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PSG/Rennes (4-0), les performances individuelles

Publié le lundi 7 novembre 2016 à 0:58 par Iaro
Le PSG s'est imposé 4-0 face à Rennes ce dimanche soir, retour sur les performances individuelles des joueurs parisiens au cas par cas.

Trapp : L'Allemand retrouvait les cages après près de deux mois sans jouer, à la faveur d'une légère blessure d'Aréola cette semaine. Attentif pour capter une frappe de Ntep sur la première situation rennaise et bien sorti de ses buts en fin de match, il a très peu eu à faire entre les deux. On peut seulement noter une bonne sortie sur un corner. En tous les cas, pas assez pour relancer le match avec son concurrent au poste.

Aurier : L'Ivoirien n'avait plus joué depuis la réception de Marseille et il a été l'un des animateurs de la soirée sur son couloir droit, le jeu parisien penchant énormément de ce côté pendant plusieurs temps forts parisiens. Imprécis sur ses centres en début de match, c'est la barre qui l'a arrêté plus tard, à deux reprises. Défensivement, il a pris le dessus sur Ntep qui a joué claqué pendant une demi-heure avant de sortir : du bon travail tout du long, sauf sur l'action rennaise de la troisième minute sur laquelle il enfonce Rabiot avec une passe dans son dos.

Marquinhos : Une soirée qu'il s'est rendu tranquille face aux attaquants bretons qu'il a patiemment su dégoûter, avec son compatriote de l'axe. Silva reprenant toutes ses couleurs actuellement, le "Marquis" n'a pas à forcer son talent et profite de la lumière qui jaillit de son capitaine. Jamais pris à défaut et très bon dans la lecture du jeu, il aurait peut-être pu prendre plus de risque dans l'orientation quand le milieu parisien peinait à accélérer avant la demi-heure. Averti pour un tacle en retard.

Thiago Silva : Le diffuseur du match l'a élu homme du match, ce qui est paradoxal alors que les siens ont déroulé et que la défense a été peu inquiétée, mais cela récompense un regain de forme qui se confirme semaine après semaine. Brillant dans l'art de casser les offensives adverses, il lui a fallu quelques minutes pour se roder après une première sortie de sa défense à contre-temps, puis le reste n'a été que volupté. Un sans-faute défensif, magistral d'anticipation, le tout sans jamais tacler ni faire de faute. Il aurait même pu ouvrir le score d'un coup de tête puissant sur corner. Écrasant de domination.

Maxwell : Titulaire au pied levé alors que Kurzawa était à nouveau absent, il a connu dix premières minutes actives mais avec peu de réussite dans son couloir, puis il a souffert du caractère très neutre du reste du couloir gauche parisien jusqu'au repositionnement de Rabiot. Un très bon centre pour Motta, quand même, dans les arrêts de jeu du match. Défensivement, il a complètement éteint son compatriote Pedro Henrique, terriblement quelconque jusqu'à sa sortie.

Rabiot : Peut-être le meilleur symbole d'un PSG qui a marqué deux buts par mi-temps mais qui a pris son temps pour faire disjoncter les hommes de Christian Gourcuff. D'abord très disponible mais souvent lent à transmettre et parfois trop gourmand (les deux meilleures situations des visiteurs sont venus de prises de risque basses mal senties de sa part) depuis sa position de sentinelle, il est mieux revenu après le repos et a pris toute sa mesure suite à son replacement en relayeur gauche à l'entrée de Motta. Comme tous les autres, il a aussi profité de la déliquescence du bloc rennais (que Paris a certes contribué à torpiller) pour imposer son jeu et même marquer, d'une frappe sans élan des 25 mètres. Une très belle semaine pour celui qui rejoindra les Bleus à Clairefontaine ce lundi.

Verratti : C'est peut-être lui, le véritable homme du match parisien. Lui aussi est monté en puissance tout du long, avec des pertes de balle de début de match qu'il a su gommer pour se montrer omniprésent (121 ballons, comme souvent le record du match) dans toute la longueur du terrain : parfois bas pour épauler un Rabiot qui a peiné à imprimer l'intensité nécessaire, parfois plus haut pour combiner avec le trio d'attaque. Son entraîneur souhaite compléter sa palette en l'impliquant davantage dans les 30 derniers mètres et sa présence à la réception du centre de Ben Arfa au beau milieu de la surface en est un symbole. Buteur, leader du jeu rapide et léché de la dernière demi-heure parisienne et confortant à nouveau son entraîneur après le match, il a eu tout bon.

Matuidi : Le troisième milieu parisien a connu une soirée beaucoup plus timorée que ses deux compères de l'entre-jeu. Mobile, disponible dans l'espace comme sur l'une des premières attaques parisiennes, il a peu à peu disparu malgré deux cartons jaunes provoqués et n'a jamais trouvé son registre, avant de sortir pour Motta et de rater la meilleure partie du match des siens. Entré pour la dernière demi-heure, l'Italien a rayonné au coeur d'un milieu parisien à sa main, allant parfois presser très haut, comme il l'avait déjà fait à Lille neuf jours plus tôt. Sa tête sur le poteau conclut malheureusement mal une action éblouissante.

Di Maria : L'Argentin ne connaît pas le repos et il semble retrouver la pleine possession de ses moyens physiques, en espérant que les joutes sudaméricaines à venir ne l'usent pas trop. Encore très impliqué dans le jeu, davantage que dans l'animation pure de son couloir droit, il a mis une mi-temps à régler la mire, se signalant tout de même par des corners très bien bottés avant le repos, le premier but venant d'une de ses offrandes. Dans tous les bons coups après la pause, il s'est mis en quatre pour faire briller les siens et il a été récompensé sur le troisième but sur lequel il décale Rabiot, qui a fait le reste. Hyperactif et très en vue, il ne lui manque plus qu'un but en championnat.

Lucas : Le Brésilien se montre discipliné et fait de son mieux pour exister dans un couloir gauche qui ne lui allait déjà pas bien l'an passé, toutefois ce soir il a été à la peine. Ses bonnes dispositions des premières minutes ont vite laissé place à ses difficultés à exister, le contraste avec son pendant Di Maria, omniprésent, laissant songeur. Ben Arfa l'a remplacé et a profité des 25 minutes offertes par Emery pour enfin s'illustrer, avec une activité combinée au repositionnement de Rabiot qui a ré-équilibré les siens dans la largeur. Surtout, il joué le jeu du collectif et a relancé son compteur statistique d'un subtil centre en retrait pour Verratti sur le 4-0. Prometteur, enfin.

Cavani : L'Uruguayen, malheureux mardi en Suisse, a réussi la petite performance de marquer une fois (et demi) en une mi-temps en six ballons disputés seulement. Une vraie performance de renard, avec un coup de tête canon dans son style caractéristique sur le 1-0 et le contre-son-camp de Gelson, puis une inspiration superbe des vingt mètres alors que Costil était avancé. Il s'est fait mal sur le but et a laissé sa place à Jesé juste avant la mi-temps. Disponible en pointe du 4-3-3 d'Emery, un rôle avec lequel il compose, il a beaucoup donné mais il s'est montré maladroit alors qu'il a souvent été en bonne position d'ouvrir son compteur buts au PSG.


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