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PSG/OM (0-0), les performances individuelles

Publié le lundi 24 octobre 2016 à 1:26 par Philippe Goguet
Le PSG n'a pu faire mieux que 0-0 face à l'OM malgré une très grosse possession de balle. Retour sur le match des Parisiens au cas par cas.

Aréola : Marseille n'a effectué aucun tir (cadré ou non), une première en dix ans de Ligue 1 française, et forcément le portier parisien a passé une soirée très, très tranquille. Alerte pour sortir dans sa surface sur des balles en profondeur adverses en première mi-temps, il a bien dû s'ennuyer par la suite.

Aurier : En un contre un tout du long avec Bedimo dans son couloir, l'Ivoirien a oeuvré pour mettre le Camerounais en échec. Généralement saignant contre l'OM, le natif de Sevran a beaucoup proposé dans son couloir et a été impliqué dans plusieurs situations parisiennes (tir du gauche capté par Pelé en fin de première période, bon centre au cordeau pour Cavani à la 71ème). Actif, généreux mais parfois dominé au duel, signe d'un physique encore à parfaire, il n'a pas connu de réussite dans ses initiatives.

Marquinhos : On commençait à prendre l'habitude de voir l'ancien de l'AS Rome enfiler l'habit de patron de la défense cette saison mais c'était sans compter sur le retour en grâce de son compatriote ce soir. Pour autant, "Marqui" a été propre à l'exception d'un contre Marseillais à l'heure de jeu sur lequel il sort un peu à contre-temps sur le porteur, mais le capitaine veillait. Face à des visiteurs très prudents, il a peu eu à s'employer mais il a été propre, y compris à la relance.

Thiago Silva : Enfin, le "Monstre" a mis les mains dans le cambouis et a renoué avec l'implication et la supériorité qu'on lui connaissait. Très présent dans l'orientation du jeu et le replacement des siens, il a été omniprésent dans les duels aériens et surtout, il a soulagé son camp grâce à ses excellents placements, son sens du jeu permettant de couper court aux rares incursions adverses en deuxième période. L'avenir dira si l'ancien de l'AC Milan a choisi son match ou s'il est sur le chemin du retour à son meilleur niveau.

Maxwell : Celui dont Emery louait l'implication cette semaine dans la presse a été préféré à Kurzawa. Choix lié à l'adversaire ou volonté de faire vivre une concurrence insuffisante dans le PSG actuel, toujours est-il qu'il a globalement contenu Sakaï, qui lui faisait face dans son couloir. D'abord assez haut dans son couloir et combinant bien avec ses partenaires, on l'a moins vu au fil du match, même s'il aurait pu marquer d'un tir du droit hors cadre à la 81ème.

Thiago Motta : Incertain jusqu'à la veille du match, il a finalement tenu sa place devant la défense. Il a été l'auteur d'un match quelconque, très sobre dans l'utilisation du ballon avant de faiblir en fin de match, et surtout incapable de changer de rythme. Tour à tour plus bas que ses deux défenseurs centraux ou pressant haut, on aurait aimé voir l'ancien de l'Inter Milan plus proche de l'axe de sa défense sur les contres adverses. Ben Arfa l'a remplacé pour dix minutes, son entrée dessinant un 4-2-3-1 au sein duquel il a beaucoup provoqué, avec de la réussite puisqu'il a gratté deux bonnes fautes (dont une qu'il a gâché tout seul en jouant très mal le coup franc), mais dans un registre très soliste.

Verratti : De sa soirée, on retiendra probablement plus sa sortie pleine d'incompréhension, avant même l'heure de jeu, que le contenu de son match. Volontaire et omniprésent dans le jeu, il a peiné à créer des décalages et son jeu long n'a pas fait mouche. Son bilan est assez maigre et Lassana Diarra, avec qui il a souvent été au duel, lui a donné du fil à retordre. Matuidi l'a remplacé à la 59ème et il a immédiatement apporté l'occupation des espaces qui manquait aux siens, dès son premier ballon. Il a même offert ce qui aurait dû être la passe décisive du match à Cavani, mais l'Uruguayen a gâché. Rien de miraculeux mais sa mobilité a pesé sur la défense.

Rabiot : Emery l'a récompensé de son bon début de saison et de sa grande prestation contre Bâle en le maintenant dans le onze de départ. Il n'a qu'à moitié saisi sa chance, se montrant incapable de peser dans les trente derniers mètres alors que le match était bloqué face à des Olympiens recroquevillés. Propre techniquement, présent au duel et capable d'accélérations précieuses, on attendait néanmoins plus de lui et le match va continuer au milieu de terrain.

Lucas : Ses premières prises de balle laissaient présager une soirée réussie pour le Brésilien mais il n'en a rien été. Festival de ballons perdus (8, record du match, et de loin), difficultés à exister dans ce fameux half-space droit qui lui sied si mal et surtout, terrible manque de présence sur les bonnes situations parisiennes, le bilan est lourd pour l'ancien de Sao Paulo. Peut-être a-t-il besoin de souffler, lui qui enchaîne les titularisations faute de concurrence.

Di Maria : On était en droit d'espérer que son but contre Bâle, le premier de la saison, le libère, mais il n'en a rien été. Très impliqué dans la construction et notamment dans les combinaisons côté gauche, il a hélas connu un déchet fou, entre imprécision technique et choix systématique de la prise de risque. Une bonne transmission aérienne pour Cavani, deux frappes sans réussite qu'il a au moins eu le mérite de tenter alors que les siens se dirigeaient vers un 0-0 inéluctable, et c'est presque tout. Lui aussi semble fatiguer avec la répétition des matchs, avec Paris et l'Argentine. Jesé l'a suppléé à la 75ème. Très dynamique les cinq premières minutes, on l'a ensuite beaucoup moins remarqué.

Cavani : L'Uruguayen a beau être le meilleur réalisateur d'Europe, il n'est pour autant pas (encore ?) le maître de la régularité. L'impression que son pied tremble lors des grandes échéances progresse, alors qu'il avait déjà flanché contre Monaco et Arsenal (même s'il avait marqué en ces deux occasions). Ce soir, il a manqué deux bonnes opportunités de la tête sur coups-franc, mais c'est surtout son énorme raté, en position idéale suite à un centre de Matuidi, qu'on retiendra. Il aurait pu obtenir un pénalty logique en fin de premier acte mais il joue mal le coup en tombant trop tôt. Dommage, Edinson, comme un refrain...


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