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Saint-Etienne/PSG (1-1), les performances individuelles

Publié le samedi 7 avril 2018 à 0:51 par Max DC
Le PSG a accroché un match nul pas loin d'être miraculeux sur la pelouse de Saint-Etienne ce vendredi. Retour sur les performances des joueurs parisiens, au cas par cas.

Areola : Des onze titulaires du PSG, il est le seul qui peut se vanter d'avoir été irréprochable ce vendredi soir du côté de Geoffroy-Guichard. S'il ne fait pas de miracle sur l'ouverture du score stéphanoise, il va en revanche maintenir son camp en vie sur deux arrêts déterminants. Il est tout d'abord solide sur le penalty, certes pas très bien tiré par Cabella, puis présent pour dévier sur sa barre transversale la frappe de Tannane qui partait pourtant bien. Les Verts n'ont jamais fait le break et c'est en bonne partie grâce à lui.

Meunier : De retour dans le onze de départ, le latéral belge a signé une partie irrégulière et, comme trop souvent avec lui, bien différente selon le registre. Défensivement, il a régulièrement été en difficulté face à la vitesse de Monnet-Paquet et n'est, par exemple, pas exempt de tous reproches sur le but stéphanois. Il faut aussi ajouter quelques corners concédés de façon bête pour aboutir à une prestation défensive trop faible. Offensivement, c'était en revanche mieux avec quelques bonnes montées, malgré une entente très moyenne avec Di Maria puis Mbappé. Ses centres ont toutefois rarement trouvé preneur, mais l'un amène quand même l'égalisation.

Marquinhos : Capitaine du soir, le Brésilien jouait son premier match depuis un mois et la remise en route a été très difficile. A l'exception d'un centre bien coupé en milieu de seconde période sur un contre adverse, Marquinhos a globalement été en retard toute la soirée et son atttitude très passive sur le but interpelle puisqu'il a tout bonnement regardé l'action. Le capitaine n'aura pas montré l'exemple, notamment d'un point de vue défensif, et il aura aussi fait preuve d'un gros manque de caractère dans la relance, se contentant de passes sans risque. Bref, un retour raté.

Kimpembe : 41 minutes seulement sur le terrain et un match pas si simple à évaluer. Bien évidemment, sa faute dans la surface sur le très tombant Hamouma qui lui vaut un premier carton jaune est largement évitable tandis que son tacle absolument pas maîtrisé sur Cabella et le renvoyant prématurément aux vestiaires est tout simplement stupide et particulièrement inapproprié. Deux énormes erreurs donc, mais aussi le seul joueur défensif du PSG à avoir montré du caractère et gagné des duels durant la première période quand l'édifice tremblait sacrément...

Kurzawa  : Unai Emery avait décidé de relancer le Français et il a probablement regretté son choix vu le match de l'arrière gauche. S'il a bien tenté de se montrer offensivement et a multiplié les courses, ses choix ont très rarement été les bons et il n'a finalement été d'aucun apport. Pire, une de ses pertes de balle a même abouti à l'expulsion de Kimpembe. Mais c'est défensivement que Kurzawa a été encore pire. Dépassé dans les duels, laissant des boulevards dans son dos, pratiquement jamais bien placé, il a encore vécu un calvaire dans ce secteur du jeu. Alors qu'il vise toujours la Coupe du Monde 2018, il a même souffert de la comparaison avec Mathieu Debuchy dans le camp d'en face...

Diarra : Perdu au milieu de terrain il a tenté, comme il le pouvait, de boucher les trous mais s’est souvent retrouvé seul à la récupération. Esseulé, il a d’ailleurs été sanctionné d’un carton jaune pour une intervention irrégulière annihilant un contre stéphanois. Rampe de lancement supposé du jeu parisien, l’international français a offert une prestation bien trop neutre dans un rôle aussi important. Pour  compenser l’expulsion de Kimpembe, Lass a dû céder sa place à la mi-temps à Thiago Silva qui a tenté de remobiliser ses coéquipiers et d’amener un peu d’ordre dans la défense parisienne. Beaucoup plus propre que les autres défenseurs et bien plus tranchant, il a réussi sa mission.

Rabiot : S’il a été l’un des seuls milieux à assumer certaines responsabilités offensives et si son rendement a souffert de l’infériorité numérique, il n’a, une nouvelle fois, pas convaincu dans sa capacité à se comporter en patron du milieu. Peu impliqué et peu appliqué, son manque de justesse technique et sa constante nonchalance ont symbolisé une performance somme toute médiocre, dans la lignée du collectif. Pourtant positionné plus haut, Rabiot n’a pas suffisamment cassé de lignes ni tenté de colmater les brèches avec ses attaquants, en première temps.

Lo Celso : Après avoir vécu un véritable cauchemar en première mi-temps, il a profité du passage à un milieu à deux pour enfin se montrer et de façon plus positive cette fois. Transparent, dépassé, faible techniquement, il a longtemps couru dans le vide et semblé être un boulet pour son équipe jusqu’à la dernière demi-heure. Avec davantage d’espaces pour s’exprimer dans un match très ouvert, il a pu faire étalage de sa qualité de passes à plusieurs reprises dont l’une est à l’origine de l’énorme occasion manquée par Edinson Cavani. 

Pastore : Pathétique voire risible de manque d’agressivité et d’implication, il a traversé la première mi-remps comme un fantôme sans cacher son spleen. La tête ailleurs... et à se demander s’il avait vraiment envie de jouer ce match. À noter toutefois un léger mieux en deuxième période mais rien de décisif et « El Flaco » a logiquement cédé sa place à Edinson Cavani. Malgré son loupé magistral devant le but vide, « El Matador » a apporté une fougue et une générosité dans l’effort de nature à réveiller ses coéquipiers ainsi qu’un jeu en profondeur et une présence dans la surface bienvenus pour aider son équipe à égaliser.

Di Maria : Frustrant, agaçant, brouillon, il a encore beaucoup tenté, et raté, ce soir. Souvent sans conviction mais parfois en manque d’application, « El Fideo » a été plutôt actif et l’un des parisiens les plus entreprenants, en témoignent ses centres, passes clés et son jeu long, mais son déchet technique et ses mauvais choix ont, trop souvent, annihilé toute velléité offensive. Son investissement défensif, particulièrement avant la pause, est aussi à souligner tant il a été risible.

Mbappé : Pas aidé par ses coéquipiers ni par la pauvreté du jeu parisien, il a semblé livré à lui-même lors du premier acte, devant se débrouiller seul avec les rares ballons à exploiter. Contraint de dézoner et de redescendre plutôt bas sur le terrain, l’ancien monégasque a trop souvent cherché l’exploit individuel et échoué à faire la différence en un contre un. Son retour à droite en deuxième mi-temps ne l’a pas forcément aidé à retrouver de bonnes sensations ni à forcer le verrou stéphanois.


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