Un homme contre Nice (1-0) : Javier Pastore

Une louche sur Lucas, et le temps s'arrête d'un coup. Le ballon donne l'impression de voler dans les airs. Le Brésilien, lui, s'empale sur la défense niçoise. Penalty pour le PSG, Ibrahimovic le transforme. En un geste de classe, Javier Pastore vient de faire la différence.

Techniquement, l'Argentin régale. Ses décalages sont toujours utiles et ses extérieurs toujours aussi beaux à voir. Avec 81% de passes réussies et 97 ballons reçus, Pastore a montré qu'il était important dans l'entre-jeu. Même si Ibrahimovic et ses décrochages incessants sont revenus dans la danse. Statistique intéressante, c'est le joueur qui a fait le plus de passes dans le derniers tiers du terrain (38), avec un taux de réussite à 60%. L'ancien de Palerme dicte le jeu.

Mais on ne le dira jamais assez : C'est défensivement que le Flaco nous étonne. C'est bien simple : Avec 12 ballons récupérés, Pastore est le meilleur joueur du match dans ce domaine. Derrière lui ? Amavi le Niçois (9) et Motta (8), deux joueurs à vocation défensive. Tout est dit. Autre chiffre éloquent, son nombre de tacles réussies : 8 sur... 8. Seul joueur à tous les réussir. Seul Aurier en a tenté plus dans le match (10). L'Ivoirien est d'ailleurs le joueur qu'a le plus recherché Pastore sur le terrain (12 passes). Question de proximité et de profil de jeu.

Mais si ces chiffres impressionnent, Pastore ne doit pas oublier qu'il reste un joueur à vocation offensive. Avec 0 tirs et 0 occasions créées, Javier n'a pas assez pesé sur le terrain. La débauche d'énergie, oui. Mais à condition que cela ne nuise pas à son rendement offensif. Mais on ne va pas s'en plaindre. Loin de là. Reste à trouver le bon équilibre. C'est le prochain cap à franchir pour notre créateur.

Amezienne Rehaz