Article 

Une composition à deux inconnues

Publié le mardi 17 février 2015 à 10:36
La composition du PSG est pratiquement validée mais deux inconnues restent présentes, l’état de forme et l’approche qu'aura le PSG du match.

D’abord défendre ?

Si la défense centrale est connue et que la concurrence n’existe pas vraiment à gauche, le poste d’arrière droit est l’objet de toutes les attentions aujourd’hui, tant par les joueurs en concurrence que par le profil du match. Selon la presse, Van der Wiel part favori devant Marquinhos, touché contre Caen mais finalement disponible. Si l’aspect physique est une donnée à laquelle seul le PSG a accès et qui pourrait régler le problème, il faut également envisager cette concurrence sous l’angle de l’approche du match et de la tâche qui va attendre les Parisiens. En effet, celui qui occupera le poste devra s’occuper du cas d’Eden Hazard, le joueur le plus déstabilisant de Chelsea dans les duels.

Comme les deux entraîneurs l’ont expliqué hier, c’est le but marqué au Parc des Princes qui a offert la qualification à Chelsea et c’est toute l’approche du jour qui est dictée par cette conclusion. Dès la fin du match contre Caen, Thiago Silva avait d’ailleurs parlé de bien défendre et d’un score de 1-0 qui lui conviendrait. Hier, Laurent Blanc a rejoint ces propos concernant l’aspect défensif, validant le fait que l’équipe qui défendra le mieux sera celle qui se qualifiera.

Si l’objectif est donc de ne pas prendre de buts ce soir, il vaut effectivement mieux envisager Marquinhos, l’arrière central reconverti, que Van der Wiel, auquel Blanc a déjà reproché ses manques défensifs. C’est à ce moment-là que l’inconnue du physique revient dans l’équation. Face à un joueur aussi explosif qu’Eden Hazard, aligner un joueur qui n’est pas en pleine possession de ses moyens s’apparente à un suicide, ou presque. Reste alors une solution, entrevue début janvier à Marrakech contre l’Inter : aligner Maxwell à droite et Digne à gauche. Mais, là encore, signe qu’une solution parfaite n’existe pas, cela revient à aligner le latéral le plus faible défensivement, Digne, face à un des meilleurs dribbleurs de Chelsea, Willian…


Le 4-4-4 pour lutter contre les Blues

Un milieu probablement bancal

Au milieu, la problématique est sensiblement la même suite au forfait de Motta. Laurent Blanc a deux joueurs sûrs, Matuidi et Verratti, et doit composer pour le troisième poste entre Rabiot dont le profil ne colle pas vraiment et Pastore dont le physique est douteux.

Là, encore, la solution parfaite n’existe pas. Bien évidemment, sur le papier, le milieu composé de Pastore, Verratti et Matuidi fait infiniment plus rêver que celui avec Rabiot à la place de l’Argentin et c’est d’ailleurs le milieu qui avait joué contre Marseille cette saison (2-0). Et ce soir-là, face à un adversaire en surnombre au milieu, c’était un petit miracle que Paris n’ait pas encaissé de buts vu les occasions marseillaises. Sauf que Diego Costa n’est pas Dédé Gignac et qu’Eden Hazard n’a de commun avec Payet que son passage à Lille… Si on ajoute à la force offensive de Chelsea le fait que Pastore n'est pas à 100%, le risque paraît tout à coup bien grand, surtout dans le cas d'un match aller.

Cette problématique défensive se retrouve également dans le cas d’une titularisation de Rabiot. Si Laurent Blanc aligne le jeune milieu devant la défense, Paris s’expose alors aux pertes de balle et aux fautes que commet régulièrement le joueur, avec tout ce que cela comporte de risques sur coups de pieds arrêtés. Mais il garde au moins deux de ses trois milieux aux postes auxquels ils jouent habituellement.

L'autre choix consiste à placer Verratti devant la défense et Rabiot un cran plus haut, à droite de Matuidi. A ce moment-là, si l’équipe semble défensivement plus forte, ou au moins plus logique, c’est tout l’aspect offensif qui en prend un coup. Non seulement Rabiot devra jouer sur le côté droit du terrain, lui qui est gaucher et n'a jamais joué dans cette zone, mais le risque de voir une équipe coupée en deux devient bien réel, la liaison technique devenant soudainement plus difficile avec le plus doué des milieux, Verratti, placé dans la zone la plus éloignée des attaquants, devant la défense.

Or, ce n’est pas le profil des joueurs autour de Zlatan qui va changer la chose. Avec Cavani et Lavezzi, Paris a deux joueurs de rupture capables de prendre la profondeur mais risque de voir son jeu placé défaillir. Et ce n’est pas en plaçant Verratti aussi loin que cela va s’améliorer. Là encore, la problématique des priorités revient : faut-il penser à attaquer ou plutôt à défendre ?


Le PSG sait ce qu'il vaut à 9

Outre les doutes liés au physique, l’approche choisie pourrait bien dicter les choix du soir, une qualification se jouant sur deux matches, et notamment au retour où marquer sera indispensable pour éviter l’écueil de l’an dernier. Ce soir, vu l’état des troupes, Paris tentera peut-être déjà de ne pas être éliminé en n’encaissant pas de but.


Vous pouvez retrouver les commentaires de l'article sous les publicités.
Joueur(s) lié(s) 
Match lié 

News 

Aujourd'hui

vendredi 26 avril

jeudi 25 avril

mercredi 24 avril

mardi 23 avril

lundi 22 avril

dimanche 21 avril

samedi 20 avril

vendredi 19 avril

 

Soutenez CulturePSG 
Soutenez CulturePSG sur Tipeee