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PSG/OL (4-1, TDC), les performances individuelles

Publié le dimanche 7 août 2016 à 1:34 par Philippe Goguet
Le PSG a conservé son Trophée des Champions en balayant littéralement l'Olympique Lyonnais (4-1). Retour sur les prestations des joueurs parisiens, au cas par cas.

Trapp : La surprise du jour a bien mal commencé sa rencontre avec une faute de main sur une frappe de Morel mais, dans son malheur, il est sauvé du but par le hors-jeu de Fekir qui avait bien suivi. Cette action semble lui faire perdre toute confiance en lui et cela se ressent alors dans son jeu au pied, très fébrile. En retard sur la volée de Lacazette qui s'écrase sur son poteau, il se reprend petit à petit, se montrant notamment propre sur une frappe de Cornet avant la pause puis impeccable après le repos. L'impression générale laissée reste tout de même très moyenne et c'est un des rares à ne pas avoir marqué de points.

Kurzawa : L'arrière latéral s'est montré face à l'OL, et beaucoup. Il commence sa rencontre par une superbe passe décisive pour Pastore sur l'ouverture du score, son centre trouvant d'ailleurs presque Di Maria au point de penalty avant Pastore. Il sera pratiquement aussi tranchant offensivement toute la soirée et va même compléter cette passe décisive d'un but d'attaquant suite à un appel en profondeur bien vu. Défensivement, il a globalement été présent mais a parfois laissé un peu de place à son vis à vis. Sur la volée de Lacazette qui touche le poteau, Kurzawa le laisse par exemple libre. Cela n'altère qu'à peine sa très bonne prestation globale. Maxwell l'a remplacé pour le dernier quart d'heure, le temps de montrer sa technique toujours aussi propre.

Kimpembe : Très sollicité d'entrée avec le bon début de match lyonnais (au moins d'un point de vue offensif), il enchaîne alors les bonnes interventions et fait preuve d'une grosse présence très appréciée. L'adversité baissant petit à petit au fur et à mesure que le score montait, il est moins sollicité défensivement mais continue à se montrer performant dans ce domaine. Il peut en revanche se permettre quelques sorties de balle assez ravageuses qui complètent son très gros match du jour.

David Luiz : Son début de match est moyen pour ne pas dire pire et il enchaîne les placements douteux, avec des sorties de sa défense qui semblent particulièrement inappropriées. Petit à petit, il entre toutefois dans son match et se montre alors bien plus solide, parvenant notamment à imprimer sur les Lyonnais son impact physique, parfois de façon très sauvage. Après la pause, il continue sur la même voie, se signalant notamment par un gros retour sur un centre dangereux. Il s'est aussi mis en valeur sur une excellente ouverture pour Di Maria juste après la pause. Remplacé par Meunier, pas vraiment sollicité.

Aurier : Son début de match va vite résumer la prestation du latéral droit ivoirien en général : Aurier se montre solide, notamment dans les duels où son impact est important, et très présent dans son couloir pour amener le danger. Malheureusement, il va avoir un déchet terrible dans les centres puisque strictement aucun ne va arriver à destination, ce qui est plutôt gênant. Après l'entrée de Meunier, Aurier coulisse dans l'axe pour le dernier quart d'heure, s'y montrant un peu moins convaincant que sur le côté.

Thiago Motta : Capitaine d'un soir, il connaît un début de match très compliqué où il semble dépassé par le rythme. Très peu en vue défensivement, il se signale seulement sur quelques passes vers l'avant qui font mal et lancent des contres. Comme David Luiz, la baisse d'intensité lyonnaise lui fait beaucoup de bien et il se montre alors soudainement beaucoup plus utile avec un vrai apport défensif, notamment sur plusieurs interventions judicieuses, et toujours juste dans les passes. En seconde période, il s'est amusé avec le milieu lyonnais, particulièrement quand son compère Verratti est entré en jeu.

Stambouli : Aligné sur la même ligne que Thiago Motta, il a été des plus utiles en début de match quand l'Italien peinait à exister. A ce moment-là, Stambouli assurait à la récupération et multipliait les courses pour boucher des trous. Moins en vue par la suite, il a toujours été très généreux, même s'il fut parfois un peu vite éliminé sur des dribbles adverses. Dans l'orientation du jeu, il s'est évertué à jouer simple, sans prendre de risques, même si on l'a aussi vu réussir quelques renversements intéressants. Du bon Stambouli au final, utile, généreux et au service des autres pour leur permettre de briller.

Pastore : Situé un peu plus haut que lors des matches précédents, il a montré d'entrée de jeu qu'il était à l'aise et dans le rythme, notamment avec une justesse technique de tout premier ordre. Son ouverture du score est logique et il va continuer dans le même sens durant toute la rencontre. Porté par ses inspirations, il va faire jouer ses coéquipiers de façon pertinente de bout en bout, en attestent ses deux passes décisives, et ses quelques initatives personnelles auront été la plupart du temps couronnées de succès, à l'exception de ce lob mal exécuté devant Lopes quand Ben Arfa avait le but ouvert à côté de lui...

Lucas : Il commence sa rencontre comme un boulet de canon avec une grosse percée balle au pied dès la 2ème minute puis double la mise en reprenant un centre grâce à son placement adéquat dans les 6m. Problème, ses 20 premières minutes seront ses meilleures et il aura ensuite eu régulièrement du mal à exister. Ses partenaires l'ont bien trouvé à quelques reprises mais ce ne sera pas forcément dans des zones où il peut se montrer intéressant ou décisif. Il faut tout de même noter une belle entente avec Aurier, Lucas décalant régulièrement l'Ivoirien. Défensivement, il a fait le boulot mais il reste l'offensif le moins convaincant du soir malgré tout.

Di Maria : Pas spécialement voire pas du tout convaincant durant la préparation, l'Argentin a subitement retrouvé son niveau ce soir, en même temps que ses jambes de feu. Intenable sur son aile, il s'est aussi montré régulièrement génial dans ses initiatives, à l'image de ces lobs : le premier du milieu de terrain sauvé par Lopes puis le second du côté de la surface qui s'est écrasé sur la barre. En plus des nombreuses différences individuelles qu'il a fait dès qu'il a pu, il s'est signalé par de nombreux décalages intéressants, que ce soit par des passes vers l'avant ou par des centres bien vus. Un très gros match pour El Fideo, homme du match loin d'être illogique. Il a été remplacé par un Verratti de retour pour le dernier quart du match. Positionné en 10, le petit Italien a beaucoup touché le ballon pour ce retour à la compétition mais il est logiquement apparu à la recherche de sensations.

Ben Arfa : Seul en pointe, un rôle qui n'est pas le meilleur pour lui, il est tout d'abord invisible en début de match puis sort de sa boîte pour décaler superbement Kurzawa sur l'ouverture du score. Combatif devant mais mal ou peu servi, il est également un peu mangé dans les duels en général par la physique charnière adverse. Ceux-ci vont lui laisser un brin de liberté et il en profite immédiatement pour marquer un but imparable. En seconde période, on le retrouve plus libre et plus dribbleur mais il ne parvient pas à se montrer une nouvelle fois décisif. Ben Arfa signe malgré tout son meilleur match avec le PSG.


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