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PSG/Troyes (2-0), les performances individuelles

Publié le jeudi 30 novembre 2017 à 0:32 par Sébastien M.
Sans briller, un PSG à l’équipe assez remaniée s’est imposé face à Troyes (2-0). Retour sur les performances individuelles des Parisiens, au cas par cas.

Trapp : L’invité surprise du soir a finalement mis 14 minutes avant de toucher son premier ballon de la saison en L1. En tirant un six mètres… L’international allemand a tout de même fait le travail en se montrant solide face à Grandsir (30e) et surtout vigilant, à son premier poteau, sur une tête de Suk (82e). De quoi oublier ses quelques ballons bizarrement relâchés, notamment celui devant Niane (56e).

Meunier : Le latéral belge a pour lui l’excuse de sa première titularisation depuis le 22 octobre. Ca fait certes long mais son match permet aussi de mesurer l’écart de niveau avec Daniel Alves. Sa participation au jeu fut d’abord insuffisante, malgré une frappe des 20m (27e). Il fut un peu plus trouvé en seconde période, mais on a pu apercevoir que sa relation technique avec Di Maria n'existait pas.

Thiago Silva : « O Monstro » a fait honneur à son 200e match comme capitaine du PSG avec le fameux « clean sheet » qui plaît tant aux défenseurs (et entraîneurs). Souvent autoritaire, comme face à Niane (7e), il est aussi parfois sorti au duel haut sur le terrain et a même pris quelques risques bienvenus dans la relance. Par contre, il s'est fait devancer par Suk en fin de match (83e), heureusement sans dommages. 

Kimpembe : Lui aussi n’avait pas été aligné depuis un moment en L1 (le 4 novembre à Angers). Mais, comme à son habitude, le Titi parisien s’est montré costaud dans les duels, quitte à se chatouiller un peu avec le pénible Niane. Comme son capitaine, il a essayé de pousser son équipe à jouer haut avec deux interceptions bien senties en début de deuxième période. Il a même gratifié le Parc d’un petit sombrero (64e). Fiable. 

Kurzawa : Sa sortie bizarre face à Monaco aurait dû être un signal. Visiblement peu entendu tant il a été en difficulté des deux côtés du terrain. Le remuant Grandsir s’est ainsi bien souvent baladé, en témoigne l’action à la demi-heure de jeu, où l’international français cherche encore ses reins. Encore plus problématique, son apport offensif a aussi été nul, à l’image de son centre manqué alors que Cavani, seul, attendait l’offrande (77e). 

Lo Celso : Sa première titularisation de la saison était attendue. Elle n’a apporté que peu de réponses… Enfin si, ce n’est pas un « 6 » de formation et, ça s’est parfois vu. Le fait de l’aligner avec Verratti et Pastore n’était pas fait non plus pour l’aider au niveau de ce positionnement. Il finit tout de même, et d’assez loin parmi les milieux, avec le plus grand nombre de ballons récupérés côté PSG (16). Problème, il a eu trop de déchet dans l’utilisation du ballon sitôt un risque pris. Preuve toutefois de son envie de bien faire offensivement, il a tiré à deux reprises. Remplacé par Rabiot (69e), lequel a de suite remis un peu d’ordre et fait apprécier sa présence au milieu.

Verratti : Seul titulaire habituel du milieu, le « Gufetto » a encore touché beaucoup de ballons (112, record du match) mais avec un rendu mitigé. Sa belle inspiration pour lancer Di Maria (14e) est ainsi restée sans suite et on l’a même connu plus propre (« seulement » 85% de passes réussies, bien en deçà de sa moyenne). Son jeu long a par exemple été imprécis et même trop utilisé, là où ses appuis avec Neymar (ou Di Maria) était attendus et donc trop peu vus. Après, comme les autres, il a subi les changements d’un milieu new look. 

Pastore : Positionné en tant que relayeur mais souvent bien plus haut, il a essayé de faire jouer ses partenaires, comme la tentative de une-deux avec Meunier, ou des enchaînements avec Neymar. Le Brésilien aime d’ailleurs jouer avec lui mais leurs actions n’ont que très rarement débouché sur quelque chose de concret. Le match avançant, le déchet dans les passes du Flaco est même monté. Au final, vu la dernière performance de Draxler, il n’a pas gagné des points pour bouleverser la hiérarchie actuelle. Nkunku a pris sa place pour les cinq dernières minutes. 

Di Maria : On l’a dit « boudeur » à Monaco, mécontent de ne pas avoir été titularisé. Il l’a visiblement été à sa sortie, même s’il faut toujours se méfier des polémistes Guy et Tallaron. Reste que le Fideo est assez expérimenté pour savoir qu’il est passé à côté de son match. Son début de match était pourtant encourageant, avec beaucoup d’activité et un jeu qui passait avant tout par lui. Sa reprise tendue cadrée (4e) et une frappe enveloppée (20e), de peu à côté, semblaient confirmer qu’il était en jambes. Sans suite, il a peu à peu disparu, et s’est entêté à ne jouer que couloir droit, alors que son efficacité vient souvent de ses « recentrages ». Pire, sa relation technique avec Meunier a été inexistante, tout comme celles avec Pastore et Lo Celso. Remplacé par Mbappé (69e), qui a enfin mis un peu de vie dans ce couloir droit qui en manquait tant. 

Cavani : Le Matador a dû attendre les arrêts de jeu pour faire trembler les filets. Le reste de son match ne restera pas dans les annales avec, notamment, un déchet technique dans le jeu qu’on ne lui connaissait plus dernièrement. Pire, il y a ce penalty repoussé par Samassa, même si ce dernier s'est pris pour Anthony Lopes sur le coup (41e). La question est donc : qui osera le « penaltygate » épisode 2 ? Bon, la passe décisive de Neymar pour le second but semble déjà clore tout débat. Dommage pour beaucoup… En attendant, l'attaquant uruguayen en est déjà à 17 buts en L1 et même Falcao est relégué loin derrière (13). 

Neymar : Un but, une passe décisive. Ainsi va la vie en L1 du numéro 10 brésilien. Pourtant, il était loin de faire son meilleur match, qu’il a commencé de manière très tranquille en laissant les Argentins tenter de prendre les choses en mains. Il a vite compris qu’il allait quand même y mettre du sien, même s’il s’est souvent trouvé, arrêté, face à un mur de deux lignes assez compactes. De quoi être souvent contré dans ses choix collectifs ou individuels. On ne va pas se mentir, il a parfois aussi été trop individualiste (même si les petits ponts ou divers grigris auront certainement contenté les téléspectateurs de C8, peu habitués à pareil spectacle, même si la Ligue avait eu la bonne idée d'un huis clos partiel pour cette occasion). Mais quand il a fallu faire la différence, c’est bien son pied gauche (encore !) qui était là. Et c’est bien lui qui trouve Cavani pour le 2-0. Un génie, ça facilite quand même les choses.


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