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PSG/OM (4-0), les performances individuelles

Publié le lundi 25 septembre 2023 à 2:06 par Philippe Goguet
Le PSG a littéralement balayé l'OM à l'occasion de la 6e journée de Ligue 1, avec deux mi-temps pleines et réussies. Retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.

Donnarumma : Le gardien parisien n'a eu strictement aucun arrêt à faire, la seule réelle occasion adverse n'étant pas cadrée, et son match se résume à quelques prises de balle facile sur des ballons aériens. Au pied, il a assuré, parvenant régulièrement à relancer rapidement pour s'éviter le pressing adverse.

Hakimi : Le latéral marocain n'en finit plus de briller sur son aile droite et il a encore été étincelant, forcément d'un point de vue offensif. Son coup-franc superbe pour ouvrir le score a fait basculer le match et c'est encore une de ses frappes qui amène le deuxième but. Cette action, entre positionnement intérieur et menace offensive, résume d'ailleurs assez bien sa soirée et sa forme du moment. Son entente avec Dembélé côté droit est létale pour l'adversaire, à l'image du troisième but qu'il lance, et bon nombre d'occasions sont venues de là. Défensivement, il a à peine été sollicité.

Mukiele l'a remplacé pour la fin de partie, profitant d'un bon match pour revenir au terrain après six mois et demi d'absence.

Marquinhos : Le capitaine parisien enchaîne lui aussi les bonnes prestations et il est revenu à un excellent niveau. Il n'a rien laissé passer dans sa surface, revenant avec à-propos devant Vitinha, et il a intercepté bon nombre de ballons en couvrant très bien derrière Hakimi. Ce n'est pas un hasard si la seule vraie occasion adverse vient suite à une montée de sa part et un contre qui a suivi. Dans la relance, il a aussi réussi à retrouver du jus, donnant de la vitesse à la balle de façon régulière. A noter qu'il a encore fini à gauche, et sans aucun souci.

Skriniar : Le Slovaque était le plus axial des défenseurs comme souvent et il a très bien protégé son but dans l'ensemble. On peut seulement lui reprocher ce loupé sur un duel aérien accroché qui se conclut par une frappe de Vitinha mais il a dans l'ensemble très bien géré les contres marseillais et le pressing qu'il a pu subir, n'effectuant aucune erreur. Il a aussi réussi quelques bonnes passes verticales qui ont fait mal à l'OM.

Hernandez : Le Marseillais de naissance n'a rien offert à sa ville, se montrant tout aussi agressif et déterminé que d'habitude. Il l'a montré dès la première action, histoire de marquer son territoire, et il a ensuite surtout pu se concentrer sur la partie défensive avec Barcola devant lui. Il a récupéré bon nombre de ballons sur des contres olympiens et a verrouillé son couloir.

Danilo l'a remplacé et s'est glissé dans son rôle de défenseur central qu'il connaît désormais parfaitement. Le Portugais s'est même retrouvé au départ du quatrième but.

Ugarte : A lui seul, l'Uruguayen a permis à son équipe de s'installer très haut sur le terrain et d'étouffer l'OM d'un bout à l'autre du match. Insatiable au pressing, infernal en transition, toujours prompt à revenir quand l'adversaire l'a passé, Ugarte a été un poison pour un OM qui n'avait pas imaginé qu'un autre type de cauchemar était arrivé dans l'entrejeu après onze ans à se faire balader par Verratti. Et si l'ancien du Sporting n'a pas la classe de l'Italien balle au pied, il a malgré tout proposé en seconde période une sacrée palette offensive : passes entre les lignes, dribbles de dégagement, petites percée balle au pied et même transversales de son mauvais pied. Encore plus impressionnant, l'Uruguayen a fini très fort. Quand tout le monde était fatigué, Ugarte volait littéralement sur le terrain.

Zaïre-Emery : Positionné à gauche d'Ugarte dans le double-pivot du soir, le jeune milieu s'est ainsi parfois retrouvé dans un rôle proche de celui habituellement tenu par Vitinha. Le Français a signé un gros début de match, énorme au pressing et pas maladroit non plus pour construire avec quelques jolis renversements qu'on lui découvre. Son activité défensive a en plus été plutôt constante sur l'ensemble du match, avec toujours des duels gagnés et des ballons arrachés, mais il a été moins en vue avec le ballon dans les pieds après la pause, malgré des tentatives de frappe. Et à l'heure du bilan, un autre gros match, même dans un autre rôle.

Dembélé : Positionné comme milieu offensif droit, le feu follet parisien a encore généré beaucoup de danger et son entente avec Hakimi est une force exceptionnelle. Les deux attaquent et défendent ensemble, s'ententent merveilleusement et leurs combinaisons semblent parfaitement naturelles alors qu'ils jouent ensemble depuis quelques matches seulement. Dembélé a été un peu moins précis dans le dernier geste, avec un certain déchet sur les centres et les coups de pieds arrêtés, mais il a été récompensé avec une première passe décisive pour Ramos et d'autres auraient pu suivre vu son nombre de passes précédant un tir. La mire n'est pas encore réglée mais l'activité est là et semble indispensable à son équipe.

Fabian Ruiz l'a remplacé pour les 20 dernières minutes, entrant comme relayeur droit. Après avoir raté son premier ballon, il s'est mis au diapason et a signé une bonne entrée. Toujours tourné vers l'avant et propre techniquement, il a continué de mettre la tête de l'adversaire sous l'eau.

Barcola : La grosse surprise du soir, c'était lui et Luis Enrique n'a pas dû regretter de l'avoir titularisé pour la première fois. Aligné très à gauche, l'ancien Lyonnais a donné de la largeur au jeu parisien par son positionnement et beaucoup de percussion par ses dribbles et ses courses, faisant vivre un calvaire à Clauss. S'il s'est montré un peu trop personnel sur son premier gros rush, il a été parfait sur le second qui s'est conclu par le but de Kolo Muani. Défensivement, il a très vite montré qu'il était déjà dans le ton de son équipe et a gagné un nombre impressionnant de duels défensifs, récupérant très régulièrement la balle.

Soler l'a remplacé pour les derniers instants, sans peser.

Mbappé : Dans un rôle très axial qui lui permettait de balayer toute la largeur du terrain, l'attaquant a à peine eu le temps de toucher le ballon et de provoquer le coup-franc du premier but qu'il devait déjà sortir pour s'occuper de sa cheville gauche visiblement déjà touchée avant le match vu le strap qui était posé dessus. 

Gonçalo Ramos l'a remplacé au bout d'une demi-heure et, après quelques premiers ballons pas très bien négociés, le jeune Portugais s'est mis dans le match avec des remises intéressantes. C'est surtout en seconde période qu'il a réellement pu montrer qui il est. Tout d'abord avec cette tête plongeante et puissante sur un centre loin d'être évident à reprendre puis avec ce duel finement gagné face à Pau Lopez en toute fin de partie. Entre les deux, pas mal de bonnes choses et de belles promesses pour l'avenir.

Kolo Muani : Dans un rôle très axial, il a eu un peu de mal à entrer dans la partie, se montrant même maladroit balle au pied sur des tentatives simples comme compliquées. Son but de renard va le libérer et il a peu à peu pesé de plus en plus, parvenant notamment à jouer dos au but. Mais c'est lorsqu'il est passé côté droit en fin de rencontre que l'entreprise de démolition a commencé et l'OM a alors subi la foudre comme rarement. Tout en percussion et en hargne, l'ancien Nantais a pilonné le côté gauche de l'OM comme rarement, mettant la défense adverse au supplice à chaque accélération. Cela s'est conclu par une juste récompense après une prestation d'envergure, à savoir cette passe décisive pour celui qui est pourtant son principal concurrent. 


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