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Retour sur APOEL/PSG (0-1) en 5 points

Publié le mercredi 22 octobre 2014 à 11:41
Le match n'a pas été passionnant et les chiffres le prouvent. Mais un buteur rôdait pour faire mentir les chiffres.

Kilométrage :

Avec 7 kilomètres de plus parcourus par les joueurs de l’APOEL, on a un début d’explication sur l’impression de manque de mobilité laissée par les joueurs parisiens. Malgré tout, avec pratiquement 115 km parcourus, c’est 4 km de plus que contre Barcelone alors que le match avait été autrement plus vivant. A noter la belle performance physique des joueurs de Nicosie qui ont couru 122 km, un des plus gros scores de la saison en Champions League.

Précision :

Avec respectivement 87 et 93% de passes réussies, les joueurs de l’APOEL et du PSG n’ont pas été spécialement maladroits, bien au contraire. Mais quand on voit qu’un joueur comme Cavani arrive à réussir 100% de ses passes, on se rend bien compte que la plupart des transmissions ont été sans risque. Vu son positionnement théorique et la densité autour de lui, il ne devrait pas avoir un pourcentage aussi élevé. C’est le signe d’un joueur qui a joué en retrait ou plus bas sur le terrain.

Correction :

Malgré une configuration de match qui aurait pu (et même dû) engendrer des fautes, l’arbitre n’en a sifflées que 16 dans toute la partie et n’a distribué aucun carton. Entre le manque de percussion parisienne ne nécessitant pas d’intervenir pour les défenseurs et les contres chypriotes mal joués ou pas coupés par les Parisiens, ce chiffre paraît finalement bien logique. Et on retrouve bien là le manque d'intensité de la partie.

Buteur :

Cavani a marqué, et dans une position axiale qui plus est. Alors que l’interim de Zlatan risque de se prolonger encore un peu, il marque enfin dans le jeu en occupant ce poste en pointe. La dernière fois qu’il avait réussi, c’était contre Bastia, à la mi-août. Et il a également eu plusieurs occasions liées à son placement axial (sa reprise ratée et sa tête claquée notamment). 

Equilibriste :

Cavani toujours. Son but est un pur geste d’attaquant et rappelle des actions similaires. Pas plus tard que vendredi dernier, quand Gbamin sauve sur la ligne à la 28ème minute, on est typiquement dans ce type d’action où le joueur se met en pivot pour frapper alors qu’il est en total déséquilibre. Contre Bastia, lors du but évoqué ci-dessus, le geste final est là aussi proche, avec cette capacité à frapper dans une position inconfortable.


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