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PSG/OM (4-0), les performances individuelles

Publié le lundi 28 octobre 2019 à 3:00 par Philippe Goguet
Le PSG s'est imposé 4-0 face à l'OM avec une première mi-temps fabuleuse et une seconde qui ne restera pas dans les mémoires. Retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.

Navas : Le gardien costaricien du PSG n'a pas eu grand-chose à faire, et même carrément rien en première période. Il est à peine plus sollicité par la suite, les quelques tirs cadrés étant bien faciles à capter. On notera tout de même un jeu au pied simple et efficace, mais pas que. C'est notamment lui qui lance réellement l'action du 4-0 d'un contrôle compliqué et impeccable avant de relancer proprement.

Dagba : Pour son premier match depuis un mois et demi, le jeune latéral avait un bon client face à lui avec Payet, de loin le meilleur joueur de champ olympien. Le Parisien s'en est globalement bien sorti malgré le carton jaune dont il a écopé pour un tacle non maîtrisé et un léger retard sur quelques centres. C'est surtout avec le ballon qu'il s'est montré intéressant, se montrant propre techniquement et appliqué en toutes circonstances durant l'heure de jeu qu'il a disputée. Offensivement, il est globalement resté sage, ne montant qu'avec parcimonie vu que la vitesse des attaques parisiennes ne nécessitaient pas sa présence.

Paredes l'a remplacé et il s'est placé devant la défense dans son poste préférentiel. Entré à un moment où le PSG ronronnait, il a eu du mal à mettre du rythme même s'il a bien tenté de le faire par moments. Son utilisation du ballon a été correcte, à l'image de son bon coup-franc repoussé des poings par Mandanda, mais il a parfois été un peu juste défensivement, tantôt légèrement dépassé sur des contres, tantôt laissant des positions de frappes assez irréelles à proximité voire dans la surface.

Thiago Silva : Le capitaine parisien a passé une première mi-temps plutôt tranquille, bien calé entre Dagba et Kimpembe qui faisaient le nécessaire, l'invisible Benedeetto ne gênant guère le Brésilien. C'est seulement après la pause que le match de Silva va réellement commencer et il va se montrer très solide. Largement dominateur face à l'attaquant argentin qu'il va manger dans les duels, il coupe aussi bon nombre de trajectoires et sort même une frappe qui partait bien avec sa cuisse.

Kimpembe : Le gaucher a, pour la première fois depuis son retour, enchaîné deux belles performances en quelques jours. Rugueux en défense et intervenant régulièrement, il est bien dans son match dès le début de la partie même s'il commet une faute non sifflée sur Payet qui aurait offert un bon coup-franc. Plus sollicité après la pause, il se montre à son avantage en plusieurs circonstances, notamment en tout début de période. Avec le ballon, il a particulièrement été actif, tentant de lancer des actions pratiquement à chaque prise de balle. Il a notamment fait sauter la première ligne de pressing adverse avec une belle régularité, tout en n'hésitant pas à jouer long quand cela devenait un peu trop dangereux.

Bernat : Face à l'invisible Germain, l'Espagnol a longtemps eu la partie facile même s'il l'oublie justement en début de match sur son occasion, une erreur qui aurait pu coûter cher. Globalement assez sage offensivement durant la première partie du match en termes de montées, il participe en revanche pleinement à la construction depuis l'arrière des actions parisiennes avec sa technique sûre. Moins dans un fauteuil après la pause, on le voit plus devant, avec notamment un excellent centre sauvé de peu, mais il souffre aussi un peu plus défensivement, écopant d'un carton jaune logique sur un tacle en retard. Dans l'ensemble, il a assuré.

Marquinhos : Si son match commence par une mauvaise relance qui offre un ballon dangereux à Benedetto, le Brésilien va vite se reprendre et signer un premier acte de toute beauté. Très performant défensivement pour soulager sa défense et être ce tampon si utile devant celle-ci, il va aussi être simple mais terriblement efficace dans son jeu de passes, se débrouillant tout le temps pour trouver une solution. Moins en vue après la pause comme tous ses partenaires, il finit arrière droit et avait visiblement perdu ses repères à ce poste après plusieurs années sans y jouer. Le Brésilien va en effet plus évoluer comme un troisième défenseur central que réellement comme un latéral, se recentrant en permanence. Cela restera anecdotique malgré tout.

Herrera : Finalement titulaire quelques jours après être sorti sur blessure, le milieu relayeur droit du soir va livrer une partie tout en complément des joueurs autour de lui, notamment Marquinhos qui était le plus près. Présent aux côtés du Brésilien pour défendre devant la défense autant que pour organiser la relance, Herrera ne va pas vraiment sortir du lot que ce soit dans le très bon de la première période comme dans l'ennui de la seconde. 

Sarabia l'a remplacé pour les 10 dernieres minutes et l'Espagnol entré comme milieu relayeur a apporté quelques courses dans une rencontre alors endormie.

Verratti : Encore une fois placé à gauche du milieu du terrain, l'Italien va pour une fois plus faire dans la qualité que dans la quantité. Au cours de la très réussie première période, il ne pèse pas forcément de façon continue dans le jeu mais il fait mal dès qu'on le voit et il est ainsi directement impliqué dans les trois derniers buts parisiens. Il est d'abord passeur décisif d'une ouverture d'une précision redoutable pour Icardi avant de trouver superbement Di Maria à deux reprises sur les deux buts de Mbappé. C'est d'ailleurs avec le Français que Verratti va se montrer le plus inspiré dans sa relation technique, les deux se comprenant parfaitement. En seconde mi-temps, Verratti est à l'image de ses partenaires, moins précis et moins impliqué. Dur de lui en vouloir vu la qualité de son premier acte...

Di Maria : L'international argentin n'a pas marqué mais il a encore une fois pesé de tout son poids sur la rencontre, comme à Bruges quelques jours plus tôt. Très en jambes, il fait vivre un cauchemar à Sakai quand il est sur l'aile et à toute la défense olympienne quand il s'incorpore dans l'axe durant la première période. Il provoque énormément et crée le 1-0 dans son style bien à lui : dribble, passage sur le pied gauche et centre enroulé impossible à défendre. Ce ne sera que le premier de ses nombreux bons ballons donnés à ses partenaires, Di Maria offrant encore deux passes décisives à Mbappé ce dimanche soir après celles de Bruges... Il aurait pu en ajouter d'autres, ses partenaires se montrant parfois maladroits alors que l'Argentin avait tout bien fait. Lui aussi va baisser de rythme après la pause mais il va encore donner quelques jolies passes. En très grande forme.

Mbappé : Titulaire pour la première fois depuis plus de deux mois, le Français avait des fourmis dans les jambes et cela s'est vite vu. A gauche, à droite, ou même dans l'axe, Mbappé fait parler sa vitesse un peu partout sur le terrain et fait mal, particulièrement quand il accélère et part vers le but. Il marquera notamment le 4-0 de cette façon, accélérant bien trop pour une défense dépassée. Il avait auparavant servi Icardi d'une talonnade géniale mais aussi gâché quelques occasions avant de marquer un premier but. Dans le jeu, c'est quand il va combiner avec Verratti avant d'exploser vers l'avant qu'il fera le plus mal. Moins en vue après la pause, il gâche toutefois une balle de triplé sur un joli une-deux avec Icardi. Un retour réussi, et riche dans le jeu même sans avoir tout réussi.

Cavani l'a remplacé pour les 20 dernières minutes et il est entré côté gauche, donc poste pour poste. L'Uruguayen très acclamé a surtout joué en remise et est resté simple pour son grand retour. A noter un ciseau compliqué tenté et raté.

Icardi : L'Argentin n'en finit plus d'enchaîner les buts et il en a encore inscrit deux. Pour celui qui brillait si souvent face à la Juve avec l'Inter, c'était une évidence de marquer dans ce Classique à la française. Malgré deux belles occasions loupées, Icardi va marquer deux buts dans son plus pur registre de goleador : placement parfait, appel millimétré et geste précis. Avec même une réactivité bien plus grande que ses adversaires pour finir quand il le fallait. Mais il n'a pas fait que marquer, bien au contraire. Dans le jeu, l'Argentin a été très bon malgré seulement 15 ballons touchés. Chacune de ses passes a apporté quelque chose et ses décrochages comme ses remises ont été pertinents. Toujours impeccable dans le travail défensif.


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