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PSG/Reims (4-1), les performances individuelles

Publié le jeudi 27 septembre 2018 à 0:05 par Sébastien M.
Malgré une entame loupée avec un but concédé d’entrée, le PSG s’est tranquillement imposé face à Reims (4-1). Retour sur les performances individuelles des joueurs parisiens au cas par cas.

Buffon : Certes peut-être cueilli à froid, le quadragénaire ne fait pas pour autant preuve d’une grande détente sur l’ouverture du score rémoise (0-1). Passée cette 2e minute, le grand Gigi a vécu un match somme toute tranquille, avec seulement deux interventions, coup sur coup, en étant bien à son poteau sur une frappe de Chavaria, puis sur une bonne intervention sur un centre d’Ojo (68e). 

Dagba : On ne l’avait plus vu depuis ses difficultés à Guingamp lors de la 2e journée (3-1)… il n’a malheureusement eu le droit qu’à 19 petites minutes de jeu. La faute à une pointe derrière la cuisse. Le jeune latéral avait eu le temps de montrer une activité offensive intéressante même si on a pu observer, à une ou deux reprises, un certain manque de vitesse. Remplacé par Meunier — et non Kehrer au passage, signe d’un international allemand relégué loin dans la hiérarchie si une défense à trois n’est pas alignée ? — lequel a marqué son troisième but sur les trois derniers matchs (4-1, 54e). Si, offensivement, il n’y a donc rien à dire, on a également pu encore voir ses limites défensives, en offrant une opportunité sur une relance loupée (68e) puis en oubliant son marquage sur Kamara sur coup franc (71e). 

Marquinhos : Il aurait pu donner l’avantage aux siens sur corner mais son coup de tête finissait bien au-dessus du cadre (9e). Peu mis en danger défensivement vu que Reims a été inoffensif après l’ouverture du score, il a fait au plus simple. 

Thiago Silva : Tout comme son compatriote de la défense centrale, on ne peut pas dire qu’il a été submergé par le travail. Mais le capitaine parisien s’est tout de même montré rassurant et surtout dominateur, que ça soit au sol ou dans les airs. En somme, il a expédié les affaires courantes pour son retour. 

N’Soki : Comme son compère Dagba, le jeune néo-pro avait aussi eu du mal lors de sa dernière sortie, à Nîmes. C’était mieux ce soir, surtout défensivement, où il a même récupéré deux ballons haut dans le camp rémois (13e, 17e), ce qu'aura fortement apprécié le coach Tuchel. On peut même dire que le néo-pro parisien n’a jamais été pris dans son couloir, même si, pour lui aussi, c’est à relativiser vu les maigres tentatives adverses. Il doit d'ailleurs prendre confiance dans l’utilisation du ballon, avec du bon (notamment l’utilisation de son pied droit) mais aussi du moins bon, comme cette passe catastrophique dans l’axe pour une situation rémoise (45e+2). 

Verratti : Quand Verratti va, tout va. Ainsi va la vie du PSG depuis de nombreuses années et est-ce une coïncidence si la prestation la plus consistante du PSG tombe avec le premier match joué en intégralité par son stratège italien ? Marcolino a tout de même eu du déchet, notamment en début de match, qui montre qu’il n’est pas encore à 100%, mais le voir encore courir et tacler dans les arrêts de jeu à 4-1 ne peut être que bon signe. Tout comme son grand nombre de ballons touchés et sa relation technique naissante, dans l’axe du terrain, avec Neymar. Et s’il se remet à faire ses facéties dans sa surface de réparation (55e), c’est que tout doit aller bien ! 

Rabiot : Régulièrement tancé pour son investissement, le Duc a mis le bleu de chauffe au milieu, en témoignent ses 15 ballons récupérés, meilleur chiffre parisien. Une activité certaine, des dribbles de dégagement efficaces, une ou deux récupérations hautes — LE thème du soir — rien de génial mais une prestation propre du milieu défensif formé au club. Remplacé par Di Maria pour la dernière demi-heure, lequel n’a pas réussi grand chose dans une période où tout le monde n’attendait plus que le coup de sifflet final.

Draxler : Encore aligné côté droit, l’international allemand s’est d’abord illustré par une perte de balle… débouchant sur le but adverse (0-1, 2e). Se sentant sûrement coupable, il a vite voulu se rattraper mais sa bonne frappe de volée était captée en deux temps par Mendy (4e). Le jeu parisien penchant très largement à gauche, il a vite disparu, pour ne réapparaître vraiment qu’après la pause, sur une frappe qui allait probablement faire mouche, suite à une belle combinaison sur corner, mais… Cavani contrait le ballon (51e). Se ressentant a priori d’une douleur au genou, il a été remplacé par Nkunku (59e). Milieu offensif gauche puis défensif axial suite à la sortie de Rabiot, l'international espoir français ne s'est pas forcément montré, pas aidé par un score déjà fait. 

Neymar : Aligné meneur de jeu, le numéro 10 parisien a tout de suite montré une volonté de faire jouer ses coéquipiers, même les plus jeunes. Son superbe extérieur du pied est à la base de l’action débouchant sur le penalty obtenu par Cavani, qu’il transformera (2-1, 24e). Il est également à l’avant-dernière passe, après un joli petit pont sur Romao, grâce à une ouverture pleine de justesse pour Diaby, passeur pour Meunier (4-1, 54e). Récemment pointé du doigt pour son investissement, Ney a aussi répondu en étant également actif à la récupération. Son caviar pour Cavani aurait dû lui offrir une passe décisive (90e). Pour le reste, pour les amateurs de skills, refaites-vous l’intégralité de la 59e minute, digne d’un Neymar qui retrouve ses facultés d’élimination. 

Diaby : Une passe décisive (pour Meunier, 54e), une autre amenant un penalty (23e), en passant par un sombrero (28e) ou un grand pont (33e) : la première titularisation en Ligue 1 du petit Moussa a largement été réussie. Outre ces actions marquantes, le Titi parisien a surtout été très actif, le jeu penchant largement de son côté (gauche). Preuve de sa maturité, sa tête levée suivi de centres justes sur l’action du penalty ou celle où Neymar est contré de justesse dans la surface (33e). Une première titularisation qui en appelle donc d’autres. 

Cavani : Comme souvent, il a vite répondu de la meilleure des manières à ceux qui stigmatisaient ses dernières sorties. D’un ballon délicieusement piqué, c’est bien lui qui a vite remis l’équipe sur les bons rails (1-1, 5e). Comme c’est bien lui qui est allé chercher le penalty sifflé par M. Thual, en devançant le défenseur rémois sur un long appel de balle (23e). Enfin, c’est toujours lui qui mettait le PSG à l’abri juste avant la pause en anticipant l’erreur de main de Mendy avec un bon réflexe du pied gauche (3-1, 45e). Par contre, il ne vaut mieux pas évoquer sa deuxième période, où il a enlevé un but à Draxler et a raté à peu près tout techniquement, en terminant même avec un duel loupé face à Mendy, son ballon heurtant la barre transversale. On dira que le plus dur avait été fait…


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