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Que retenir de PSG/Juventus (2-3) ?

Publié le jeudi 27 juillet 2017 à 6:35 par Philippe Goguet
Le PSG a conclu ses matches de préparation par une défaite 3-2 face à la Juventus Turin dans un match à deux visages. Tout n'a pas été négatif pour le PSG, loin de là, et voici quelques points à retenir.

Encore en 4-3-3, mais avec d'autres joueurs :

Unai Emery avait décidé de conserver son 4-3-3 pour ce dernier match de préparation et il a gardé ce dispositif durant toute la partie malgré les nombreux changements après la pause qui auraient pu le faire changer d'avis. Le coach avait en revanche changé quelques joueurs par rapport aux matches précédents : Meunier a disputé ses premières minutes de la saison, deux mois après son opération, tandis que Yuri Berchiche, Blaise Matuidi et Angel Di Maria ont connu leur première titularisation. A noter également les retours sur les terrains de Marco Verratti, Thiago Silva et Lucas, pas utilisés lors du ou des deux derniers matches. Le jeune Rémy Descamps a aussi connu ses premières minutes en professionnels.

Une équipe par mi-temps, une nouveauté :

Compo 1ère période : Areola - Meunier, Silva, Kimpembe, Berchiche - Verratti, Motta, Matuidi - Lucas, Cavani, Di Maria

Compo 2ème période : Areola/Descamps - Alves, Marquinhos, Kimpembe, Kurzawa - Lo Celso, Callegaro, Nkunku - Guedes, Jesé, Di Maria/Pastore

Contrairement aux précédents matches où Unai Emery alignait une équipe pour les deux premiers tiers du match et une autre pour la fin, il a cette fois choisi de faire sa vague massive de changements dès la mi-temps puisque le PSG de la première période et celui de la seconde n'avaient rien à voir avec 8 changements à la pause. Bien évidemment, ce choix est dicté par le Trophée des Champions qui se dispute dès samedi et les rares joueurs à avoir joué plus de 45 minutes sont Areola, un poste à part, Kimpembe qui devrait être remplaçant contre Monaco et Angel Di Maria, suspendu. Pour le reste, le turnover a été massif et pratiquement tous les joueurs présents aux USA ont joué ce mercredi soir, seuls Trapp, Bernède et Edouard n'ayant pas disputé la moindre minute. Et pour l'Allemand, c'était en raison d'une suspension.

Deux mi-temps légèrement différentes :

Avec deux équipes aussi différentes, une vérité qui s'est vérifiée des deux côtés puisque la Juventus a aussi fait énormément de changements à la mi-temps, il n'est pas étonnant d'avoir assisté à deux mi-temps assez différentes. La première fut plutôt tactique, avec une Juve d'abord très pressante puis très regroupée devant son but, tandis que la seconde mi-temps a été globalement plus ouverte, même si les Turinois ont encore plutôt laissé le ballon aux Parisiens. L'impression générale a donc été légèrement différente, avec un match plus tactique avant la pause, mais les marqueurs d'identité des deux équipes ont été bien visibles avec une équipe du PSG qui souhaitait le ballon et une Juve à l'aise sur du jeu direct et prompte à profiter de la moindre erreur adverse.

Du mieux dans le jeu :

Après un premier match assez moyen contre l'AS Roma et un second guère meilleur contre Tottenham, notamment en raison d'une mi-temps complète jouée à 10, le PSG a retrouvé un peu de qualité de jeu et a eu se créer plus d'occasions que précédemment. En première période, Paris a probablement un peu trop insisté dans l'axe pour se montrer dangereux, avec des latéraux sous-exploités, mais on a au moins retrouvé un peu de maîtrise et des temps de jeu conséquents, les retours de Verratti et Di Maria aidant à ce niveau-là. Cela a été encore plus vrai après la pause avec une équipe parisienne qui a su être dangereuse et réellement solliciter les portiers turinois, un des soucis constatés en première période. Bien évidemment, tout n'est pas parfait mais les occasions ont été réelles et plus conséquentes que précédemment.

Des erreurs défensives à la pelle :

Après quatre buts contre Tottenham (et déjà un penalty largement évitable), Paris en a encore concédé trois contre la Juventus, le tout alors qu'Alphonse Areola a plutôt réussi une bonne prestation dans les buts parisiens avant de laisser sa place à Rémy Descamps, impuissant et abandonné sur les deux dernières réalisations italiennes. Il faut encore une fois souligner les manques individuels, à l'image de Kurzawa qui offre carrément la balle à l'avant-centre turinois sur le second but. Sur les deux autres buts, il faut également noter que la défense centrale se fait littéralement déchirer sur des ballons en profondeur. Thiago Silva se fait bloquer par Mandzukic au moment de suivre Higuain sur le premier tandis que Marquinhos est facilement effacé par Kean avant d'aller provoquer une faute largement évitable de Kimpembe en toute fin de match.

Des arrières gauches réellement inquiétants :

Le départ de Maxwell, de très loin le meilleur joueur de l'histoire du club au poste d'arrière gauche, promettait de laisser un grand vide à cette position et ce match n'a sûrement pas prouvé le contraire. Avant la pause, le malheureux Yuri Berchiche a vécu une première titularisation très compliquée : un peu juste défensivement malgré un bon retour sur Dybala, il a surtout semblé être complètement ignoré par ses coéquipiers, à l'image d'un Verratti qui a parfois tenté des passes impossibles plutôt que de le servir alors que le latéral espagnol venait de faire un effort conséquent pour se proposer. Après la pause, Layvin Kurzawa a fait mieux offensivement puisqu'il est impliqué sur les deux buts parisiens avec un bon décalage pour Di Maria et une remise victorieuse pour Pastore mais il a affiché un niveau défensif inquiétant en étant largement responsable sur le deuxième but turinois avec une erreur de débutant. Bref, Paris ne s'est pas rassuré sur ce poste.

Les Argentins ont brillé :

De ce match perdu, on pourra au moins retenir les rayons de soleil argentins au milieu du terrain et en attaque. Après un premier quart d'heure peu en vue, Angel Di Maria a vite montré toute son importance et il a été l'un des meilleurs joueurs de la partie, si ce n'est le meilleur côté parisien. Le tout en jouant côté gauche, lui qui préfère pourtant l'aile droite. Sur le premier but, il s'offre un raid superbe avant de faire preuve de lucidité devant Buffon. Remplacé par Pastore pour la dernière demi-heure, le niveau n'a pas baissé et El Flaco a été très bon, avec encore un but en prime. Très fin techniquement, il a su se déplacer avec justesse et apporter du danger pratiquement à chaque touche de balle. Un peu plus bas sur le terrain, son jeune compatriote Giovanni Lo Celso a encore perdu quelques ballons mais il a de nouveau montré de belles choses avec notamment une belle capacité à prendre en main le jeu. Son ouverture vers Kurzawa sur le 2-2 est une des plus belles passes du match.

Ceux qui doivent prouver ne l'ont pas vraiment fait :

Comme lors des matches précédents, aucun des joueurs qui avait beaucoup à gagner n'a vraiment su marquer des points, Lo Celso mis à part. En défense, il était toutefois dur de demander plus à Meunier, de retour après deux mois d'absence. Pour une fois aligné au milieu, Nkunku n'a que peu pesé en 45 minutes mais il n'a pas été un poids mort pour son équipe comme a pu l'être Lucas sur son aile droite durant la première période. Le Brésilien n'a globalement rien réussi, comme contre l'AS Roma. Sans être brillant, Guedes a au moins su marquer un but et apporté un certain dynamisme même si ses choix de jeu ont trop rarement été pertinents et qu'il a perdu beaucoup de ballons. Des ballons, Jesé en a touché trop peu et, comme précédemment, l'Espagnol n'a pas du tout pesé sur le match et est apparu encore bien lourd. Et aucun de ces joueurs ne repart des USA en ayant réellement marqué des points.


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