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Toulouse/PSG (0-1), les performances individuelles

Publié le samedi 10 février 2018 à 21:15 par Matthieu Martinelli
Le PSG s'est imposé 1-0 à Toulouse ce samedi dans un match dont le score ne reflète pas le gros écart entre les deux équipes. Retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.

Areola : Contrairement à son homologue du TFC, le gardien parisien a vécu un après-midi très tranquille et s’est montré bien présent pour sa seule intervention du match sur un coup de tête de Sanogo en 1ère mi-temps. 

Alves : Les matchs se suivent et se ressemblent pour l’ancien Barcelonais, toujours autant en difficulté quand ses adversaires directs sont vifs et rapides. Cet après-midi, c’est Max-Alain Gradel qui l’a mis au supplice à deux reprises, alimentant les inquiétudes à quatre jours de Madrid. A son crédit, on peut tout de même signaler quelques bonnes interventions au milieu du terrain, souvent sur des actions où sa vitesse n'était pas sollicitée. Mais sans aide ni protection sur son côté, Alves n’offre plus les mêmes garanties. 

Marquinhos : Concentré sur les rares offensives toulousaines et dominant dans les airs, un nouveau match sans histoire pour le capitaine parisien du jour, dont on pourra cependant encore regretter le peu d’initiative avec ballon, et même un relatif déchet en début de match au sein d’une équipe qui a affiché 78% de possession cet après-midi.

Kimpembe : Son premier but en pro a beau toujours le fuir (si même à bout portant ça ne veut pas…), son match fut du reste de très bonne facture, dégageant la même impression de sérénité et de solidité qu’à chaque match ou presque. Comme pour son compère de charnière, on allait regretter une inhabituelle timidité à la relance jusqu’à cette passe pour Neymar en fin de match, certes à un moment où le TFC se découvrait un peu plus.

Berchiche : Une prestation relativement neutre pour le latéral espagnol, qui se sera essentiellement signalé par ses appels et sa connexion naissante avec Neymar quand les espaces apparaissaient sur le côté droit toulousain. Pour le reste, face à un bloc très regroupé, il n’aura pas apporté de véritable plus-value, par la passe ou le dribble, et se sera contenté de jouer très sobre, sans commettre d’erreur technique

Diarra : Le néo-parisien est encore à court de rythme et cela se ressent, par une certaine lenteur à la distribution – restée très neutre par ailleurs, hormis une bonne passe entre les lignes pour Rabiot en tout début de match – ainsi que par un relatif manque de vivacité sur une poignée d’actions, l’ayant contraint à la faute. Son match reste cependant positif à la récupération, en particulier dans le camp adverse pour couper les dégagements toulousains et tuer dans l’œuf d’éventuelles contre-attaques. A-t-il gagné sa course contre la montre pour postuler à une place au Bernabeu ? Le débat est encore grand ouvert, et son remplacement à l’heure de jeu par Verratti ne clarifie pas vraiment les choses. L’italien, qui l’a suppléé dans une période où Toulouse ne sortait plus de ses 30 mètres et où la présence de Lass n’était plus nécessaire, a pris en main en le jeu de son équipe, comme en attestent ses presque 50 ballons touchés en une demi-heure.

Lo Celso : Sentinelle depuis plusieurs semaines, c'est comme relayeur droit qu'il a réintégré le onze de départ et a eu bien du mal à s'accomoder à ce nouveau poste, à l'image de son placement hésitant et souvent trop collé à la ligne. S'il a toujours un certain impact dans les duels, on l'a également vu moins précis que d'habitude dans son jeu vers l'avant malgré quelques habiles transmissions. A l'heure de jeu, il passe devant la défense et monte alors en gamme, son entente natuelle avec Verratti l'aidant. Plus à l'aise dans cette position axiale, il signe une dernière demi-heure de belle facture, se montrant complet offensivement et défensivement.

Rabiot : Son retour dans le onze de départ n'a pas vraiment été une réussite pour le milieu relayeur. Très axial, il n'a jamais su apporter du soutien à un Neymar qui ne demandait pourtant qu'à combiner et a globalement très peu pesé au milieu. Invisible offensivement, il n'a guère été meilleur défensivement, à l'image de son accumulation de fautes qui lui valent un avertissement mérité après seulement 20 minutes. Rarement précis dans ses passes, il signe bien quelques actions un peu meilleures une fois la première demi-heure passée mais il est apparu bien loin de son meilleur niveau. Draxler l'a remplacé poste pour poste pour la fin de rencontre et l'Allemand a été régulièrement trouvé en bonne position mais rarement heureux dans ses choix au moment de conclure.

Di Maria : De nouveau titulaire mais cette fois-ci sur l'aile droite, El Fideo a été bien moins en vue qu'à Sochaux, le jeu se déroulant majoritairement du côté opposé où Neymar monopolisait le ballon, mais il n'a pas pour autant été inutile. C'est notamment lui qui trouve le Brésilien suite à une fabuleuse transversale sur le seul but du match. Pour le reste, du bon et du moins bon dans le match de Di Maria, rarement bien servi par ses partenaires. C'est surtout sur coups de pieds arrêtés que le joueur va se montrer, avec quelques bonnes combinaisons avec Neymar et surtout un corner direct superbe sur la barre. Pastore l'a remplacé pour la fin de partie et, dans un rôle inhabituel d'ailier droit, il n'a pas forcément brillé, à l'image d'une bonne passe de Neymar dans la surface qu'il exploite mal.

Mbappé : En l'absence de Cavani, c'est dans l'axe que le jeune attaquant était aligné et, comme trop souvent dans ce genre de parties où le marquage est serré et les espaces inexistants, il n'a réellement existé et pesé que par intermittence. Dès lors qu'il a pu accélerer ou se trouver en bonne position, il a fait parler tout son talent, à l'image de son enchaînement feinte puis frappe qui sollicite Lafont en première période. Bouillant sur certaines prises de balle qui montrent qu'il a toujours des jambes, il sort probablement frustré de ce match. C'est aussi un petit miracle qu'il en sorte indemne vu l'affreux tacle de Jean sur sa cheville en début de partie...

Neymar : Bien reposée après son fol anniversaire, la star avait envie de toucher le ballon et cela s'est vu. D'entrée très actif et décrochant régulièrement afin de prendre les choses en main, le jeu tourne très vite autour de lui et il va alors commencer son show, utilisant parfaitement Berchiche ou ses autres partenaires. Il est ainsi impliqué sur la plupart des occasions parisiennes et, après un début de seconde période où il va faire preuve d'un individualisme pas très productif, il va se montrer à son meilleur. Intenable balle au pied, il ouvre le score sur une action dans son style caractéristique. La machine était lancée et Toulouse a vu la vie en rose pendant les 25 minutes qui ont suivi. Impossible à arrêter, ce sont seulement les montants et les mauvais choix de ses coéquipiers qui l'ont empêché de faire gonfler ses stats comme elles auraient dû vu sa prestation. Vivement Madrid.


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