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Reims/PSG (3-1), les performances individuelles

Publié le samedi 25 mai 2019 à 2:19 par Philippe Goguet
Le PSG s'est incliné 3-1 à Reims dans un match que les Parisiens n'ont joué qu'à mi-temps et ont donc logiquement perdu. Retour sur les performances individuelles des joueurs de Thomas Tuchel au cas par cas.

Buffon : Présenté comme une légende à son arrivée à Paris en juin dernier, l'Italien aura largement écorné ce statut et ce n'est pas ce qui pourrait être sa dernière prestation avec le PSG qui va réhabiliter cette image. S'il va réussir une bonne parade sur une frappe puissante d'Oudin à 0-0, il est largement fautif sur l'ouverture du score de Baba avec une frappe en angle fermée qui lui passe entre les jambes. Autour d'un bon sauvetage à 1-0, il est en revanche encore sévèrement impliqué sur le 2-0 avec une main trop molle pour sortir la frappe de Cafaro. S'il sauve une balle de 3-1 devant Zeneli dans les arrêts de jeu, il s'incline juste après sur une action grostesque où son placement au départ a semblé bien loin d'être optimal. Bref, une soirée bien compliquée pour le quadragénaire italien qui n'a pas vraiment marqué des points.

Meunier : Si son début de partie est caractérisé par quelques bons retours défensifs, cela ne va pas durer bien longtemps et il est mis au supplice par les vifs et petits gabarits adverses. Doumbia lui faire vivre un enfer à plusieurs reprises, Baba également, et il est ainsi dépassé sur l'ouverture du score adverse. Il sera heureusement pour lui un peu moins en difficulté après la pause, même après l'entrée de Zeneli, mais cela ne sauve pas son match. Offensivement, il va avoir du volume mais bien peu de précision et son entente avec ses partenaires aura été insuffisante.

Marquinhos : Le capitaine de retour de suspension aura eu un match animé et, malgré les trois buts encaissés, il est l'un des rares qui n'aura pas totalement coulé en Champagne. La défense centrale aura été très exposée de par la faiblesse du milieu mais Marquinhos aura malgré tout tenu bon la plupart du temps, assurant de nombreuses couvertures même s'il ne va pas toujours bien gérer le très remuant Oudin. Dans la relance, il aura bien tenté de prendre ses responsabilités, avec une réussite modérée.

Kehrer : Aligné avec Marquinhos, une paire rarement vue cette saison, l'Allemand va se montrer appliqué et plutôt bon dans les duels la plupart du temps malgré une fin un peu plus pénible. Toujours autant dominant de la tête, il va aussi se retrouver un peu moins souvent dans les zones chaudes que son partenaire de l'axe, les deux hommes alternant régulièrement leurs positions respectives. Derrière un milieu aux abois, il aura largement fait le boulot et a en outre su se montrer dangereux offensivement avec deux têtes dangereuses mais pas cadrées.

Kurzawa : De nouveau titulaire, le gaucher va vivre un match pour le moins compliqué. Défensivement, Cafaro va le devancer pratiquement toute la soirée et il le dépose même carrément sur le deuxième but, l'ailier rémois envoyant un coup d'accélérateur qui a littéralement fait exploser le Parisien. A l'exception des duels aériens qu'il a pratiquement tous gagnés, Kurzawa aura donc vécu un cauchemar défensif. Offensivement, il va bien tenter d'apporter et est d'ailleurs régulièrement trouvé haut sur le terrain mais il va se montrer très imprécis, tant dans ses prises de balle que ses centres. Un match à oublier, à l'image de sa saison. Choupo-Moting l'a remplacé pour les dernières secondes, pour l'anecdote.

Paredes : L'Argentin a continué à ce poste de sentinelle et il va en partie confirmer les quelques bribes positives de ses derniers matches. Malgré un début difficile, on retrouve ainsi quelques belles passes vers l'avant, des remontées de balle intéressantes après la pause ou encore un ou deux coups de pieds arrêtés bien tirés. Cela n'excuse pas vraiment le reste de sa partie, notamment cet impact défensif très insuffisant durant le temps fort adverse malgré plusieurs tacles bien virils de sa part. Un match assez dur à juger au final, comme le joueur, entre bonnes actions et absences ennuyeuses. Cela semble aller mieux mais c'est toujours fragile. Bernat l'a remplacé pour la fin de match, faisant une entrée quelconque.

Verratti : Même le petit Italien n'a pas été bon à Reims, et ça en dit long sur la performance parisienne. Placé en relayeur gauche et assez haut sur le terrain, il se montre assez peu influent avant la pause et est surtout en grande difficulté dans les duels, mangé par des Rémois plus puissants et plus vifs que lui. Il en arrive même à perdre des ballons, dont un finit par une frappe sur la barre de Buffon. Dominé physiquement, il se jette en outre beaucoup dans les duels, signe de son impuissance. Il monte en revanche sérieusement en régime après la pause, se montrant plus tranchant dans tous les secteurs du jeu, mais cela reste un petit Verratti pour finir la saison.

Draxler : Milieu relayeur droit après avoir été bon contre Dijon dans le même rôle côté gauche, l'Allemand se montre intéressant en début de match dans un rôle d'appui et de relais vers l'avant, signant un bon match de relayeur qui dure... un quart d'heure. Il explose (ou disparaît, c'est selon) durant le temps fort adverse et est un véritable fantôme durant près de 25 minutes, récoltant seulement un carton jaune de frustration. Il revient heureusement un peu mieux des vestiaires, retrouvant un peu de sa verve du début de match, mais Tuchel le sort peu après l'heure de jeu. Dani Alves l'a remplacé, tentant sans vraiment de réussite d'apporter son sens de la passe.

Di Maria : Ailier droit comme la semaine passée, il va passer un premier acte pour le moins discret, bien que pas aidé par un jeu qui penche à gauche. Déjà peu actif défensivement, il est aussi rarement trouvé offensivement mais n'est pas bon du tout dans l'utilisation du ballon, se perdant dans des dribbles superflus de façon très régulière. Comme d'autres, il revient beaucoup mieux après la pause, jouant aussi de façon plus axiale, et il est à la base de la réduction du score d'un bon centre. Il finit la partie meneur de jeu mais il ne se montre pas du tout efficace dans ce rôle avec trop de touches de balle et peu d'efficacité. Vu son match du soir et la situation avant la rencontre, il échoue logiquement dans sa quête du titre de meilleur passeur.

Mbappé : Une semaine après son coup de pression, Tuchel l'a finalement aligné comme... ailier gauche, même si Mbappé va bénéficier d'une grande liberté de déplacement. Il se montre d'ailleurs très tranchant dès ses premières foulées et fait de grosses différences sur sa vitesse, sans pour autant parvenir à conclure. Haut sur le terrain, il va ensuite souffrir du temps fort rémois et disparaît complètement. Replacé dans un rôle plus axial, on le voit plus après le repos et il est meilleur. Souvent recherché (et parfois même trop ?), il tente beaucoup d'utiliser sa vitesse sans vraiment le faire à bon escient. C'est malgré tout lui qui réduit le score, bien placé de près, mais son match ne restera pas dans les mémoires pour autant. 

Cavani : Dans une partie où le jeu collectif parisien aura été souvent imprécis dans les 30 derniers mètres, il ne fallait pas s'attendre à voir le Matador briller et cela ne fut donc pas le pas. Toujours limité dans les échanges et même souvent facultatif pour combiner, il va surtout exister après la pause et il est un passeur inspiré sur le but du 2-1 d'une jolie remise. Dans la foulée, il aurait pu hériter dun penalty sur une action en pivot de sa part bien sentie et c'est à peu près tout, à l'exception de ses courses défensives jamaies démenties. Cela fait tout de même peu.


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