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Quatre scénarios pour PSG/Barça

Publié le mardi 14 février 2017 à 19:18 par Max DC
Le match de ce mardi soir face au FC Barcelone est des plus incertains mais qu'importe, voici nos quatre scénarios pour cette rencontre...

Scénario 1 : Le naufrage parisien

Thiago Silva forfait de dernière minute, c'est bel et bien Presnel Kimpembe qui débute dans l'axe central aux côtés de Marquinhos. Unai Emery décide également d'aligner Layvin Kurzawa et Serge Aurier sur les flancs de sa défense dans une formation où Adrien Rabiot supplée un Thiago Motta suspendu et où Lucas est préféré à Angel Di Maria. Mais la stupeur envahit la tribune de presse du Parc des Princes une heure environ avant le coup d'envoi de la rencontre lorsque les journalistes, présents en nombre pour ce choc, découvrent les titularisations d'Alphonse Areola, de Blaise Matuidi et de Maxwell. A l'instar de la première rencontre de Ligue des champions face à Arsenal, le coach parisien impose un turnover de gardiens et, afin de contrecarrer la force de frappe des Catalans, il renforce son milieu de terrain en y incorporant le vétéran brésilien et en placant l'international français sur l'aile gauche du trident offensif. Unai Emery est décidé à subir et souhaite ainsi éviter de concéder le moindre but à domicile. 

Dès les premières minutes, Paris joue aussi bas que Lille le mardi précédent avec onze joueurs recroquevillés autour de leur surface de réparation. Les minutes s'égrainent et le scénario espéré semble se dessiner tant le trio Messi-Suarez-Neymar est inoffensif, butant à maintes reprises sur un pied, une tête un mollet, un genou parisien. L'effort défensif est louable voire héroïque à tel point que les Barcelonais commencent à se frustrer et pour un tacle par derrière sur Lucas, parti en contre, Jordi Alba reçoit le premier avertissement de la rencontre. Après une demi-heure de jeu, et alors que les visiteurs n'ont que peu inquiété Areola, c'est bien le PSG qui s'offre la plus grosse occasion par l'intermédiaire d'un Edinson Cavani parfaitement lancé par Marco Verratti : après un contrôle un peu trop long, l'Uruguayen parvient à résister au retour de Samuel Umtiti pour s'avancer dans la surface catalane et faire face à Marc-André ter Stegen qui repousse d'une main ferme la tentative de l'avant-centre parisien. Dommage Edi. Malgré cette incroyable opportunité gâchée, le stade se met à y croire, commence enfin à se détendre et à vibrer quand soudain M. Szymon Marciniak siffle un coup-franc en faveur des Barçelonais pour une charge trop rugueuse de Rabiot sur Andrés Iniesta. 25 mètres plein axe, Messi fait face à Areola. Après trois pas d'élan, l'Argentin déclenche une merveille de frappe sous la barre du portier parisien. Imparable, 1-0 Barça. 

Le plan d'Emery tombe à l'eau et comme souvent dans ces situations d'attaque-défense c'est grâce à un coup de pied arrêté que l'équipe dominatrice finit par faire la différence. Paris n'a désormais plus le choix et sous l'impulsion de Verratti commence à se découvrir et à davantage maîtriser la possession de balle pour conclure la mi-temps. Les locaux semblent même trouver un second souffle face à des visiteurs bien décidés à les contrer lorsque Kimpembe, jusque là impeccable, décide de s'aventurer, balle au pied, dans la moitié de terrain catalane. Après un premier crochet pour effacer Messi, il tente le petit pont sur Rakitic qui le surprend, récupère le ballon et envoie Suarez, en profondeur, défier Areola. La sanction est immédiate, le Barça mène 2-0 au retour des vestiaires. 

En seconde période, le PSG, sonné, continue de subir l'ultra-domination catalane : les Barçelonais, bien décidés à plier cette rencontre dès le match aller, se font plaisir sans faire de cadeau aux Parisiens. Après Messi et Suarez, c'est au tour du troisième larron de la bande, Neymar, d'aller tromper un Areola bien peu décisif mais totalement abandonné par sa défense, Serge Aurier ayant lâché le marquage de l'attaquant brésilien sur le centre de Sergi Roberto. 3-0 à l'heure de jeu la valise est lourde mais Emery ne se décourage pas pour autant et décide d'opérer rapidement des changements pour tenter de relancer la machine parisienne. Alors qu'il rappelle Julian Draxler et Angel Di Maria de l'échauffement, "El Fideo" s'asseoit brusquement sur le banc. L'Argentin signifie à son entraîneur son refus d'entrer en jeu et une vive explication s'ensuit lors de laquelle Di Maria finit par quitter le banc pour rejoindre directement les vestiaires. Emery, excédé, fait finalement rentrer Draxler et Nkunku à la place de Rabiot et de Maxwell. 

Maître de tous les instants, véritable rouleau-compresseur face à des enfants apeurés le FC Barcelone achève la rencontre à sa main sans que Paris ait pu réussir à se procurer de réelle occasion en seconde période. Et dix minutes avant la fin, le couperet tombe, le Parc commence à se vider et les sifflets se font de plus en plus nombreux pour afficher le mécontentement des supporters face à la passe à dix des visiteurs. 3-0 sans trop forcer, le Barça s'en contente largement, les deux équipes se retrouveront dans trois semaines pour l'acte II d'un huitième de finale déjà joué.

Scénario 2 : La logique est respectée, Paris est dominé

Alors qu'il doit faire sans son capitaine, le PSG d'Unai Emery s'avance avec le 4-3-3 classique, celui annoncé dans la presse où Maxwell et Thomas Meunier sont alignés en défense, Angel Di Maria bel et bien titulaire ainsi que le trio Rabiot-Matuidi-Verratti. Le coach parisien n'a pas sorti de surprise majeure de son chapeau, se reposant ainsi sur un système et des hommes déjà bien en place depuis 2017. 

Grâce aux repères et aux automatismes dus à l'accumulation des matchs en ce début d'année, les Parisiens rivalisent d'entrée de match avec les Barcelonais dans la possession de balle. Paris joue haut, Paris presse bien et le premier quart d'heure est donc porteur d'espoirs quant à la suite de la rencontre malgré l'absence d'occasion franche. Mais si les hommes d'Unai Emery réalisent un bon début de match, ils se montrent inoffensifs devant les buts d'un Marc-André ter Stegen serein. Les deux équipes semblent ainsi se toiser, le Barça laissant volontiers le cuir aux Parisiens comme pour mieux les contrer et les locaux bien décidés à ne pas subir le pressing catalan s'appliquant surtout à relancer proprement. 

Le round d'observation dure toute la première période, le trident offensif du Barça étant bien muselé par l'arrière-garde parisienne tandis que le PSG ne se montre pas assez tranchant lors des phases de conservation de balle de sorte qu'à la pause, le nombre de buts est aussi important que le nombre de ballons touchés par Edinson Cavani dans la moitié de terrain adverse. 

Déterminée à enflammer une rencontre que personne n'imagine s'achever par un triste 0-0, la "MSN" se met en action dès l'entame de la seconde mi-temps en multipliant les courses et opportunités face à un Kevin Trapp appliqué qui réalise ainsi trois parades spectaculaires en cinq minutes. Paris est étouffé, n'arrive plus à ressortir le ballon mais les dix joueurs de champ parisiens, acculés devant leur surface de réparation, continuent de tenir bon ce score qui les mettraient en ballotage plutôt favorable en vue du match retour. Ivan Rakitic s'essaie à la frappe de loin mais le portier allemand du PSG est vigilant et repousse la tentative du Croate. Le Barça insiste, se crée même une énorme opportunité sur corner mais la tête de Gerard Piqué heurte le poteau d'un Kevin Trapp décidément bien heureux ce soir. Voyant le vent tourner et la pression catalane s'intensifier, Unai Emery décide de s'activer peu après l'heure de jeu en remplaçant Di Maria par Lucas : il ne s'agit plus d'essayer de tenir le ballon mais de ne pas concéder de but tout en essayant d'en marquer un en contre.

Les minutes défilent, le stress est ascendant et Paris s'évertue à arracher un nul quasi miraculeux sur sa pelouse avant le retour début mars au Camp Nou où tout serait alors possible en vue d'une qualification en quarts de finale. 81e, 82e, 83e, 84e... Les spectacteurs retiennent leur souffle mais le chrono ne semble pas aller assez vite à leur goût, surtout que certains commencent à se prendre à rêver d'un contre fatidique et décisif que pourrait conclure un Cavani qui a beaucoup couru mais surtout dans le vide. L'espoir grandit à mesure que Paris recule. Le Barça multiplie les centres et ballons dans la sur.... OH LA FRAPPE D'INIESTA DANS LA LUCARNE ! A l'entrée de la surface et à l'approche du temps additionel le milieu espagnol ne laisse aucune chance à Trapp pour ouvrir le score et laisser exploser sa joie dans un Parc abasourdi. 

Paris s'est battu jusqu'au bout mais Paris a plié, cédé et s'incline 1-0. Un score logique qui n'augure pas définitivement d'une élimination mais qui assombrit l'avenir des Parisiens en Ligue des champions.

Scénario 3 : Paris s'offre un espoir de qualification

Hier après-midi Unai Emery n'était pas d'humeur joviale et arborait un spleen peu habituel. La raison ? Thiago Silva était incapable de courir, son mollet le faisant trop souffrir. Être privé de son capitaine et patron de la défense centrale pour faire face à la meilleure attaque du monde, on a connu meilleure nouvelle de veille de match. Pourtant, le coach parisien reste confiant, ses joueurs sont prêts, galvanisés par la volonté d'enfin passer l'obstacle Barça, celui qui s'est déjà dressé deux fois sur leur chemin en Ligue des champions lors des quatres dernières éditions. Cette fois c'est la bonne, Unai Emery en est convaincu, ses joueurs aussi. Devant ainsi faire sans Thiago Silva ni Thiago Motta, le tacticien espagnol choisit de titulariser Thomas Meunier, Maxwell et Angel Di Maria dans un 4-3-3 conforme à ce qu'annonce la majorité de la presse depuis deux jours. 

Remontés comme jamais les Parisiens rentrent parfaitement dans la rencontre, récupérant le ballon très haut et avortant toute tentative d'occasion initiée par le trio offensif infernal du Barça. Le collectif est en place, le bloc est bien compact et Paris se procure même la première très grosse opportunité du match lorsque la frappe de Julian Draxler déviée au dernier moment par Sergi Roberto lobe Marc-André ter Stegen pour s'écraser sur la barre transversale. Dix minutes vraiment presque parfaites pour le PSG. N'en manque en effet qu'un but pour parachever l'entame des locaux. Et comme le football sait parfois récompenser l'obstiné, après une énième récupération du ballon dans la moitié de terrain barcelonaise par Marco Verratti, l'Italien sert, à droite, Di Maria dont le centre du gauche trouve un Edinson Cavani qui, parfaitement intercalé entre les deux centraux du Barça, crucifie ter Stegen. 1-0 pour le PSG au quart d'heure de jeu, le Parc s'embrase.

Malheureusement, au lieu de les inciter à continuer d'intensifier le pressing, ce but vient couper les jambes de Parisiens pourtant volontaires. Le Barça se rebiffe, Sergio Busquets est enfin libre de lancer les offensives de son équipe et Lionel Messi, discret jusque là, se montre enfin dangereux balle au pied. Juste avant la pause "la Pulga" s'offre un rush en solitaire pour transpercer l'arrière-garde parisienne trop attentiste et sa frappe du gauche dans le petit filet opposé de Kevin Trapp punit le repli de Parisiens essouflés. 1-1 à la mi-temps ; après une excellente entame, les Parisiens ont fini par craquer logiquement et les quinze minutes de repos arrivent à point nommé pour recharger les batteries

Revigorés par le discours puissant de leur coach à la pause, les hommes d'Unai Emery attaquent ce second acte tambour battant. Impressionnants dans les duels comme le leur demandait leur entraîneur avant la rencontre, les Parisiens réussissent une courageuse seconde période mais restent toutefois stériles devant le but blaugrana, Cavani se montrant très maladroit face à ter Stegen. Pire encore, sur une perte de balle de Rabiot au milieu de terrain, Iniesta envoie une merveille de balle en profondeur à Luis Suarez qui profite d'une erreur de communication entre Marquinhos et Kimpembe pour défier Trapp et piquer son ballon au-dessus du portier allemand venu à sa rencontre. 2-1 Barça, le cauchemar. Emery ne se laisse cependant pas abattre par ce coup du sort et tente alors un coup tactique surprenant en faisant notamment entrer Hatem Ben Arfa à la place d'un Cavani, buteur maladroit ce soir. 

C'est toute une équipe qui semble réagir avec orgueil face à la cruauté du scénario puisque Paris lâche ses dernières forces dans la bataille en maintenant un pressing asphyxiant et une énergie ébourrifante au milieu de terrain. Paris pousse mais Barcelone ne rompt pas, même lorsque la frappe lointaine de Meunier frôle le montant droit des buts de ter Stegen. L'acharnement finit néanmoins par payer à cinq minutes de la fin du temps règlementaire lorsque, bien servi par Verratti, Ben Arfa efface Samuel Umtiti d'un superbe contrôle orienté, fixe Gerard Piqué, accélère et enchaîne par une frappe croisée puissante qui ne laisse aucune chance à ter Stegen. Paris a trouvé un héros inattendu et Emery a réalisé un coaching gagnant pour s'offrir un match référence face à un ténor européen. Mais ce score de 2-2, bien que ne réflétant pas la physionomie de la rencontre, met le club de la capitale en ballotage défavorable et pourrait s'avérer insuffisant avant le match retour à Barcelone le 9 mars prochain. 

Scénario 4 : Paris réalise l'exploit

Mardi 14 février 2017, le grand match de la saison du PSG est enfin arrivé, celui que tous les consultants attendaient pour "juger" Unai Emery, ce coach qui selon eux doit faire mieux que Laurent Blanc car "c'est bien pour cela que les Qataris l'ont pris, non ?". Le champagne coule à flôts en tribune officielle, le coeur de 45 000 personnes bat à la chamade, 22 acteurs sont prêts à donner de l'amour deux heures durant et pourtant vous n'avez pas prévu de dîner avec votre conjoint pour la Saint Valentin mais bien de regarder PSG-Barcelone. Le tifo du Collectif Ultras Paris déployé et le stade hurlant sa ferveur pour son équipe, ce huitième de finale de Ligue des champions revêt décidément sa plus belle ambiance pour, on l'espère, offrir son plus beau spectacle.

Et comme il est de tradition d'offrir un cadeau lors de la Saint Valentin, Unai Emery a été peu avare en surprises concoctant ainsi une composition pleine d'audace : à la poubelle le 4-3-3, bienvenue au 4-2-3-1 où Angel Di Maria, Lucas, Julian Draxler et Edinson Cavani sont titulaires de sorte qu'Adrien Rabiot, sacrifié par le coach espagnol, débute la rencontre sur le banc des remplaçants. 

L'entame de match est folle, l'intensité est incroyable et le niveau technique atteint des sommets dès le premier quart d'heure. Paris presse, Paris met de l'impact dans les duels comme l'avait annoncé Unai Emery en conférence de presse avant la rencontre mais le Barça n'est pas pour autant pris à la gorge et Neymar d'une folle chevauchée conclue par une frappe sur le poteau calme les ardeurs des Parisiens. Le PSG est prévenu : s'il est nécessaire d'intensifier le pressing, il faudra également faire preuve d'une grande concentration 90 minutes durant. Lionel Messi alerte aussi Kevin Trapp sur coup franc mais l'Allemand, bien entré dans son match, repousse parfaitement en corner la tentative de l'Argentin. Malgré la fatigue accumulée, la mi-temps est toujours aussi rythmée et s'achève finalement par une tête d'Edinson Cavani qui frôle le montant droit de Marc-André ter Stegen. Après une mi-temps aussi intense et équilibrée où l'ennui s'est fait aussi rare que le déchet technique, l'espoir d'un exploit grandit côté parisien.

Toutefois, Paris n'entame pas la seconde période comme la première et après seulement trois minutes de jeu, marquées par une possession quasi exclusivement barcelonaise, Lionel Messi se fraie un chemin dans la défense parisienne pour fusiller Trapp d'une frappe puissante au point de penalty. 1-0 Barça, Paris a baissé de pied et s'est fait directement sanctionner. 

Afin de créer un électrochoc parmi ses troupes, Emery n'hésite alors pas à faire entrer Rabiot à la place de Matuidi pour apporter davantage de technique au milieu de terrain et tenter ainsi de mieux conserver le ballon face au bloc blaugrana. Paris pousse à nouveau et Barcelone n'est pas souverain, preuve en est l'incompréhension entre Umtiti et ter Stegen à l'origine d'une opportunité pour Cavani qui vient finalement buter sur le portier allemand. Comme Paris ne parvient pas à trouver la faille dans le jeu courant c'est sur coup de pied arrêté qu'intervient la solution ; profitant d'un corner parfaitement enroulé par Di Maria au premier poteau, Cavani, trouvé dans sa zone providentielle, ne se laisse pas prier pour crucifier ter Stegen et égaliser. Il reste vingt minutes, Paris revient à 1-1 et le Parc se remet à y croire.

Refusant de se contenter du nul, les hommes d'Unai Emery ne lâchent pas l'affaire et continuent de mettre une intensité de tous les instants dans chaque duel et dans chaque intervention. Dans ce contexte étouffant, le coach parisien procède à un nouveau changement, faisant entrer un Javier Pastore ovationné à la place de Lucas. Le rythme est effréné voire éreintant, le Barça subit et ne parvient que trop rarement à trouver ses offensifs ; d'ailleurs Sergio Busquets perd un nouveau ballon dans l'entrejeu sous la pression conjuguée de Di Maria et Verratti, "El Fideo" écarte vers Draxler dont le centre en retrait trouve Pastore... feinte de corps... frappe... but. 2-1 pour Paris. La magie a opéré. Encore une fois.

Il reste alors encore dix longues minutes à tenir, sans compter le temps additionnel. Le Barça reprend la maîtrise et accule le PSG dans ses vingt derniers mètres. Repoussé dans ses derniers retranchements, Paris ne flanche pas, faisant preuve d'une abnégation rarement entrevue ces dernières années si ce n'est à Chelsea un soir de mars. Marquinhos, du haut de ses 22 ans, se mue en capitaine de défense, c'est celui ce soir "Ô Monstro" ; guidant Kimpembe, maîtrisant la hauteur de la ligne défensive, haranguant ses partenaires et allant même jusqu'à tacler Messi dans sa propre surface, le jeune défenseur central est immense. Le chrono défile et le temps additionnel arrive enfin. L'atmosphère est alors irrespirable, la tension est à son paroxysme et plus de 45 000 personnes sont suspendues au coup de sifflet de l'homme en noir. Tut-tut-tut. Ça y est. Enfin. La délivrance. Paris l'emporte 2-1 crée l'exploit et se permet d'y croire avant d'aller défier le Barça chez lui au Camp Nou.


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