Article 

PSG/Toulouse (0-0), les performances individuelles

Publié le lundi 20 février 2017 à 1:09 par Dubdadda
Quelques jours après l’irréel PSG/Barça, Paris n'a pu faire mieux que 0-0 face à une équipe de Toulouse venue défendre. Retour sur les performances des joueurs parisiens au cas par cas.

Trapp : Le gardien parisien a connu une soirée très tranquille. En première période, il effectue notamment une excellente sortie loin de sa surface devant Jean (40ème) tandis que sa seconde période n'a été constituée que de quelques longs ballons aériens qu'il a facilement captés. Concernant le jeu au pied, il a été propre.

Aurier : Si il a eu le mérite de beaucoup proposer et de multiplier les appels sur son côté droit, le latéral droit est retombé dans ses travers balle au pied en première période avec notamment deux pertes de balle très dangereuses (29ème, 39ème). Après le repos, il a semblé davantage concentré et n’a eu cesse de proposer dans son couloir droit. Régulièrement trouvé par Verratti, il n'a pas su faire fructifier ses nombreuses montées et signe un match guère convaincant alors qu'il était attendu. Le temps où Aurier dominait les débats en Ligue 1 semble bien loin et, dans son duel à distance avec Meunier, l’international ivoirien n’a pas marqué des points face à son ancien club.

Marquinhos : Dominateur dans les airs et infranchissable au sol, l’international brésilien a livré une belle performance. Il aurait même pu être décisif si l’arbitre avait désigné le point de penalty pour une main dans la surface (21ème) et surtout si Kimpembe n’avait pas contré sur la ligne une tête qui prenait le chemin des filets (67ème). Dans la relance, il a globalement fait simple et efficace, avec également quelques longs ballons pas toujours bien exploités ni exploitables.

Kimpembe : Le jeune défenseur central parisien a connu une première demi-heure compliquée avec un ballon directement rendu à l’adversaire (14ème) et du retard dans ses interventions. Averti au quart d’heure de jeu, il a été mieux par la suite et a contenu en seconde période les timides assauts toulousains, prenant souvent le dessus face au puissant Delort. Comme un symbole de sa prestation en demi-teinte, il empêche malgré lui Marquinhos d’ouvrir le score de la tête. 

Maxwell : Au terme de ces 90 minutes, on comprend mieux pourquoi Emery a choisi de titulariser Kurzawa face à Barcelone. Maxwell n’a désormais plus les jambes pour multiplier les appels dans son couloir face à une défense regroupée et cela se voit de plus en plus. Malheureusement, le défenseur auriverde a connu aussi un certain déchet technique à l’image de cette 45ème minute durant laquelle il enchaîne un mauvais contrôle sur une géniale inspiration de Draxler puis un centre raté malgré une excellente position. Après la pause, il a beaucoup tenté mais peu réussi, freiné par des limites physiques bien visibles qui font mal vu le joueur qu'il a été.

Thiago Motta : Vite touché à la cheville, Motta a connu une première période très compliquée avec des passes quelconques pour un joueur dont c'est le point fort et des actions globalement neutres. Après le repos, le PSG a monopolisé le ballon et l’Italien a alors signé une mi-temps plus conforme à son statut. Il s'est notamment montré sous un bien meilleur jour dans ses tâches défensives, récupérant de nombreux ballons. Dans l'utilisation, cela a aussi été mieux, grâce aussi à l'aide de Verratti, mais pas du grand Motta pour autant.

Rabiot : Le Marquis a montré deux visages en début de match : séduisant offensivement comme sur ce superbe une-deux avec Lucas au quart d’heure de jeu mais en difficultés dans les transitions défensives. On l'a également retrouvé sur toute la largeur du terrain, à aider la construction du jeu. En seconde période, si la fatigue s’est logiquement faite sentir, il a été l’auteur de plusieurs chevauchées balle au pied et s’est bien projeté vers l’avant. L’international tricolore a confirmé sa bonne forme actuelle dans un match compliqué.

Nkunku : Le jeune milieu de terrain avait la lourde tâche de remplacer Verratti  et malheureusement, le costume était encore un peu trop grand pour lui ce soir. L’ancien pensionnaire de l’INF s’est fait bouger dans les duels et n’a jamais su prendre le jeu à son compte, malgré un léger mieux sur la fin de la première période. A l’image de son joli ballon par-dessus la défense pour Aurier à la 20ème, on aurait aimé le voir prendre plus de risques. Remplacé à la mi-temps par un Verratti qui a éclaboussé de son talent le début de seconde période (plus de 25 ballons touchés en 15 minutes). Malheureusement, ses efforts ont été vains et l'entrée d'un chien de garde nommé Somalia à l'heure de jeu a fortement réduit son influence. On l'a donc vu bien moins influent par la suite mais il est pratiquement resté le seul inspirateur du jeu parisien malgré tout. 

Draxler : Après un début de match poussif où il a semblé chercher sa place, l’international allemand est monté en puissance au cours de la première période. Souvent bien pris, l’ailier gauche parisien a failli débloquer la rencontre juste avant le repos sur une géniale inspiration mais Maxwell a manqué son contrôle dans la surface. Dans une position qu’il affectionne pourtant, il a ensuite vu son plat du pied droit être tranquillement capté par Lafont en début de seconde période, comme la confirmation que ce n'était pas son soir. Emoussé physiquement, il a laissé sa place à Pastore pour les vingt dernières minutes. Les supporters parisiens ont longtemps cru que l’international argentin allait délivrer le Parc car les prises de balle d'El Flaco ont été très réussies. Malheureusement, ses conclusions d'actions l'ont beaucoup moins été et il n'a pas su faire basculer le match malgré quelques jolis gestes. 

Lucas : Intéressant dans ses prises de balle, le Brésilien a pêché dans le dernier geste que ce soit dans ses frappes trop écrasées ou dans ses choix de passe douteux, un constat particulièrement vrai avant la pause vu que sa seconde mi-temps a été bien plus pénible. Ce soir, il n’a pas su faire taire les sceptiques en gonflant ses statistiques et on peut regretter son manque d’intelligence de jeu face à une équipe compacte venue pour défendre. Concernant les coups de pieds arrêtés, il a alterné le bon et le moins bons mais il aurait dû terminer passeur décisif pour Marquinhos sur corner. Remplacé par Ben Arfa qui a eu du mal à se montrer réellement dangereux et dont la mollesse, autant que les choix très personnels qu'il a effectués, ont fortement agacé alors que le PSG devait marquer pour gagner. 

Cavani : Plutôt en jambes, l’attaquant parisien a été proche d’ouvrir le score au quart d’heure de jeu sur une belle inspiration et une puissante frappe du droit aux 18m. Malheureusement, il est vite retombé dans ses travers avec plusieurs contrôles manqués avant le repos et ses remises pour ses partenaires ont été facultatives car pas vraiment utiles dans le jeu. Au retour des vestiaires, l’international urugayen a gâché une bonne opportunité avant de trouver le poteau des cages de Lafont. Sans doute émoussé et surtout beaucoup trop esseulé devant, on a peu vu le goleador parisien dans la dernière demi-heure en dépit d’un coup-franc juste au-dessus qui semblait très bien parti avant d'être dévié.


Vous pouvez retrouver les commentaires de l'article sous les publicités.
Match lié 

News 

Aujourd'hui

mercredi 27 mars

mardi 26 mars

lundi 25 mars

dimanche 24 mars

samedi 23 mars

vendredi 22 mars

jeudi 21 mars

mercredi 20 mars

mardi 19 mars

 

Soutenez CulturePSG 
Soutenez CulturePSG sur Tipeee