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PSG/Strasbourg (3-0), les performances individuelles

Publié le samedi 21 octobre 2023 à 23:03 par Philippe Goguet
Le PSG s'est imposé 3-0 contre Strasbourg à l'issue d'un match pour le moins tranquille, avec peu de rythme et encore moins d'occasions concédées. Retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.

Donnarumma : Le gardien parisien n'a eu qu'un seul arrêt à faire, une tête puissante droit sur lui après un corner. Cela ne veut pas dire pour autant qu'il s'est reposé toute la partie et il est intervenu de façon régulière sur des centres devant son but ou sur des ballons qui traînaient. Il a été sûr en toutes circonstances, de même que dans son jeu au pied où il a su alterner efficacité et précision selon ce que l'action nécessitait.

Marquinhos : Après un match compliqué sous les couleurs du Brésil, le capitaine du PSG n'est revenu que tardivement mais il était bien en forme ce samedi sur la pelouse du Parc des Princes. La plupart du temps sans opposant direct, il a assuré un nombre important de couvertures et a tenu la profondeur pratiquement à lui seul, venant régulièrement aider ses partenaires. Il a également su être présent jusque dans sa surface pour dégager à de nombreuses reprises et a donc signé un match plutôt complet puisse qu'il a aussi été l'auteur de quelques passes longues plutôt bien vues, même si certaines ont pu manquer de précision. 

Danilo : Aligné à la place de Milan Skriniar dans l'axe gauche de la défense, le grand Portugais n'a pas eu grand-chose à faire au final, Strasbourg l'évitant pour plutôt tenter de jouer dans son dos, avec un succès modéré vu que Marquinhos veillait. En seconde période, Danilo a mieux géré les longs ballons vers Mothiba et a été d'autant plus efficace. En revanche, il a eu un peu de mal à finir et est dominé sur quelques situations en fin de rencontre. À son crédit, quelques passes longues intéressantes pour lancer des attaques. Pour une doublure, du bon travail. Pour bousculer la hiérarchie, cela reste trop peu.

Hernandez : Comme il le fait pratiquement à chaque match, le défenseur français a fortement marqué son territoire sur les premiers duels afin de se faciliter la partie et cela a vaguement fonctionné. Les adversaires directs l'ont plus évité qu'autre chose et il a passé une partie dans l'ensemble tranquille au niveau des duels, même s'il est bien effacé sur le but refusé. L'entrée d'Angelô à l'heure de jeu a toutefois modifié le rapport de force et Hernandez est sorti au bon moment. Depuis quelques minutes, il commençait à être en difficulté face à un adversaire virevoltant. À l'image du PSG, il a su être efficace et présent quand il le fallait mais ne s'est pas trop foulé.

Mukiele l'a remplacé pour les 20 dernières minutes, d'abord à gauche et ensuite à droite. Il s'est surtout signalé dans le domaine défensif, avec une bonne tête d'entrée. 

Soler : Un mois après sa dernière titularisation, là encore après une très internationale, l'Espagnol s'en est cette fois-ci beaucoup mieux sorti, à un poste qu'il ne connaissait pourtant pas du tout. Son entraîneur lui avait confié, ni plus ni moins, le même rôle que celui qu'occupe habituellement Hakimi. Soler était donc arrière droit d'une défense à quatre quand il s'agissait de défendre et milieu un peu plus à l'intérieur lorsqu'il fallait attaquer. S'il a parfois un peu souffert dans les duels défensifs, il s'en est remarquablement sorti d'un point de vue offensif et finit la rencontre en ayant marqué le but du break et donné la dernière passe décisive. Ce bilan statistique de tout premier ordre ne tombe pas du ciel puisque l'Espagnol a très bien su utiliser les libertés qui lui étaient offertes et il a régulièrement bien combiné côté droit, en profitant pour se projeter dès qu'il pouvait. Au final, une prestation assez bluffante pour un joueur qui semblait perdu.

Kurzawa l'a remplacé pour la fin de match. Une entrée symbolique côté gauche à un moment où le match était fini mais Angelô lui a fait mal sur quelques actions.

Fabian Ruiz : Comme à Clermont, c'est lui que Luis Enrique avait choisi comme sentinelle pour remplacer Ugarte et il s'est, durant un long moment, retrouvé dans un rôle très similaire lorsqu'il s'agissait d'attaquer, son équipe évitant l'axe. Peu en vue pour distribuer autre chose que des passes simples durant la première partie du match, il a en revanche plus pesé par la suite et la seconde mi-temps avec plus de maîtrise lui a bien mieux convenu. Il a alors montré ses talents balle au pied, marquant un but exceptionnel de maîtrise technique. Défensivement, il a su intercepter des ballons de façon régulière mais a régulièrement manqué de vitesse sur certains contres. Pour une doublure, le contrat est en tout cas largement rempli.

Vitinha : Relayeur gauche lorsque le PSG avait le ballon, le frêle Portugais a souvent tenté d'organiser les attaques au départ de celles-ci mais, malgré quelques renversements en début de partie, il a dans l'ensemble eu du mal à trouver des solutions face au milieu strasbourgeois en surnombre. Il a peu perdu la balle mais a tout aussi peu fait de différences malgré quelques incursions intéressantes côté gauche. Défensivement, il a toujours été dans le ton mais, autant il est fort utile pour contre-presser haut sur le terrain, autant il peine franchement à avoir le moindre impact une fois l'action adverse enclenchée.

Ndour l'a remplacé pour la fin de match, découvrant au passage le Parc des Princes. En dix minutes à peine, il a eu le temps d'être averti et de montrer ses limites défensives.

Lee Kang-in : Le Sud-Coréen était très attendu et c'est comme ailier droit que Luis Enrique l'a relancé. Il a dans l'ensemble peu pesé en première période, le jeu se déroulant sur l'autre aile, mais il a le geste juste pour lancer Mbappé au départ du second but. Il est aussi impliqué sur le dernier, ce qui récompense une seconde période plus consistante malgré un certain déchet dans ses dribbles. Passé à gauche pour la fin de match, il a continué à se proposer et à bouger mais la justesse n'était pas beaucoup plus au rendez-vous. Défensivement, il a montré toute son application et sa générosité, étant même averti.

Barcola : Positionné très à gauche, le jeune ailier a été l'un des grands animateurs de la première période, percutant régulièrement sur son côté de par sa bonne entente avec Mbappé. Il est ainsi impliqué sur l'action du penalty et ses déplacements ont souvent gêné le Racing, mais le dernier geste a trop rarement été au rendez-vous. Il a complètement disparu de la circulation après la pause, Paris jouant plus côté droit, et est sorti logiquement.

Dembélé l'a remplacé et est entré à droite. L'ailier a pour le moins donné raison à ses détracteurs, enchaînant les actions sans queue ni tête. Même une initiative débutée de façon exceptionnelle par deux adversaires effacés s'est mal terminée. Une entrée à oublier, même si le contexte général du match s'y prêtait pas mal.

Gonçalo Ramos : De nouveau titulaire en pointe, le Portugais a encore une fois souffert de son manque d'intégration dans le jeu de son équipe, même si ce fut mieux après la pause à l'image de ce une-deux bien senti  mais pas parfaitement réalisé avec Mbappé. Pour le reste, c'est surtout en allant gratter ce penalty comme un renard qu'il avait rendu service à son équipe. Son activité défensive est dans l'ensemble à souligner tant il aide ses partenaires, même si c'est plus de l'autre côté du terrain qu'il est attendu et peine encore à peser réellement.

Kolo Muani l'a remplacé et il n'a pas marqué de points non plus. Comme Dembélé, il a signé une entrée totalement hors de propos, ratant à peu près tout ce qu'il tentait, telle cette talonnade à contre-temps qui gâche un contre.

Mbappé : C'est un Mbappé bien plus conforme à ce qu'il est réellement que le public du Parc des Princes a retrouvé ce samedi, au moins pendant un temps. Les multiplies coups reçus l'ont fait sortir du match peu à peu et il a signé une mauvaise dernière demi-heure mais sa première heure était de très bonne facture. Outre ce penalty assuré, il avait su de nouveau proposer courses en profondeur qui font mal, percussions éreintantes pour l'adversaire et bonnes combinaisons dans les petits espaces avec ses partenaires. Il a aussi su mieux utiliser la largeur du terrain, se retrouvant autant à gauche qu'à droite avec un certain bonheur. La fin a été pénible et il aurait probablement dû sortir mais la première mi-temps a clairement pris la forme du rebond esquissé en bleu.


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