Le PSG a dominé l'Olympique Lyonnais sans trembler ce mercredi soir (3-0), retour sur les prestations individuelles des joueurs parisiens.
Sirigu : De retour dans le onze de départ en ce mercredi de Coupe de France, l'ancien de Palerme a fait son match, avec une claquette sur une sortie en début de match et un arrêt salvateur sur un tir bien placé par Cornet avant le repos. Plus rien à effectuer de difficile ou presque ensuite mais il n'a pas laissé passer sa chance de s'illustrer sur le peu de situations chaudes qu'il a eu à gérer. Au pied, par contre, il a été plus inégal dès qu'il a cherché à allonger le jeu.
Aurier : Les matchs se suivent et l'Ivoirien, systématiquement parmi les titulaires alors que Van der Wiel finit de soigner sa crise d'appendicite, étonne par la régularité de ses performances. Très dominant dans les duels face à Cornet, il a commencé à faire souffrir les Lyonnais par ses montées après le repos et sur l'une d'elles, il sert parfaitement Ibra pour le 2-0 après une bonne course. Encore un match consistant et on cherche toujours les limites de l'ancien Toulousain. Remplacé par Matuidi pour la toute fin de match.
Marquinhos : La presse avait relaté un mécontentement du jeune Brésilien suite à l'épisode de la vraie-fausse sortie de David Luiz à Marseille dimanche et cette fois, il était bien présent en défense. Il a assuré l'essentiel, avec beaucoup de propreté dans ses relances et alors qu'il a beaucoup été sollicité dans des positions basses à la construction en première période. Il a également participé à éteindre un faible Lacazette. Propre et sûr. A noter également sa superbe ouverture sur Lucas pour l'ouverture du score.
Thiago Silva : Pour sa troisième titularisation d'affilée, le capitaine a confirmé qu'il est en grande forme, en plus d'accumuler les minutes de présence sur le terrain. Encore une fois très précieux, surtout dans la première demi-heure pour assécher les rares vagues lyonnaises, il a continué dans son registre au fil du match. Il aurait pu inscrire un but avant la mi-temps sur corner mais il a raté son saut et sa tête. Pas de quoi ternir une nouvelle belle soirée pour autant.
Maxwell : Pour terminer de brosser le tableau d'une défense impeccable ce soir, l'ancien de l'Inter n'a rien laissé aux Lyonnais et il a réalisé une prestation de classe, dans la lignée de sa déjà belle sortie à Marseille trois jours plus tôt. Propre dans la conservation, il a fait mal dans la dernière demi-heure avec déjà une alerte sur un bon appel puis un centre en direction d'Ibra avant l'ouverture du score et une présence sur les actions des deux derniers buts, dont un bon centre pour Rabiot sur le 3-0. De quoi souffler l'esprit libre samedi avant Chelsea.
Thiago Motta : On change de ligne et les satisfactions sont plus rares au milieu de terrain. On a retrouvé le Motta peu fringant du Vélodrome, très limite sur certaines passes rendues aux Lyonnais dans ses 35 derniers mètres et particulièrement peu impliqué dans les duels. Gestion de sa part avant l'Europe ou difficultés ? La seconde période parisienne a été bien meilleure, et la sienne (un peu) aussi mais on peine à dire quel facteur fut à l'origine de l'autre. A cédé sa place à David Luiz, d'abord dans une position de milieu devant la défense avant de passer à l'arrière, en free style, pour le dernier quart d'heure. Il prend en revanche un carton bien évitable.
Stambouli : Sans doute le Parisien le plus satisfaisant de l'entre-jeu mais c'est plutôt par élimination que parce qu'il nous a éblouis. Lui aussi a connu des pertes de balle, qu'il a compensées par une activité au duel supérieure à celle de ses compères du milieu et il fut l'un des seuls à trouver ses attaquants dans les intervalles. Une bonne nouvelle alors que cette corde manque encore à son arc, dans la même veine que sa frappe cadrée en bonne position peu avant le 1-0. Globalement dans le ton sans être tonitruant ni décisif, ce qui lui manque encore.
Rabiot : Son but de fin de match, joliment inscrit mais en position de hors-jeu, altère quelque peu l'évaluation de sa prestation. "Altère" car il a encore connu les pires difficultés à se mettre dans le bain, passant notamment un premier quart de match désastreux. Vingt minutes au cours desquelles il a presque tout raté avant de simplement commencer à faire le minimum, au moins avec le ballon. Il n'a ajouté la dimension athlétique à sa performance qu'en toute fin de partie en commençant à récupérer des ballons alors que le match était plié. Simple problème de retard à l'allumage ou véritables difficultés de fond actuellement ?
Lucas : Le Brésilien avait une deuxième chance après son très pénible Classique quelques jours auparavant et il l'a bien saisie. Il a été le meilleur parisien de la première heure, rendant la vie impossible à Morel par ses changements de rythme et il aurait dû être crédité d'une passe décisive à la demi-heure sans la maladresse de Cavani. C'est sur l'autre aile, la gauche qu'il a changé le cours du match à l'issue d'une action bien menée, offrant l'ouverture du score à Zlatan. Le détonateur, et il s'est amusé dans les espaces en fin de match, sans parvenir à alourdir sa note personnelle, le poteau l'ayant privé du 4-0.
Cavani : Nouvelle chance de changer le cours des évènements pour l'ancien de Naples et il a encore déçu. Pour tenter de lui trouver des circonstances atténuantes, il ne sait définitivement plus jouer à ce poste de faux ailier gauche, en témoignent ses appels et son jeu en remises dénués de sens. Entre passes en retrait et ballons perdus dans le tiers gauche du terrain, il a erré comme une âme en peine et a goinfré sa seule occasion de briller à la 33ème, seul face à Lopes. En dépit des blessures et de la forme encore un peu aléatoire de Lucas, il n'a jamais semblé aussi loin du onze de départ.
Ibrahimovic : Le géant du PSG a peiné à exister pendant une grosse mi-temps. Alors qu'il n'était que très peu impliqué dans le jeu, il a cette fois peu dézoné et a attendu son heure, autour de la 55ème, pour véritablement débuter son match, jusqu'à son ouverture du score quelques minutes plus tard. La qualité de ses déplacements l'a encore mis dans une très bonne position pour enfoncer le clou et comme à Marseille, sans avoir été omniprésent ou archi-dominant dans le jeu, on sait encore qui remercier au moment de tirer les bilans. Sorti avant le triplé, un Di Maria bien en jambes lui a succédé pour vingt minutes.
