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PSG/Rennes, «peut-être le moment pour prendre des risques» selon Tuchel

Publié le vendredi 26 avril 2019 à 17:16 par Philippe Goguet
A la veille de la finale de Coupe de France, l'entraîneur du PSG Thomas Tuchel a longuement évoqué l'infirmerie du club parisien et surtout l'atmosphère générale de la rencontre. Alors que plusieurs joueurs parisiens sont incertains, l'entraîneur a parlé du fait de prendre des risques, pour une fois.

A la veille de sa première finale de Coupe de France, c'est un Thomas Tuchel très concentré sur l'événement qui s'est présenté face à la presse ce vendredi depuis le Stade de France. S'il n'a pas dévoilé grand-chose dans le fond, ne donnant par exemple que des nouvelles très vagues des blessés, le coach parisien a surtout recentré en permanence les débats sur le match de demain et l'importance que la rencontre revêt. Interrogé d'entrée sur l'escapade italienne de Neymar, il va vite recadrer : « Pour Neymar, je ne sais pas, je suis l'entraîneur, pas le père, la police ni un détective. Il était à l'entraînement hier, il est avec nous aujourd'hui et c'est comme ça. »

Des doutes sur le temps de jeu des blessés et du gardien

Concernant les joueurs incertains, l'entraîneur va s'expliquer : « C'est toujours dangereux mais peut-être que demain c'est le moment pour prendre des risques. C'est une finale, pas un match de championnat, et on peut prendre des risques. On a beaucoup de joueurs qui ont été blessés et qui sont maintenant avec nous : Neymar, Edi (Cavani), Angel (Di Maria) mais aussi Marco (Verratti) qui va essayer aujourd'hui pendant l'entraînement, Marquinhos qui n'a fait qu'un match, Thiago (Silva) qui va essayer aujourd'hui. On doit prendre cette décision ensuite mais on doit être préparés pour 120 minutes, on doit prendre cette décision avec responsabilité pour le groupe. »

«Tout le monde peut commencer mais je dois réfléchir à la fin du match.»

Alors que tous ont finalement débuté l'entraînement du jour, Tuchel explique une nouvelle fois le souci à les faire débuter : «D'un côté, c'est le moment pour prendre un risque car c'est une finale mais, comme entraîneur, je dois réfléchir sur les 90 minutes minimum, peut-être 120. Pour ça, c'est aussi nécessaire qu'on ne commence pas avec beaucoup de joueurs qui ne sont pas capables de jouer 90 minutes. C'est une chose sur laquelle réfléchir et c'est une décision que je dois prendre aujourd'hui après l'entraînement. On doit attendre de voir si les joueurs font un bon entraînement. Tout le monde peut commencer mais je dois réfléchir à la fin du match.»

Concernant la composition d'équipe, l'entraîneur parisien a aussi refusé de dire le nom du gardien qui va débuter demain soir face à Rennes, Areola et Buffon étant en concurrence. Le coach va même se contredire à moitié sur ce thème : « Je ne vais pas le dire car on a encore un entraînement et qu'on le dira aux gardiens ce soir. Je sais qui sera dans le but mais je ne prendrai pas de décision maintenant, on a un entraînement et on prendra notre décision. C'est une finale et ce n'est pas le moment de dire qui joue en conférence de presse. »

« Ils sont toujours dangereux, avec beaucoup de vitesse et de talent, et Ben Arfa qui joue un rôle un peu plus libre au milieu. »

Il va en revanche parler un peu longuement du futur adversaire qu'est le Stade Rennais : «Rennes a mérité d'être ici, ils ont gagné à Lyon, ils ont fait des bons matches contre Arsenal et le Betis en Europa League, contre nous au Parc des Princes aussi. Ils ont joué en étant très forts, très courageux, avec un pressing très haut. Ils ont eu beaucoup de possession et c'était très dur durant de longues minutes. Ils sont capables de jouer de façon très fluide, c'est une équipe avec un état d'esprit très offensif. Ils sont toujours dangereux, avec beaucoup de vitesse et de talent, et Ben Arfa qui joue un rôle un peu plus libre au milieu. Ce n'est pas facile de défendre et c'est une clé pour demain, on va devoir le faire de façon très resserrée et toujours ensemble. C'est un effort de l'équipe à faire demain face à une équipe très fluide, capable de faire des combinaisons et courageuse. J'attends ça de Rennes demain. »

« Aujourd'hui, je suis surpris car nous sommes 20 à l'entraînement »

Pas de pression particulière

Quant à la pression autour du match, elle ne perturbe pas vraiment le coach comme il va l'expliquer pour conclure cette conférence, en rigolant même : « Nous sommes habitués, c'est comme ça depuis des semaines et des semaines. Aujourd'hui, je suis surpris car nous sommes 20 à l'entraînement, ça ne nous est plus arrivé depuis des semaines. On a dû réfléchir à quels exercices on fait. On a toujours des exercices pour 14 joueurs, c'est vraiment différent aujourd'hui. On a aussi invité deux garçons du centre de formation avec nous pour l'entraînement. »

Et alors qu'il lui était demandé s'il s'agissait du match le plus difficile à préparer depuis le triste PSG/MU, il va repousser cette idée : « Non, ce n'est pas le plus difficile. Ce n'est pas que je sois tendu, non, ce n’est seulement pas le moment de parler d'autre chose que de Rennes. C'est une finale pour nous à Paris, à gagner, et on doit être préparés pour gagner. Et par être préparés, j'entends qu'il est nécessaire de rester calme, de ne pas faire grand-chose de différent ou de créatif. C'est nécessaire de montrer une performance fiable demain à 21h, il n'est pas l'heure de réfléchir à autre chose. C'est un jour calme, on s'entraîne puis on décide qui joue, qui peut débuter ou finir, et c'est une décision normale à prendre. On est concentrés sur le match, pas sur autre chose. »


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