Le PSG a battu Lyon 2-1 en quart de finale de la Coupe de la Ligue dans un match plus compliqué que prévu. Retour sur les prestations des joueurs au cas par cas.
Sirigu : Malgré les doutes qui entourent son avenir au club, le portier transalpin aura réalisé un match solide. Plus convaincant au pied qu’à l’accoutumée et auteur d’une sortie autoritaire dans les pieds de Beauvue en 1ère mi-temps, il ne peut néanmoins empêcher l’égalisation lyonnaise sur une frappe puissante à bout portant de Tolisso.
Van der Wiel : Match très discret du latéral hollandais, qu’on aura peu vu aux avant-postes et qui se sera à plusieurs reprises signalé négativement en défense, par des marquages parfois approximatifs et une passe en retrait mal ajustée en fin de match dont aurait pu profiter Lacazette.
Marquinhos : Après un début de match timide dans l'ombre de son capitaine et compère de la défense centrale, David Luiz, Marquinhos est rapidement monté en puissance, faisant ainsi preuve de beaucoup d'autorité notamment face à Lacazette et aux assauts lyonnais pour égaliser en fin de rencontre. Une prestation solide et donc rassurante quant à sa capacité à répondre présent derrière le duo titulaire.
David Luiz : Performance contrastée du capitaine parisien du jour. Globalement dominant dans les duels, il est cependant retombé dans ses travers à plusieurs reprises avec quelques grossières fautes de concentration, notamment sur des passes a priori anodines. A la relance, le Brésilien a eu tendance à user et à abuser du jeu long, pour un résultat peu probant.
Kurzawa : Relativement effacé en phase offensive à l’instar de son homologue côté droit, l’ex-monégasque aura toutefois fait preuve d’une agressivité défensive appréciable et fait étalage de sa facilité technique sur certaines sorties de balle. Il rate un duel face à Gorgelin mais il confirme une nouvelle fois sa capacité à se procurer des occasions franches, rare pour un latéral.
Stambouli : Compliqué d’analyser le match de l’ancien Montpelliérain, tant sa position et son rôle sur le terrain étaient difficilement lisibles. On l’aura ainsi vu relayeur droit, pointe haute du milieu à 3 et même ailier gauche à l’occasion d’un débordement totalement improbable, mais trop rarement dans position préférentielle devant la défense. Etait-ce une consigne du staff ? On ne ne le saura jamais mais cela donne à l’arrivée une prestation assez facultative et confuse, symptôme du manque de maîtrise inhabituel des Parisiens au milieu. A noter toutefois quelques gestes techniques surprenants de la part du joueur.
Verratti : Lui aussi aura souffert des difficultés parisiennes du soir (« seulement » 51% de possession), peinant à trouver sa position et à s’accorder avec ses compères du milieu à la relance. Sans surprise, le petit Italien aura été nettement meilleur au cœur du temps fort parisien de la 2ème mi-temps, étendant son influence sur le jeu en touchant beaucoup plus de ballons. Dans un jour moyen, il aura quand même donné deux balles de buts à Cavani et Kurzawa, malheureusement pas converties...
Rabiot : Une prestation inégale pour le jeune Parisien ce soir. Peu aidé par la désorganisation flagrante du milieu parisien, il se sera signalé par quelques pertes de balle évitables et dangereuses, principalement en 1ère mi-temps, et deux oublis de marquage sur corner lyonnais, dont l’un, fatal, entraînera le but de Tolisso. Il a cependant haussé son niveau de jeu après la pause, tant sur le plan technique que physique, à l’image d’une belle récupération haute débouchant sur une frappe de Cavani en 2ème mi-temps.
Pastore : Pour son grand retour comme titulaire après près de deux mois d’absence, le meneur argentin aura rendu une copie très honorable. Si certaines pertes de balle évitables, qui étaient devenues très inhabituelles avant sa blessure, sont à regretter, on préférera retenir sa disponibilité entre les lignes et quelques très belles inspirations comme ce décalage pour Lucas en fin de match. Charge à lui à présent de retrouver de la continuité dans sa performance tout au long des 90 minutes.
Cavani : Deux jours après le nouvel épisode du « Malaise Cavani », alimenté par les révélations du journal L’Equipe, confirmées en conférence de presse par Laurent Blanc, c’est peu dire qu’El Matador était attendu. De retour comme titulaire à la pointe de l’attaque parisienne, l’attaquant uruguayen aura livré une prestation relativement quelconque. Difficilement trouvable par ses partenaires malgré des appels intéressants, il n’aura pas su profiter de la défense relativement haute des lyonnais en étant signalé plusieurs fois hors-jeu. En somme, pas de quoi convaincre son entraîneur de bousculer un système qui « n’exploite pas 100% de ses qualités ».
Lavezzi : Très actif en début de match avec une multitude d’appels dans le dos de la défense lyonnaise, El Pocho se sera rapidement éteint, payant une nouvelle fois une condition physique suspecte. Des approximations techniques et aucune différence balle au pied, certes, mais ce sont peut-être les entrées spectaculaires de Di Maria et Lucas qui en disent le plus, par contraste, sur la pauvreté de sa prestation.
Di Maria : Que dire, si ce n’est qu’un mois après la réception de Saint-Etienne, il a une nouvelle fois changé l’issue d’un match à élimination directe, mais plus encore le visage même du PSG. Sa percussion et sa vitesse balle au pied sont des menaces constantes qui le rendent inarrêtable en contre-attaque. L’OL est l’énième équipe à en faire les frais ces dernières années.
Lucas : L’ailier brésilien qui profite d’une entrée en jeu pour apporter sa vitesse et sa qualité de dribbles et, accessoirement, soigner ses stats, cela commence à devenir une habitude qui n’est pas pour nous déplaire. Jamais plus à l’aise que dans une configuration où le PSG a de l’espace pour contre-attaquer.
