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PSG/Rennes (1-0), les performances individuelles

Publié le samedi 12 février 2022 à 1:44 par Philippe Goguet
Le PSG s'est imposé sans briller face à Rennes ce vendredi soir, Mbappé libérant les Parisiens sur le gong. Retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.

Navas : Le costaricien faisait son retour dans le but parisien et il n'a pas vraiment été mis en difficulté, ni même réellement sollicité. À l'exception d'une volée ratée mais vicieuse de Bourigeaud, il n'a même eu pratiquement aucun arrêt à faire. Il a toutefois bien occupé sa surface et est sorti à bon escient sur quelques centres ou ballons en profondeur. Au pied, il a assuré également.

Hakimi : Après sa belle présence offensive de la semaine passée à Lille, on a retrouvé le Hakimi prudent offensivement et qui pèse chacune de ses montées. Il s'est pourtant régulièrement proposé mais n'a été que peu servi, en tout cas rarement très haut sur le terrain. C'est seulement un peu en seconde période qu'il a réussi à se mettre en avant, mais le bilan est maigre au final. Défensivement, il a parfois été un peu juste sur les duels défensifs mais a assuré sur les couvertures. 

Kehrer l'a remplacé sur la fin de match et il s'est surtout montré concentré défensivement, face à des Rennais prompts à contrer.

Marquinhos : Il s'est raté sur un de ses premiers ballons, offrant une bonne cartouche aux Rennais, mais il a pourtant signé un gros match. C'est particulièrement en première période qu'il a été dominant et présent pour repousser les offensives adversaires, que ce soit sur attaque placée ou en contre. Toujours impeccable en seconde période mais moins sollicité, il n'a pas hésité non plus à sortir de sa défense pour gêner les attaquants adverses. Avec le ballon, il a fait ce qu'il a pu, tentant même parfois de jouer long.

Kimpembe : Marquinhos s'étant occupé de pratiquement tout en première période, c'est surtout après la pause que l'autre défenseur central parisien a vu son match réellement démarrer - et il s'est lui aussi montré solide dans l'ensemble. C'est probablement dans les airs, sur des dégagements ou les corners, qu'il a eu le plus de mal - ce qui n'est pas vraiment habituel pour lui. Avec le ballon, il a bien tenté de relancer mais a eu du mal comme les autres. D'où cette belle percée pour animer le match, sans suite.

Bernat : S'il a débordé d'entrée, le latéral espagnol a eu beaucoup de difficultés à animer son couloir malgré tout. Si sa technique est toujours là et lui fait perdre peu de ballons, il a eu bien du mal à se connecter à ses partenaires et a semblé à contre-temps avec eux la plupart du temps. Son manque de vivacité n'aide pas non plus et le gaucher est finalement apparu très inoffensif, malgré un nombre important de ballons touchés. Défensivement, il n'a pas toujours été très aidé mais n'a pas non plus spécialement réussi à fermer son couloir.

Nuno Mendes l'a remplacé pour la fin de match et il a réussi un bon centre d'entrée. C'est aussi son intervention au départ de l'action qui permet le but parisien.

Paredes : Placé en sentinelle du milieu, l'argentin a comme toujours mis un peu de temps à lancer sa partie ; et sa première mi-temps est à signaler seulement par ses quelques ouvertures afin d'aérer un jeu parisien très concentré sur les petits espaces. Dans un double pivot avec Verratti en seconde période, il a toujours aussi peu pesé sur le jeu et n'a donc pas vraiment fait mieux. Son incapacité à donner du rythme ou à faire progresser le ballon vers l'avant de façon régulière reste un souci majeur pour un joueur dont ce sont normalement quelques-unes des qualités.

Icardi l'a remplacé pour la fin de match et sa présence s'est faite sentir en quelques situations. Il est aussi impliqué sur le but en servant Messi, certes à contre-temps.

Draxler : L'allemand avait été placé au coup d'envoi en milieu relayeur droit, comme en fin de partie à Lille, et il n'a jamais existé dans ce poste. Littéralement invisible en première période avec un jeu qui penchait à gauche, il n'a touché que quelques ballons, ce qui est dommage car il les a parfois bien exploités. Passé côté gauche à la pause, il a frappé d'entrée mais a encore eu du mal à être impliqué dans le jeu, malgré une bonne passe vers Mbappé. S'il voulait poser son CV en vue de PSG/Real Madrid, c'est raté.

Di Maria l'a remplacé pour la fin de match et, entré côté droit, il a tenté d'apporter sa patte gauche. Il a multiplié les tentatives mais n'a pas créé grand-chose de positif au final.

Verratti : Positionné comme relayeur gauche au coup d'envoi, il a fait pencher le jeu vers son côté mais a eu bien du mal à trouver des solutions face à un bloc aussi renforcé - malgré toute sa volonté et son talent. Il en a même perdu plus de ballons que d'habitude. Positionné plus bas après la pause, il a pu mieux lancer les actions parisiennes, mais n'était pas dans un grand soir avec le ballon pour autant. Défensivement, il a en revanche été assez monstrueux. Son activité a considérablement gêné les Rennais, et ses tacles glissés lui ont permis de récupérer un nombre de ballons tout bonnement prodigieux vu la façon dont il s'y prend. Tant pis pour ce carton, Verratti est en forme et l'a encore montré.

Simons : Positionné comme ailier droit dans la lignée de ses derniers matchs, il s'est retrouvé très déporté sur l'aile ; et n'a jamais vraiment réussi à se glisser dans le jeu comme il avait su le faire en Coupe de France. Il ne s'est pas caché pour autant mais, dans un collectif qui ne tournait pas, il a surtout tenté de faire la différence seul, n'y parvenant pas beaucoup. Il a aussi pu mesurer l'écart de vitesse entre le niveau U19 et les pros, se faisant régulièrement reprendre car trop lent à enchaîner. Défensivement, il a en revanche été irréprochable et particulièrement actif dans le contre-pressing. Dans un match fermé et sans étincelles, son envie a fait du bien mais il manquait la réalisation à ses bonnes intentions.

Wijnaldum l'a remplacé pour la fin de match et il est entré côté gauche. Il a apporté un peu de courses et de mouvement mais a peu pesé balle au pied.

Mbappé : Positionné sur le flanc gauche au coup d'envoi, il a très vite montré qu'il était le seul en mesure d'accélérer le jeu parisien et de provoquer par ses dribbles. Il s'est d'ailleurs un peu perdu dans ceux-ci, mais que le jeu du PSG est dépendant de ses étincelles. Après une frappe sur le poteau suite à une belle action individuelle en fin de première période, il pense ouvrir le score en seconde mi-temps suite à une belle course en profondeur depuis l'axe où il avait été replacé à la mi-temps mais est rappelé par un hors-jeu microscopique. Ce créateur permanent de danger a finalement délivré son équipe dans son style, bien décalé par Messi. Il fallait encore finir, ce qu'il a forcément réussi. L'indispensable du PSG, c'est bien lui.

Messi : Dans le même rôle de fausse pointe qu'à Lille, l'argentin a mis du temps à entrer dans sa partie ; et la physionomie de la rencontre avec une attaque/défense sur une petite partie de terrain a vite rappelé les récents mauvais matchs de Messi contre Nice. Il a toutefois moins perdu de ballons cette fois-ci, notamment car il en a touché peu ; mais a beaucoup peiné à accélérer le jeu par ses passes ou par ses percées balle au pied. Ces dernières ont régulièrement été chanceuses et le n°30 est souvent apparu comme incapable de prendre à défaut la défense adverse. C'est finalement par la passe qu'il va y parvenir. Après avoir déjà trouvé Mbappé sur le but refusé, il l'a encore bien décalé sur celui de la victoire. Mais à quelques jours de retrouver un Real qu'il connaît parfaitement, il n'a pas vraiment rassuré sur sa capacité à produire dans un match à intensité.


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