Le PSG a difficilement battu Rennes 1-0, retrouvez ci-dessous le détail des performances individuelles des joueurs parisiens.
Sirigu : L'Italien a bien géré les deux frappes cadrées rennaises. Sur la première, il sauve son camp du but et Pastore de l'embarras en sortant bien au devant de Doucouré. Il a été davantage sollicité en fin de match et il s'est signalé par une parade sûre mais peu académique sur un tir axial de Henrique, puis il a été chahuté dans les airs sur corners, sans conséquence. Une prestation encourageante.
Marquinhos : D'abord alerte dans son couloir, il a été sanctionné d'un carton jaune très sévère et il a semblé plus timoré ensuite, même s'il est titulaire du record de tacles (10) de son camp. Les incursions de Ntep sur le côté gauche l'ont gêné et le prometteur offensif rennais l'a même laissé sur place en fin de match. Parfois approximatif avec le ballon, il n'a pas signé sa meilleure performance à son nouveau poste mais il a été présent dans l'esprit jusqu'au bout.
David Luiz : Il souffre du contraste avec les prestations de haute volée de T.Silva actuellement. Son début de deuxième période a été très compliqué avec une grosse faute aux 20 mètres où il s'en tire bien sans carton, avant de se faire passer dans les trente derniers mètres plein axe sur un contre rennais, là encore sans conséquence au final. C'est ce genre de trous d'air que le Brésilien doit combattre mais pour le reste, il a fait le métier.
Thiago Silva : On se répète, mais le Capitaine est de retour à son meilleur niveau. Un match sans erreur avec beaucoup de sérénité à la première relance et énormément d'à propos dans ses interventions. Il sauve encore son camp à la dernière minute de la tête sur corner, signe de sa constance tout du long des débats. Maître dans les duels aériens et les dégagements chauds, le Monstre est en train de redevenir monstrueux.
Digne : Son activité n'est pas en cause mais que de déchet avec le ballon. La moindre conduite de balle semble parfois insurmontable pour l'ancien Lillois, qui peine à être décisif et à progresser dans son rôle de remplaçant du poste. Marquinhos a eu les mêmes problèmes à droite mais il souffre dans la coordination sur ses centres, avec parfois des touches de balle superflues qui annihilent la qualité des appels des offensifs ou qui permettent au latéral droit de contrer.
Cabaye : L'ancien de Newcastle fait plaisir par son activité et son impact au duel, mais que de fautes grossières une nouvelle fois. L'une d'elles a été logiquement sanctionnée d'un carton jaune qui vient alourdir son bilan en la matière. Il prend confiance avec le ballon et gagne en spontanéité dans l'orientation du jeu, comprenant de mieux en mieux le jeu de ses partenaires. Il continue cependant d'être à contre-temps dans ses frappes, trop souvent contrées.
Rabiot : Chose rare, Laurent Blanc a sorti un de ses joueurs avant l'heure de jeu et c'est tombé sur le relayeur formé au club, peu influent sur les débats. Il a malgré tout été l'auteur d'un éclair de génie sur son avant-dernière passe aérienne en une touche sur le but de Lavezzi mais trop peu pour 56 minutes passées sur le terrain. Verratti l'a remplacé et il n'a pas brillé, confirmant sa petite forme en 2015 et ses difficultés à éclairer le jeu des siens.
Pastore : L'Argentin a été l'auteur d'une prestation satisfaisante dans le jeu. Il a trouvé un nombre incalculable de passes verticales dans les intervalles qui ont créé du danger, et il a eu le bon goût d'être passeur décisif d'un bon extérieur en une touche sur le but de Lavezzi. En revanche, il aurait pu coûter très cher à son camp sur sa seule perte de balle, d'une passe en retrait loupée plein axe, mais Sirigu veillait. Sorti touché au mollet après 75 minutes où il a été omniprésent à la construction avec le record de ballon touchés de son camp (90), Matuidi l'a remplacé pour le dernier quart d'heure.
Lavezzi : On a retrouvé un Lavezzi assez proche du rôle qu'il occupait dans le couloir gauche l'année dernière. Peu présent dans le jeu et souvent à la limite du hors-jeu de par ses appels verticaux, son jeu sans ballon a fait du bien. Hélas, il a souvent été mal servi, ou pas dans le bon tempo, et son activité n'a pas été suffisamment exploitée. Sur sa seule véritable occasion, il a eu l'efficacité qui lui manque parfois il n'a pas manqué la cible d'une frappe bien placée sous la barre, à bout portant, et il aurait même pu être crédité d'une passe décisive pour Cavani au retour des vestiaires. Par contre, une fois n'est pas coutume, il a plutôt mal tiré les coups de pied arrêtés.
Cavani : Cela fait deux matchs sans marquer pour l'Uruguayen et cela est, quoiqu'on en dise, assez rare. Ce soir, il a été mis en échec par Costil qui a détourné sa bonne frappe croisée de la 49ème, avant de n'avoir pas pu redresser la course d'un tir de volée de Pastore, hors cadre. Il a semblé moins à l'aise qu'à Saint-Etienne ou contre Bordeaux en Coupe dans le jeu et il est sorti prématurément (et visiblement mécontent) à l'issue d'une prestation en demi-teinte. Lucas a pris place à droite à sa sortie et malgré son activité, il n'a pas su faire de dégâts dans la défense adverse, le niveau d'ensemble de son camp déclinant progressivement en parallèle.
Ibrahimovic : Le Suédois a évolué dans un registre assez similaire à celui de son match à Saint-Etienne mais avec beaucoup moins de pertinence. Il a souvent servi ses partenaires à contre-temps et il est à l'origine de plusieurs hors-jeu évitables. Quelques conservations de balle utiles mises à part, il s'est surtout signalé par des mauvais choix, des gestes superflus avec le ballon et beaucoup d'agacement tout du long. Il conserve une emprise visible sur le moral de ses troupes mais son leadership n'était pas technique sur ce match.
Iaro
