandelle sur un contrôle trop large avant de sortir, sans conséquence. Lo Celso a pris sa place poste pour poste devant la défense pour 25 minutes, une première pour lui à ce poste. A 3-0 face à une équipe niçoise désarmée, il n'a pas trop souffert sans ballon. Sa disponibilité pour ses stoppeurs à la relance a été remarquée, et on l'a souvent retrouvé à l'autre extrême du terrain, comme sur une frappe osée qui n'a pas trompé Benitez. Perfectible dans ses choix de passes sur certains contres, il a néanmoins signé une entrée encourageante.

Verratti : comme souvent plaque tournante du jeu parisien dans l'entre-jeu, il a fait parler sa technique et, surtout, il a été l'un des symboles d'un PSG retrouvé au pressing de l'adversaire. Prompt à organiser la riposte à la perte du ballon ou sur les relances adverses dans des zones basses, il a beaucoup couru. S'il rechigne encore à frapper aux abords de la surface, il a été l'un des artisans du succès parisien du soir, et sa relation technique avec Alves côté droit, complétée par l'apport de Di Maria, a été déterminante.

Draxler : Emery insiste avec l'Allemand dans ce rôle de relayeur, et le scénario du match, rapidement rendu simple par l'entame parisienne, a permis à l'ancien de Wolfsburg de passer une soirée dans sa zone de confort. Assez libre et souvent trouvé dans le sens du jeu, il a également apporté sa technique et sa disponibilité a contribué à étirer le bloc niçois. Actif avec ballon et alerte sans, avec plusieurs interceptions (4, record du match) qui ont témoigné de sa concentration, il a réussi sa sortie.

Di Maria : l'Argentin du PSG avait une occasion rare de marquer des points dans un rôle de titulaire et il ne s'est pas fait prier. Double passeur décisif pour Cavani, d'abord sur un corner qui sentait bon les automatismes puis d'une merveille de passe piquée tout autant symbolique de sa relation avec l'Uruguayen, on retiendra encore davantage son activité et sa pugnacité que sa ligne statistique. Un peu moins en vue en seconde période, il a néanmoins signé une prestation concrète dans son rôle de faux ailier droit.

Mbappé : repositionné à gauche avec la suspension de Neymar, l'enfant de Bondy a passé une nouvelle soirée frustrante, après avoir déjà raté son match lors du Classique. Individualiste, forçant trop son jeu alors que plus de simplicité et de sens collectif aurait pu lui permettre de se remettre à l'endroit quand il était à la peine, il s'est à nouveau loupé. Ses dribbles intérieurs à gauche ont vite été compris par la défense adverse et sa soirée a été longue, en dépit de deux bonnes situations dans la surface adverse, pas converties. Pastore, d'abord à gauche puis en fausse pointe, l'a remplacé pour 10 minutes, ses premières depuis fin août avec le PSG.

Cavani : rapidement double buteur, exemplaire dans l'activité au pressing, il a rapidement simplifié le match des siens. Deux buts inscrits dans des registres différents, un de la tête et un après un superbe appel et un dribble long sur le gardien, en font l'un des hommes du soir. Globalement plus impliqué qu'à l'accoutumée dans le jeu, en partie grâce à la présence de Di Maria qui l'a davantage sollicité, il a signé une prestation de qualité. Un Lucas pas très inspiré l'a remplacé pour l'ultime changement parisien.


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