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PSG/Toulouse (4-0), les performances individuelles

Publié le lundi 26 août 2019 à 1:24 par Iaro
Le PSG s'est imposé 4-0 face à Toulouse dans un match très clairement à sens unique. Retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.

Areola : Tancé publiquement par son coach ces dernières semaines, le portier formé au club devait prouver contre Toulouse. Malheureusement pour lui, les visiteurs étaient venus pour défendre et il n'a presque rien eu à faire, notamment en seconde période. En première, il a la main ferme sur un centre mais il remet le ballon sur un Toulousain, sans conséquence. Il n'a donc pas eu l'occasion de marquer de points, en grande partie malgré lui. 

Dagba : Préféré à Meunier au coup d'envoi, il démarre bien son match dans son couloir droit avec de la disponibilité, mais il ne parvient pas à créer de différences et il s'éteint petit à petit. Plus énergique, notamment dans ses prises de balle lors du dernier quart du match, on le voit très en vue avec un bon centre et une occasion de but dans les dix dernières minutes, sans parvenir à être décisif. Défensivement, rien à signaler, il a bien contrôlé Makengo.

Marquinhos : De retour à son poste de défenseur central, il n'a rien eu à faire ou presque défensivement, puisqu'il a bien contrôlé le faible et très isolé Koulouris, avec Diallo puis Thiago Silva. Rendant son brassard à ce dernier lorsque son compatriote est entré en jeu, sa prestation défensive est quand même entachée d'une occasion toulousaine de la tête, sur laquelle il est trop loin de Saïd qui manque de marquer. Il clôturera la marque quelques minutes plus tard d'une tête bien claquée, sur corner.

Diallo : A nouveau titulaire, le néo-Parisien enchaînait sa quatrième titularisation en autant de matchs officiels cette saison. Présent en début de match face à des Toulousains qui le sollicitait sur les contres, il se fait mal sur l'un d'entre eux et a dû céder sa place après quarante minutes à Thiago Silva car il était victime de vertiges. Comme souvent influent dans la première relance dès son entrée, le Brésilien, qui avait été préservé par son coach au coup d'envoi, n'a pas eu grand chose de critique à faire.

Bernat : L'Espagnol a livré une prestation à la fois en nette amélioration et dans la lignée de ses dernières sorties. Pas toujours en vue pendant une bonne partie du match, il a par ailleurs souffert défensivement face au vif Max-Alain Gradel. Souvent loin de son vis-à-vis, l'Ivoirien a pu s'infiltrer dans la surface au quart d'heure de jeu, sans gravité mais c'est un mal récurrent chez lui récemment. Sa passe décisive précise mais plutôt facile pour le 3-0 rattrape un peu une prestation inégale. Son volume de courses est toutefois en large augmentation, ce qui est pour le moins une bonne nouvelle après un été compliqué.

Gueye : Pour sa première sous ses nouvelles couleurs, le Sénégalais a réalisé une prestation complète. Energique à la récupération, simple et fluide dans l'utilisation du ballon -quoique très sobre, sans prise de risque majeure-, il a été un très bon complément pour Verratti et les offensifs parisiens. Il empoche les records du match de ballons contrés (4) et de duel aériens remportés (3). Il faudra le revoir face à un adversaire de meilleur niveau et davantage d'intensité, mais il a réussi son entrée en matière. 

Verratti : L'Italien nous a tellement habitué au caviar depuis ses débuts à Paris en 2012, qu'il déçoit un peu quand il est moins en vue. Très influent dans la construction du jeu, comme toujours, avec ses 126 ballons en 90 minutes, record du match, il n'a néanmoins réalisé aucune passe clé ou décalage marquant. On se contentera de saluer sa disponibilité habituelle et son déchet faible, conséquence de son peu de prises de risque, une fois n'est pas coutume. Et il termine sans carton jaune, c'est à signaler.  

Sarabia : L'Espagnol revenait dans le onze de départ après avoir goûté au banc à Rennes. Titulaire à droite du 4-4-2 de Tuchel, il a eu une influence variable sur le jeu. Il trouve bien Mbappé sur la première occasion des siens dès la 3ème, mais il a un peu disparu ensuite. Après le repos, on le retrouve sur le 2-0 sur lequel il pousse Gonçalves à la faute, et il provoque le penalty loupé par Di Maria. Logiquement, les automatismes avec Dagba sont à construire.

Di María : Sans doute le meilleur Parisien du soir après Choupo-Moting. Très disponible sur son côté gauche, mais pas que, il est en confiance et ça se sent, en témoignent ses tentatives sur corners directs qui auraient pu faire mouche sans un bon Reynet. Malheureux sur penalty, il s'est rattrapé pendant la dernière demi-heure, durant laquelle il était partout, jusqu'au corner où il est passeur décisif pour le 4-0. Il était aussi présent sur les deux buts précédents : une soirée réussie pour l'Argentin, par ailleurs de très loin de recordman de dribbles du soir (14).

Mbappé : Titulaire en soutien de Cavani, il a été le danger principal côté PSG au cours d'une première période un peu moyenne. Vif sur ses appuis, imprévisibles dans ses changements de rythme, il a fait souffrir la défense adverse, et seul Reynet a su s'opposer à lui à plusieurs reprises (3ème, 21ème, 48ème). A noter qu'il aurait pu obtenir un penalty à la 20ème sur un contact dans la surface, mais l'arbitre n'a pas bronché. Hélas, il quittera ses coéquipiers sur blessure à la 66ème, remplacé par Zagre pour ses premières minutes en professionnel. Faux attaquant mais plutôt milieu, le jeune gaucher va montrer son activité et quelques jolis gestes.

Cavani : Sorti après quatorze minutes et deux ballons disputés, l'Uruguayen va laisser sa place au héros du soir. Entré en pointe, Choupo-Moting, qui n'avait plus joué avec le PSG depuis le printemps, s'est rapidement mis en valeur. Même s'il a parfois été lent dans ses enchaînements, sans surprise, il a très vite su se servir de ses capacités en pivot et de son jeu dos au but. Surtout, il ouvre le score après un roulette et grâce à une belle frappe en force du gauche, délivrant les siens. Il aggravera la marque avec le troisième but, d'un plat du pied appuyé. Bonne nouvelle pour sa confiance, alors que son coach aura sans doute besoin de lui dans les prochaines semaines, avec les blessures qui s'amoncellent dans le secteur offensif.


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