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Rennes/PSG (0-1), les performances individuelles

Publié le samedi 14 janvier 2017 à 21:14 par Iaro
Le PSG s'est imposé de façon logique à Rennes (1-0), retour sur les performances individuelles des joueurs parisiens au cas par cas.

Trapp : Unai Emery a tranché, pour le moment, en faveur du portier allemand puisqu'il était titulaire en Bretagne pour la reprise du championnat. Il a passé une après-midi très tranquille, peu gêné par des Rennais qui ont eu du mal à se créer des occasions. Pas d'erreur majeure mais un tir non cadré repoussé en corner et un jeu au pied inégal. Prochain épisode à Nantes dans une semaine, affaire à suivre.

Meunier : Le Belge s'est plaint après le match, à juste titre, du manque de maîtrise parisienne en seconde période. Il y a contribué en étant assez peu actif dans son couloir mais sa déclaration d'après-match laisse à penser que son coach lui a demandé de se montrer prudent dans sa participation au jeu. Auteur d'un bon centre pour Cavani dès la 1ère minute et trouvé par Lucas dans la surface en fin de partie, on l'a assez peu vu entre les deux. Défensivement, il a assuré.

Marquinhos : Préservé mercredi en Coupe de la Ligue, l'international brésilien était de retour dans le onze de départ et il a livré une prestation pleine d'à propos dans ses interventions défensives. Toujours bien placé sans ballon, en atteste son record du match des dégagements (10), on peut également mettre à son crédit sa disponibilité pour relancer mais on aimerait toujours le voir prendre davantage de risque dans l'orientation du jeu, d'autant qu'il en a les capacités.

Thiago Silva : Paris repart de Rennes sans encaisser de but, pour la troisième fois en autant de matchs en 2017, mais la prestation de son capitaine a été teintée d'un peu de fébrilité, notamment dans la dernière demi-heure. C'est lui qui perd le ballon à 40 mètres de ses buts qui deviendra la meilleure occasion rennaise du match, et on l'a senti sur une ou deux relances assez proche de s'emmêler les pinceaux. Sans conséquence, mais pas forcément rassurant sur sa capacité à tenir le cap dans des contextes moins favorables.

Kurzawa : L'ancien Monégasque a livré en terre rennaise une prestation dans la lignée de sa reprise contre Bastia samedi dernier. Il a peu pesé sur un jeu parisien qui a tendance à pencher à droite quand Verratti est aligné à son poste habituel au milieu, et les meilleurs moments sur son couloir ont été à l'initiative de Draxler, avec lequel les automatismes sont à construire. Défensivement, on l'a vu tancé par Diakhaby à sa rentrée, même s'il l'a globalement contenu.

Thiago Motta : L'autre capitaine parisien a pris les choses en main dans l'orientation du jeu avec ses 118 ballons disputés, mais on a senti son influence décliner au fil du match. Peut-être le poids des minutes alors que son endurance est un thème régulièrement abordé par ses détracteurs. Il aurait pu mettre à l'abri son équipe à l'heure de jeu mais au lieu de ça, sa simulation devant Costil, synonyme d'avertissement, le privera de la 1/2 finale de Coupe de la Ligue.

Verratti : Le maestro a été omniprésent en première mi-temps, nouant une relation technique avec Draxler fort prometteuse, comme sur le but sur lequel il décale bien l'Allemand. Il aurait aussi dû obtenir un pénalty sur un duel avec Costil sur lequel l'arbitre l'avertit à tort, jugeant que l'Italien avait simulé. Moins en vue après le repos, sa disponibilité s'est avérée importante dans un PSG en mal de maîtrise mais, trop gourmand, il a lui aussi perdu son lot de ballons bêtes en fin de match.

Matuidi : L'ancien stéphanois a coiffé Rabiot et Nkunku au poteau dans le onze de départ du PSG et, si la question de la concurrence à ce poste se posera forcément à l'avenir vu le talent des jeunes pousses, l'ancien a prouvé toute son utilité, particulièrement en première période. Toujours volontaire, il a été l'auteur de plusieurs récupérations très intéressantes, notamment haut sur le terrain, et il s'est limité offensivement à des transmissions simples mais efficaces qui ont rendu service à son équipe. Par ailleurs, il a montré une vraie volonté de frapper de loin, chose trop rare au PSG. Il aurait d'ailleurs pu faire mouche dans cet exercice à la 13ème mais Costil veillait. A noter qu'il a terminé la rencontre en tant qu'offensif gauche, un poste où il sera moins en vue.

Lucas : La titularisation du dégarni était l'un des choix forts d'Emery, qui a maintenu la hiérarchie de fin d'année 2016 à son poste. Le Brésilien ne le lui a pas vraiment rendu puisqu'il a eu les pires difficultés à exister et à mettre sa percussion en marche. Inexistant en première mi-temps, on l'a un peu plus vu après après le repos, avec notamment un bon raid conclu par une talonnade pour Meunier avant de sortir. Di Maria l'a remplacé pour 15 minutes et il a été l'auteur d'une entrée individualiste et peu inspirée qui n'aura pas plaidé sa cause.

Draxler : Le transfuge de Wolfsburg était enfin titulaire et sa première mi-temps, pleine de disponibilité, d'abord en long de ligne puis plus intérieure, aura été l'une des attractions de l'après-midi. En jambes, facile techniquement, inspiré et surtout buteur d'une superbe frappe de l'intérieur du pied avec un très bel effet, il a régalé son nouveau public. Plus effacé et moins en réussite dans ses choix après le repos, il a laissé sa place à Rabiot, auteur d'une entrée moyenne et qui a peiné à mettre le pied sur le ballon alors que son camp souffrait.

Cavani : Que serait-il advenu de ce match si l'Uruguayen avait converti son énorme occasion de la 1ère minute ? Son très bon contrôle l'a idéalement placé face au but de Costil mais il a inexplicablement manqué le cadre, pourrissant d'entrée une prestation bien terne. Beaucoup de courses mais peu de participation au jeu, à l'exception d'un bon décalage pour Motta dans la surface. Pour la seconde fois consécutive, il n'a pas marqué et a cédé sa place à Ben Arfa, qui a mis dix minutes à se mettre au diapason avant d'être précieux dans son rôle de faux neuf.


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