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PSG/Toulouse (1-0), les performances individuelles

Publié le samedi 24 novembre 2018 à 22:00 par Philippe Goguet
Malgré un tout petit match, le PSG s'est imposé 1-0 face à Toulouse sur un but en début de match de Cavani. Retour sur les performances des Parisiens au cas par cas.

Buffon : Il aura fallu attendre près de 75 minutes pour que l'Italien soit enfin sollicité de façon directe mais sa sortie face à l'attaquant adverse fut pertinente et bien réalisée. En fin de rencontre, il s'illustre encore sur la toute dernière action du match avec un arrêt tranquille et ce fut à peu près tout, Toulouse n'arrivant jamais vraiment à se mettre en position de frappe. La vraie interrogation reste donc de savoir comment il a fait pour tenir tout le match avec son maillot à manches courtes. 

Marquinhos : Aligné à droite de la défense à trois avant la pause, le Brésilien n'a pas eu d'adversaire direct à gérer et il a donc vécu une première période plutôt tranquille, avec tout au plus quelques ballons de contres à gérer. Recentré après la pause et avec une responsabilité accrue, il va alors se retrouver à devoir gérer plusieurs situations compliquées face au très mobile Leya Iseka. Il est souvent sorti vainqueur de ces duels, bien que semblant parfois à la limite en cours d'action. Un bon match sur l'aspect défensif, un peu plus neutre quand il s'est agi de relancer et de faire vivre . 

Thiago Silva : A l'instar de Marquinhos, le capitaine va vivre une première période tranquille bien qu'il fut un peu plus mis à contribution et il s'en sort bien en s'appuyant sur son efficacité défensive. Un peu moins à l'aise après la pause dans le système à quatre et un poste sur la gauche de la défense centrale qu'il retrouve, il va malgré tout contribuer assez largement au fait que Buffon sera aussi peu sollicité. Dans la relance et le jeu offensif, il aura été neutre.

Kimpembe : Après une bonne mi-temps avec les Bleus, force est de constater que Kimpembe n'a pas vraiment confirmé la chose sous les couleurs parisiennes. En difficulté durant pratiquement toute la première période face à des Toulousains qui partaient dans son dos ou l'éliminaient, il évite l'avertissement par miracle et n'aura pas réussi grand chose, si ce n'est un bon dégagement sur un centre repoussé. Passé arrière gauche après la pause, ses carences défensives se voient moins jusqu'à l'énorme occasion de Jullien où il est encore en grande difficulté. De ce second acte, il faut aussi noter un bon sauvetage en fin de rencontre mais le bilan n'est pas lourd. Offensivement, il a bien tenté d'impulser du rythme depuis l'arrière mais cela fait très peu. 

Meunier : Le Belge avait du jus une semaine après son dernier match contre la Suisse et cela s'est vu puisqu'il a été pour le moins actif dans son couloir, tant avant qu'après la pause, et il n'a d'ailleurs pas hésité à aller jusque dans l'axe quand il en ressentait l'envie. Problème, pas grand chose de positif n'est ressorti de son activité et les bonnes choses qu'il a faites sont rares, Meunier étant à l'image du reste de l'équipe, même s'il faut noter une tête de peu au-dessus. Défensivement, il n'a pas eu grand chose à faire en première mi-temps et n'a pas semblé vraiment concerné après la pause, au point qu'on peut pratiquement se demander s'il était au courant que le système avait changé. Vu la faiblesse adverse, cela n'a pas changé grand chose. Dani Alves l'a remplacé pour les 20 dernières minutes et le Brésilien a vite montré qu'il n'avait pas peur d'une éventuelle rechute. Bien présent défensivement voire même déjà rugueux sur certains duels, il a aussi offert pas moins de deux balles de but qui montrent qu'il n'a pas perdu son sens du jeu.

Verratti : Très utilisé en sélection, le Hibou était encore titulaire avec le PSG et il aura mis un petit quart d'heure à rentrer dans le match, laissant Rabiot mener le jeu parisien avant de prendre les choses en main. Toujours aussi habile pour construire, il va réguler les offensives parisiennes et se retrouve à la base de la plupart des actions, tentant souvent de trouver Di Maria devant lui. Dans une rencontre sans rythme et avec des partenaires peu en verve, il n'a pas vraiment brillé non plus mais a tout de même montré une réelle implication, notamment défensivement. Choupo-Moting l'a remplacé pour la fin de match et le Camerounais n'a pas vraiment brillé. Un peu lourd, pas au top techniquement, il a en outre manqué de réalisme devant les buts.

Rabiot : Sifflé à l'annonce des joueurs, le milieu parisien va pourtant vite se montrer dans cette partie et il est le joueur le plus en vue du début de match, s'impliquant pour faire tourner le collectif parisien. On le retrouve un peu partout sur le terrain et c'est lui qui trouve Cavani dans la surface en contrant une relance adverse sur le but. Il disparaît malheureusement peu à peu, complètement à l'image de son équipe. Après la pause, bien que replacé en sentinelle, il continue sur le même rythme et personnifie les (rares) hauts et (nombreux) bas du jeu parisien. Il tente bien à quelques occasions d'aérer le jeu par des transversales, ce qu'il va plus ou moins réussir, mais son impact dans le jeu reste faible. S'il n'a pas forcément été le pire sur le terrain, il n'a pas marqué beaucoup de points non plus une fois le premier quart d'heure passé.

Diaby : Le polyvalent Diaby aura largement montré cette facette de son jeu avec pas moins de trois postes différents en 90 minutes, comme Di Maria, et tout le match du jeune Parisien n'aura pas été sur le même tempo. D'abord piston gauche, il va se montrer particulièrement actif et présent défensivement tout en offrant une palette offensive qu'on lui connaît moins, à savoir dans la combinaison plus que la percussion individuelle. Le résultat n'est pas bluffant et il change de côté et de registre après la pause, redevenant le joueur qui tente de déstabiliser balle au pied. Là encore, le succès n'est pas vraiment au rendez-vous et ce match moyen se poursuit en fin de partie quand il finit ailier gauche. Un match avec des bonnes choses malgré tout, d'autres qui le sont beaucoup moins, mais aussi des difficultés récurrentes à proposer une première touche de balle propre qui lui faciliterait pourtant beaucoup la vie.

Di Maria : Bien reposé après 15 jours de trêve, l'Argentin signe un début de match de feu, se montrant particulièrement actif entre l'aile droite et l'axe. Très précis techniquement et déstabilisant balle au pied, il est alors une sorte de meneur de jeu excentré du PSG et régale, bien qu'il baisse peu à peu en intensité et en justesse, les ballons n'arrivant plus vraiment non plus. Passé ailier gauche à la pause, il se montre bien moins intéressant dans ce rôle puisque limité par les options de jeu à sa disposition et il tente alors surtout de centrer, rarement avec réussite. Passé relayeur en toute fin de match, il finit la partie en roue libre, comme le reste de l'équipe, et va alors multiplier les mauvais choix. 

Draxler : Après plusieurs matches au milieu, c'est comme attaquant de soutien que l'Allemand a été utilisé par Thomas Tuchel et ce retour aux sources n'a pas vraiment été une réussite. Dans un rôle bien plus axial que celui tenu par Di Maria sur l'autre aile, il est très dur à trouver pour ses partenaires et il ne brille pas quand il l'est enfin. C'est à peine mieux quand il s'excentre ou décroche pour exister et Tuchel le reconvertit finalement en relayeur à la pause. On le voit forcément un peu plus mais son apport reste très moyen et il ne crée pas grand chose dans un collectif en décomposition et peu concerné. Problème pour lui, Nkunku qui va le remplacer pour les 10 dernières minutes va lui montrer tout ce qui était attendu de lui : du punch, des prises de balle tranchantes et, logiquement, des occasions créées. Le contraste avec ses partenaires fut saisissant et cela en dit long sur l'apathie collective constatée...

Cavani : De retour de sélection, l'Uruguayen a continué sans rien dire sa série de buts après son triplé à Monaco et c'est un but d'une justesse technique rarement vue de sa part qu'il a signé. Son enchaînement sombrero/reprise de volée restera la marque de l'une de ses plus belles réalisations sous le maillot parisien. Concernant le reste de la partie, cela sera pauvre. S'il n'a pas vraiment été servi, il aura aussi raté quelques gestes qui l'auront empêché de se mettre en position de frappe. Mais dans un collectif en berne, dur de demander plus à un buteur que le but de la victoire sur un exploit individuel...


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