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Que retenir de PSG/Fiorentina (4-2) ?

Publié le mercredi 22 juillet 2015 à 5:53 par Philippe Goguet
Le PSG a dominé la Fiorentina en match amical dans une rencontre assez ouverte, particulièrement en seconde période. Mais que retenir du match ?

Le jeu du PSG se met en place

Autant le match contre Benfica avait montré une équipe du PSG bien loin de son jeu de passes habituel, autant la rencontre face à Florence a montré un PSG en train de retrouver ce jeu très collectif que Blanc tente de mettre en place depuis son arrivée. La première période a particulièrement été imprégnée de cette philosophie de jeu, montrant à la fois ses atouts et ses inconvénients. Les vingt à trente premières minutes ont montré la possession de balle stérile et lente si frustrante mais la vitesse nécessaire pour déstabiliser l'adversaire est arrivée petit à petit et le PSG a très bien fini sa première période, marquant deux buts sur des actions collectives abouties et très parisiennes dans le style. Dans le rôle de Motta, Rabiot a d'ailleurs montré de très bonnes choses à la construction, avec du jeu court et du jeu long alterné, comme le modèle, encore une fois assis sur le côté. Et quand l'accélérateur de jeu se nomme Zlatan, tout devient plus simple.

Paris s'est parfois compliqué la vie

Autant la volonté de jeu du PSG a été intéressante, constante et maîtrisée en première période, autant elle a été dangereuse et s'est retournée contre Paris au cours du second acte. Le pressing florentin s'est vraiment mis en place et le PSG s'est perdu dans ses tentatives de relances courtes faites avec un bloc bas. Les actions des visiteurs sont d'ailleurs pratiquement tout le temps venues d'erreurs de relances dans la moitié de terrain parisienne, le PSG et ses jeunes défenseurs prenant bien trop de risques, privilégiant la relance compliquée à la sécurité d'un grand ballon devant. Et Paris a frôlé le 2-2 avec cette mentalité... Le triangle défensif Aurier/Kimpembe/Rabiot est très jeune et cela s'est fortement ressenti dans ces moments de doute. Rabiot a multiplié les fautes inutiles qui se sont transformées en occasions très franches, Aurier a toujours quelques difficultés de placement tandis que Kimpembe a raté quelques relances importantes, en plus de multiplier les anticipations, donc les risques. Et tout n'a pas toujours été payant pour le jeune défenseur central qui doit apprendre à mieux maîtriser l'espace dans son dos.

Zlatan déjà au coeur du jeu

Le colosse esquinté en fin de saison était de retour et, si le brassard ne le montrait pas déjà, il a vite fait comprendre à ses troupes qui était le patron du PSG. Aligné comme avant-centre, il lui aura fallu à peu près deux minutes pour redescendre et se placer au coeur du jeu, empiétant généreusement sur les plate-bandes des milieux. Si les débuts n'ont pas été très tonitruants, c'est avec Ibra à la baguette que le PSG a commencé à se montrer dangereux, le Suédois enclenchant les actions comme n°10 avec son coup d'oeil et ses changements d'aile. Son partenaire fétiche du soir a été Van der Wiel et la relation entre les deux hommes a parfaitement fonctionné, le Suédois s'appuyant sur le Hollandais très régulièrement, avec réussite qui plus est. Moins en vue en deuxième période, il a malgré tout scoré à un moment important, histoire de rappeler à tout le monde qu'il est aussi un buteur. Pour un retour, Ibra a déjà marqué son territoire.

Augustin, la belle période continue

La jolie révélation de l'été continue son petit bonhomme de chemin et sa superbe série de buts. Avec désormais cinq buts en trois matches, il a même inscrit la moitié des buts du PSG lors des trois matches amicaux déjà disputés, une belle performance sachant qu'il a en plus signé une passe décisive. Aligné sur un côté en début de match, il a largement profité des décrochages de Zlatan pour aller s'amuser dans l'axe, libérant au passage le couloir droit pour Van der Wiel. Attaquant complet mais pas forcément réputé pour ses stats offensives, Augustin a encore montré une belle habileté technique et fait mal par ses appels. Sur son premier but, il est au bon endroit au bon moment pour réceptionner l'offrande de Matuidi tandis que la réussite du moment l'accompagne sur sa frappe puissante mais peu placée qui lui a offert son doublé.

Une entrée propre pour Stambouli

Entré pour les vingt-cinq dernières minutes comme milieu défensif alors qu'il avait pourtant les deux entraînements du jour dans les pattes, Stambouli a vite montré ce qu'il allait apporter au milieu du PSG : calme, précision, sûreté. Le joueur a mis quelques instants à entrer dans son match puis a joué comme un vieux briscard, certes au milieu des enfants. De la simplicité dans les passes, un placement très adéquat, une vraie capacité à ressortir le ballon quand le besoin s'en fait sentir et surtout l'impression de le voir déjà en place dans l'équipe, dans un rôle qu'il connaît et maîtrise. 

Des états de forme divers et variés

Le PSG alignait une équipe mixte entre joueurs ayant fait le stage en Autriche et internationaux européens arrivés plus tard. Comme vu précédemment, Zlatan a déjà montré une belle forme, Van der Wiel de même, et Matuidi a lui aussi montré qu'il était déjà là avec un but et une passe décisive, sans pour autant faire beaucoup de bruit. Rabiot a au moins réussi une mi-temps avant d'avoir beaucoup de mal ensuite, finissant complètement carbonisé. Parmi les autres joueurs, il semblerait que Lucas n'ait pas encore retrouvé toute son explosivité malgré un léger mieux en fin de match tandis que Bahebeck a signé une entrée pleine de jus, comme Sabaly.


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